jeudi 13 décembre 2012

21ème anniversaire de l'indépendance du Kazakhstan

Neuvième plus grand pays du monde par sa superficie. Pratiquement l'ensemble du tableau périodique dans ses entrailles, le plus grand nombre de gisements d'uranium au monde, de pétrole et de gaz. Membre à part entière de l'Organisation des Nations Unies et d'autres organisations internationales faisant autorité, ayant assuré une présidence réussie de l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (2010). Membre du Conseil des droits de l'Homme pour 2013-2015. Batissuer d’une nouvelle capitale, Astana. Organisateur de la future exposition EXPO-2017.
Ce n’est qu'une partie des réalisations du Kazakhstan des 21 dernières années. Quelqu'un aurait-il pu dire en 1991, que le Kazakhstan réaliserait tout cela pendant ses années d'indépendance ? C’est pourtant bien le cas.
 
Le 16 Décembre 1991, le Président du Kazakhstan Noursoultan Nazarbaïev a signé la loi constitutionnelle "sur l'indépendance nationale de la République du Kazakhstan." Après l'effondrement de l'union soviétique, la République Socialiste Soviétique Kazakhe était la dernière dans l'espace post-soviétique à proclamer la souveraineté de son pays. Cet Etat indépendant a dû franchir beaucoup d'étapes de base afin de jeter les fondations de l’histoire contemporaine du Kazakhstan indépendant, créer sa Constitution, battre sa propre monnaie et constituer son gouvernement et ses institutions publiques.
 
Les premières années de souveraineté ont été difficiles pour les Kazakhstanais, et il y avait beaucoup de raisons de douter de la réussite de l'indépendance du pays.

Dès les premiers jours de son indépendance, le Kazakhstan a apparu au monde entier en tant que nation réellement éprise de paix, responsable et cohérente dans le processus de désarmement nucléaire et de renforcement de la sécurité mondiale. Après avoir été éprouvé par de nombreux impacts d’explosions nucléaires, le pays est devenu inébranlable dans sa volonté de rendre le monde plus sûr et de rendre impossible la prolifération des armes de destruction massive.
 
Sur la scène internationale, la plus haute reconnaissance a été apportée au «modèle du Kazakhstan» porté par son gouvernement. Afin de renforcer la sécurité nationale, la République accorde une grande attention à la stabilité politique interne de la société. Contrairement à d'autres pays post-soviétiques, le Kazakhstan, dont le territoire compte environ 130 différentes ethnies et religions, a réussi à éviter les conflits entre les gens du pays et maintenir la stabilité interne. La paix entre les religions, l'interaction pacifique entre les ethnies, l'équilibre entre la tradition et l'innovation sont des facteurs importants dans la construction d'une société civile et à la préservation de l'Etat. «Notre modèle d’harmonie interethnique et interreligieuse est la contribution du Kazakhstan au processus global de l'interaction des différentes confessions. Nous voulons être perçus par la scène internationale exactement de cette façon." – martèle le président Noursoultan Nazarbaïev.
 
L'extrémisme religieux dans la république n'a pas de base sociale, ni levier, ni portée, qui pourrait être à la source d'instabilité pour le pays et ses voisins. La reconnaissance des réalisations du Kazakhstan dans le domaine des relations interreligieuses provient de l’organisation du forum des représentants des religions du monde.

Cependant, le Kazakhstan n’a pas pu éviter les confrontations pour lesquels il a essayé de prévenir d’autres Etats. Il y a un an, les chaînes de télévision du monde entier ont passé en boucle des images choquantes d’émeutes dans la ville de Janaozen, à l’ouest du Kazakhstan.
 
Il semblait y avoir des massacres, le feu sur les institutions municipales et des combats qui commençaient à l’image d’autres «révolutions colorées».
 
En peu de temps le Kazakhstan a réussi non seulement à rétablir le calme dans la ville, mais aussi à trouver les origines de cette violence. Toutes les pistes conduisent à des oligarques kazakhs en fuite, qui ont souvent trahi leur pays. Le but de ces "acteurs" corrompus était d'enflammer la haine ethnique et sociale au sein de la population, ce qui ne s'est pas produit. Ces événements de Janaozen ont eu pour effet de renforcer l’unité du peuple et de montrer à quel point les conflits ethniques et sociaux sont étranger aux Kazakhs.

Il est intéressant de noter que près de deux semaines avant la fête de l'indépendance du Kazakhstan, le 1er Décembre, il a été célébré un nouveau jour férié national - le Jour du Premier Président, Chef de la Nation.

Noursoultan Nazarbaïev a déclaré à plusieurs reprises - «oui, pendant les années de l'indépendance, il y a eu beaucoup d'erreurs et d’excès. Mais n'oubliez pas qu’il n’y avait aucune expérience de la transition d'un système politique à un autre". Même les gardiens zélés de la démocratie dans le monde ne peuvent pas s'empêcher d'admettre que les Kazakhs apprécient vraiment leur chef et de reconnaître son rôle exceptionnel dans la vie de chacun d'entre eux. Ce n'est pas surprenant. D’une république de l'ex-Union soviétique peu connue, le Kazakhstan est devenu un pays connu dans le monde entier.
 
En 2012, l'indépendance du Kazakhstan a 21 ans d’âge. C'est l'âge où une personne devient un adulte. La République du Kazakhstan célèbre aussi cet âge. Certes, le Kazakhstan moderne a beaucoup de problèmes socio-économiques et politiques que le pays aura à résoudre. Le Kazakhstan continue d'aller de l'avant, et par ses essais et erreurs, il façonne un modèle de développement qui convienne le mieux au Kazakhstan. Afin d’édifier une société civile moderne, le Kazakhstan développe des systèmes économiques, coopère avec des partenaires internationaux. Mais le principal facteur de développement demeure l’implication des Kazakhstanais dans la société civile. Les citoyens du pays se rendent compte que l'augmentation du prestige du Kazakhstan dépend de chacun d'entre eux.
 

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