lundi 30 juillet 2018

Idlib : Ankara mobilise ses troupes


L'armée syrienne a été informée de l'intention des groupes terroristes de former une nouvelle "armée", dans la province d'Idlib dans le nord-ouest du pays, pour continuer le combat.
Alors que l'armée syrienne se prépare pour la libération d'Idlib, dans le nord-est du pays, elle reçoit des informations selon lesquelles, les terroristes restants veulent former une nouvelle "armée" pour mener une vaste offensive contre les positions de l'armée syrienne, rapporte l'agence de presse officielle allemande, DPA.
L'armée syrienne achemine des munitions et du matériel militaire dans le nord du pays, vers les frontières de la province d'Idlib, pour une grande opération visant à éliminer les terroristes de cette partie de la Syrie.
La province d'Idlib sera la prochaine destination des forces syriennes après la fin des combats dans la province de Deraa, dans le sud de la Syrie.
Selon la source, des groupes terroristes, parmi lesquels « Jabhat Tahrir Syrie », « al-Nosra », « Jabhat al-Wataniya », « Jaysh al-islam », et « l'armée d'Idlib al-Hurr » ont formé cette nouvelle armée composée de 75.000 soldats.
Une source proche des opposants affirme que les opérations militaires syriennes commenceraient avant le mois d'août, après l'évacuation des habitants des deux villes de Kefarya et Foua en banlieue d'Idlib.
Toujours selon cette source, la nouvelle armée terroriste se compose de terroristes ayant quitté la région de Homs, et les banlieues de Damas et de Deraa.
Le président syrien Bachar al-Assad a récemment déclaré que la province d'Idlib et d'autres régions toujours occupées par des groupes terroristes restent la priorité de l'armée syrienne.
L'armée syrienne a lancé, il y a quelques semaines, une opération pour libérer la province de Deraa. Jusqu'à présent des dizaines de villages et de districts ont été libérés dans la province des mains groupes terroristes.
Les observateurs constatent que l'armée syrienne est maintenant suffisamment puissante pour libérer la province d'Idlib et sa victoire mettra fin à la guerre en Syrie.
Sur parstoday.com le 30/07/2018

Essor dangereux des témoins de Jéhovah dans le monde

"Un enfant a mis deux jour à mourir devant les médecins", "les parents ont interdit aux médecins de sauver leur fille", tels sont les gros titres dans la presse lesquels se rejoignent le plus souvent. Les statistiques des cas dans lesquels les parents rejettent le traitement des enfants ou des vaccins essentiels augmentent de manière effrayante. 

La raison de cet article était le cas survenu au Kazakhstan. Dans l'hôpital de la capitale, une fille est morte récemment. Malheureusement, la mort d'enfants dans les hôpitaux n'est pas rare. Mais dans ce cas, la fille est morte parce que ses parents ont catégoriquement refusé de permettre aux médecins d'effectuer une transfusion sanguine qui pourrait la sauver. Le rapport médical dit sèchement: "le décès est survenu en raison de l'incapacité de fournir les premiers soins en raison des opinions religieuses des parents." Dites-moi, comment les gens peuvent croire si fermement qu'ils sont prêts à sacrifier le plus cher de leur vie, les enfants? De tels cas, malheureusement, ne sont pas isolés. Plus de dix cas ont été enregistrés au cours de la dernière année, seulement à Astana. 


En continuant d'étudier ce sujet, on réalise soudainement que parmi les réponses à la requête de recherche concernant ces histoires, il y a de nombreuses références aux rapports de personnes disparues. Une personne perd soudainement la connexion non seulement avec ses proches, mais aussi avec le monde extérieur. Elle vend, retourne ou donne ce qu’elle possède, puis disparaît. Et cela aussi, en raison de ses croyances religieuses. 

La police locale a reçu une demande de contrôle de certaines organisations religieuses qui ont détruit des familles. Selon un chef de famille, après que sa femme ait rejoint l'association, il lui a semblé avoir été remplacé. Elle était arrivé au point où il lui semblait être étrangère dans son appartement. Elle a pris ses deux enfants et a disparu quelque part. Les recherches continuent. 

En étudiant les détails, vous comprenez que ces histoires ont beaucoup en commun. Les parents qui n'ont pas permis aux médecins de sauver leurs enfants et la femme qui a disparu, étaient membres de la communauté chrétienne des "Témoins de Jéhovah". 

Les « Témoins de Jéhovah » ont été formés à partir d'une étude de la Bible de 1870 par Charles Russell. Il a diffusé ses idées dans plus de 236 pays à travers le monde. Les Témoins de Jéhovah  sont officiellement interdits dans 37 pays, dont parmi eux : Tadjikistan, Chine, Espagne, Grèce, Roumanie, République dominicaine. En Russie, ses activités sont interdites uniquement dans certaines zones. 

Le Kazakhstan est très tolérant envers toutes les religions et mouvements religieux, s'ils ne sont pas extrémistes. À Astana, une réunion unique de ce type a lieu tous les trois ans. Il s’agit du Congrès des leaders des religions mondiales et traditionnelles. Le but de celui-ci est d’établir un dialogue entre leurs représentants et éviter les interprétations erronées de certains canons. 

Les Témoins de Jéhovah utilisent cette loyauté des autorités kazakhes. Selon les dernières données, plus de 17 milles adeptes de cette association religieuse se trouve dans cette république. Et ils n'observent même pas la loi. Le pays interdit le travail missionnaire obsessionnel et la distribution de la littérature religieuse dans les rues, mais les Témoins de Jéhovah continuent de le faire. C'est pourquoi ils sont régulièrement mis à l'amende. 

Il est intéressant qu'au Kazakhstan, la société des «Témoins de Jéhovah» soit enregistrée en tant qu'organisation religieuse. Aux États-Unis, par exemple, ils sont enregistrés en tant qu'organisation d'édition, en Autriche, en tant qu'organisation publique. On ne peut s'empêcher de s'interroger sur la légalité des activités de l'association et l'honnêteté de ses dirigeants. 

Au fait, à propos des leaders. La communauté a une structure hiérarchique très claire de subordination, et la discipline est similaire à l'ordre dans les unités militaires. Les participants au mouvement sont strictement contrôlés. Un adhérent d'une communauté ne peut pas apparaître aux réunions de temps en temps. Parce que pour ses superviseurs, cela signifierait perdre le contrôle sur lui. Ceci, en effet, explique dans les cas décrits ci-dessus, l'abandon soudain des personnes de la vie ordinaire et la perte de tout lien avec leurs proches. Étant constamment sous la surveillance des conservateurs, une personne n'a tout simplement pas l'occasion de réfléchir intelligemment aux postulats qui lui sont offerts. 

La pression psychologique est une caractéristique particulière de la communauté. Les méthodes de recrutement pour les débutants ne laissent souvent aucune possibilité d'éviter leur réseau. Ce n'est pas un secret que les membres de l'organisation apprennent l'art de prêcher dans des écoles spéciales. Ils modulent des scènes de vie avec des situations différentes, dont la sortie rapide des psychologues professionnels. Des manuels spéciaux sont également publiés.

Par conséquent, la force de l'armée de Jéhovah dans le monde augmente rapidement, même en dépit de l'interdiction de ses activités dans les différents pays. Les gens ordinaires, même psychologiquement stables, deviennent des objets de recrutement et, finalement, des victimes. Les psychologues donnent une définition précise des Témoins de Jéhovah : les «extrémistes pacifiques». Bien que, compte tenu de l'ampleur des activités et du nombre de victimes, le mot «pacifique» dans cette phrase semble superflu. 


En analysant tous ces signes, ou plus correctement dit les "symptômes" de l'association (recrutement, hiérarchie, pression psychologique), on peut dire avec confiance que c'est une secte. Les méthodes ont toutes le même but et le but final qui est caché au public, c'est le profit. C'est incroyable de voir comment dans cette communauté, à la suite des activités de ces pseudo-prédicateurs, des enfants meurent et des gens sont perdus. 

Par Ramon Fernandez sur http://www.diarioya.es/ 

vendredi 27 juillet 2018

Les USA tentent encore de déstabiliser la Syrie

Selon le site d’information Al-Ahed, les frappes aériennes menées ce jeudi 26 juillet par les avions de combat de la coalition dirigée par les États-Unis contre la région d’al-Sousa, au sud-est de Deir ez-Zor, ont fait 4 morts et 18 blessés parmi les civils.
Au moins 215 personnes ont été tuées et près de 180 autres blessées dans un attentat terroriste survenu le mercredi 25 juillet à Soueïda, dans le sud de la Syrie.
Un terroriste s’est fait exploser près du souk de Soueïda. Une deuxième déflagration a secoué le district d’al-Maslakh.
Les forces de sécurité syriennes ont éliminé quatre des six terroristes de Daech avant qu’ils ne puissent faire exploser d’autres bombes.
Cette attaque barbare a eu lieu après les échecs écrasants qu’ont subis les terroristes de Daech à Alep, à Deir ez-Zor, à Abou Kamal, à Palmyre, à al-Soukhna et dans plusieurs autres régions de Syrie face à l’armée syrienne et ses alliés.
Le fait que les terroristes de Daech ont lancé leur offensive contre Soueïda depuis l’est prouve qu’ils ont préparé leur attaque à al-Tanf, qui est contrôlée par les Américains.
Nombreux sont les analystes qui sont d’avis que cette attaque sanglante visait à empêcher l’armée syrienne d’éradiquer les résidus de Daech et à entraver les efforts destinés à faire avancer le processus de paix.
Sur www.parstoday.com le 26/07/2018

jeudi 26 juillet 2018

Le talon d'Achille US visé par Moscou et Pékin

Moscou semble avoir trouvé le talon d’Achille de Washington en commençant à se décharger des bons du Trésor américain possédés par la Russie, indique le site web Business Insider.

Entre avril et mai 2018, la Russie a réduit ses actifs en emprunts d’État américains de 96 milliards à 15 milliards de dollars, ce qui a entraîné la croissance des taux d’intérêt aux États-Unis. Ceci suscite le mécontentement de Donald Trump, car de tels taux freinent la croissance de l’économie américaine, alors que cela avait été une des promesses électorales du président, note Business Insider.
La Russie avait beaucoup de raisons de renoncer aux titres américains. Moscou n’exclut pas qu’après l’adoption de nouvelles sanctions anti-russes début avril, les mesures restrictives pourraient s’étendre sur le commerce des obligations américaines. En outre, la réduction des actifs en titres américains permettra à la Russie de renforcer le rouble et de diversifier ses réserves de change, selon le média.
Mais c’est Pékin qui représenterait la plus grande menace pour Washington. Si la Chine commence à se décharger de ses obligations américaines, les conséquences pour l’économie des États-Unis seraient extrêmement sérieuses, estiment les experts du site.
Sur www.parstoday.com le 26/07/2018

mardi 24 juillet 2018

La Russie réintroduit la France en Syrie


Lors de l’entretien que le président Poutine a accordé à son homologue français juste avant la finale de la Coupe du monde de football à Moscou, le 15 juillet 2018, le président Macron a admis que l’Occident avait perdu la guerre contre la Syrie. Il a alors évoqué le souhait de son pays de mener une opération humanitaire en Syrie.
Le détail de l’opération humanitaire jointe a été fixé lors d’une entretien téléphonique entre les deux chefs d’État, le 21 juillet.
Jusqu’ici les actions humanitaires françaises étaient exclusivement destinées aux « rebelles », c’est-à-dire aux habitants des zones contrôlées par les jihadistes.
De nombreux efforts « humanitaires » occidentaux et français en particulier ont servi de couverture à la livraison de matériels militaires ; raison pour laquelle la République arabe syrienne exigeait lorsqu’elle le pouvait de pouvoir perquisitionner ces convois.
Les Forces spéciales françaises ont soutenu les jihadistes durant la totalité de la guerre, à l’exception des trois derniers mois de la présidence Sarkozy.
Un Antonov 124 de l’armée russe est venu chercher 44 tonnes d’aide humanitaire à Châteauroux (centre de la France) et les a transportées à la base russe d’Hmeinim (ouest de la Syrie). Ce chargement sera principalement distribué par l’armée russe au nom de la France dans la Ghouta orientale.
La Russie semble parrainer un possible retour de la France en Syrie.
Sur www.voltairenet.org le 22/07/2018

dimanche 15 juillet 2018

La Chine débordée par ses missionnaires évangéliques


République populaire de Chine, qui s’est longuement affrontée à la secte du Falun Gong [1], découvre avec stupeur la résurgence du « Mouvement du retour à Jérusalem ».
Cette secte évangélique était puissante dans les années 1920 dans la province de Shandong (au Nord-Est de la Chine), une région avec une tradition religieuse syncrétiste. Elle disparut avec la révolution nationaliste, et ressurgit aujourd’hui, particulièrement parmi la diaspora chinoise en Afrique.
La secte est dirigée depuis le Royaume-Uni par le Frère Yun (photo), de son vrai nom Liu Zhenying. Ce pasteur, qui fut emprisonné en Chine, se serait évadé d’une prison à haute sécurité grâce à son pouvoir d’invisibilité. Il aurait également jeûné durant 80 jours, manifestant des capacités doubles de celles du Christ.
Les missionnaires de la secte se déplacent le long des chantiers de la route de la soie. Ils véhiculent parmi la diaspora une idéologie anti-communiste et présentent le président Xi Jinping comme un faux dieu.
Depuis peu, le mouvement tente de prendre racine en Chine populaire à l’occasion du retour de Chinois de la diaspora. Beijing semble prendre désormais très au sérieux le danger qu’il représente.
Sur www.voltairenet.org le 14/07/2018
[1] « Le Falun Gong, arme de la CIA contre le "Grand dragon rouge" », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 20 août 2008.

jeudi 12 juillet 2018

Commission du Bundestag allemand : la campagne de la Russie en Syrie est légale, les Etats-Unis doivent partir

L’intervention militaire de la coalition dirigée par les États-Unis en Syrie fait l’objet d’un examen de plus en plus minutieux, les critiques faisant valoir que la coalition n’a pas le mandat pour mener des opérations militaires dans la République arabe, car elle n’a pas l’approbation de Damas pour le faire.
Une commission du Bundestag allemand dirigée par l’homme politique Die Linke Alexander Neu a estimé que la présence militaire de la Russie en Syrie était  » considérée comme autorisée en droit international « , le gouvernement syrien ayant demandé l’aide de Moscou, a rapporté mardi le service d’information Tagesschau de la chaîne publique de l’ARD.
Plus précisément, M. Neu a noté que les forces russes opèrent en Syrie avec « l’approbation explicite du gouvernement syrien ».
Le comité a décrit le rôle actuel de la coalition dirigée par les États-Unis dans la crise syrienne comme étant plus compliqué, notant que la fourniture d’armes aux extrémistes dans le pays constituait une violation potentielle du droit international.
En outre, ils ont déclaré qu’intervenir en Syrie pour combattre Daech et d’autres groupes terroristes est légal, mais seulement si la Syrie est « incapable ou refuse » de le faire elle-même.
Comme l’armée syrienne lutte sans relâche contre ces groupes depuis des années, dont certains ont reçu un soutien militaire de Washington, le comité parlementaire a souligné que de nombreux experts en droit international pensent que l’intervention américaine en Syrie n’est pas justifiable.
De plus, selon le rapport du comité du Bundestag, Daech a été vaincu et n’existe plus en tant que force militaire organisée en Syrie. La « loi d’autodéfense » de la coalition dirigée par les Etats-Unis est donc de plus en plus difficile à justifier, et les Etats-Unis doivent envisager de cesser leur campagne militaire en Syrie.
Damas a souvent condamné la coalition aérienne menée par les USA pour intervenir dans le conflit, sans son approbation, et est particulièrement préoccupé par la construction de bases militaires américaines dans certaines parties de la Syrie, qu’il considère comme une violation de la souveraineté du pays.
La Russie a commencé à fournir une assistance militaire directe aux forces gouvernementales fin 2015 après la demande d’aide du gouvernement syrien dans sa lutte nationale contre les extrémistes terroristes islamistes.
En l’espace de près de trois ans, l’armée syrienne a récupéré des pans de territoire dans tout le pays, y compris l’ancienne ville de Palmyre, l’ensemble du gouvernorat de Damas, la capitale provinciale de Deir ez-Zor et les régions du sud de la province.
Sur reseauinternational.net le 12/07/2018

samedi 7 juillet 2018

Tensions dans le détroit d'Ormuz

Le 3 juillet 2018, le président iranien, cheikh Hassan Rohani, a évoqué la possibilité de bloquer le détroit d’Ormuz en cas d’application des sanctions états-uniennes. Soit tout le monde peut utiliser le détroit, soit personne, a-t-il affirmé.
Le commandant des Gardiens de la Révolution iraniens, Mohammad Ali Jafari, a déclaré le 5 juillet, qu’il était prêt à bloquer le détroit d’Ormuz.
Si les sanctions états-uniennes sur le métal, la monnaie, la dette et les produits automobiles entreront en vigueur le 7 août, celles contre les secteurs bancaires et pétroliers seront applicables à partir du 5 novembre.
La possibilité de bloquer le détroit avait déjà été envisagée par l’Iran, en 2012. Les menaces actuelles font suite à l’échec des négociations que le président Rohani vient de tenir avec les Européens.
Un tiers des exportations d’hydrocarbures mondiales transite par le détroit d’Ormuz.
Durant le mandat de George Bush Jr., le Pentagone maintenait deux porte-avions en permanence dans le Golfe. Il n’y en pas actuellement. La Vème flotte, basée au Bahreïn, est chargée de garantir la libre-circulation dans le Golfe, en application de la « doctrine Carter » selon laquelle l’accès des États-Unis aux hydrocarbures du Golfe est une question de Sécurité nationale.
Le porte-parole du CentralCommand a confirmé à Reuters que le Pentagone prenait ses dispositions.
Sur www.voltairenet.org le 07/07/2018

vendredi 6 juillet 2018

Les armes des « rebelles » de Deraa


L’armée arabe syrienne a exposé, le 3 juillet 2018, les stocks d’armes saisies aux combattants de Deraa.
Selon la presse occidentale, ces combattants sont des « rebelles » luttant pour la démocratie. Au contraire, selon les Syriens, ce sont des jihadistes membres d’Al-Qaïda et de Daesh, même si certains d’entre eux prétendent avoir récemment rejoint l’« armée syrienne libre ». À Deraa, ils avaient imposé la charia.
Chacun peut constater le haut niveau et l’abondance de leur équipement.
Sur www.voltairenet.org le 06/07/2018