Dans les conditions géopolitiques complexes d'aujourd'hui, de nombreux représentants d'entreprises occidentales se concentrent davantage sur l'Asie centrale et son chef de file régional, la République du Kazakhstan.
L'intérêt pour le Kazakhstan se développe d'année en année. Il a réussi à rester un pays stable dans une région compliquée, ce pays aujourd'hui montre une capacité importante, la capacité de négocier. Le territoire, qui jouxte d'une part la Russie, et d'autre part la Chine, qui est largement tourné vers les entreprises des États-Unis et de l'Union européenne est peut-être l'un des rares endroits où la concurrence se transforme en une coopération multilatérale efficace. Voilà pourquoi les entreprises s'intéressent au Kazakhstan. Après tout, l'argent aime le silence et aller là où se trouve de la stabilité. Cela est au moins attesté par le fait qu'au cours des vingt dernières années le Kazakhstan, a réussi à devenir un chef de file dans la CEI pour attirer les investissements étrangers directs, dont le volume total s'est élevé à environ 200 milliards de dollars.
Les industries qui ont eu le plus grand intérêt à investir sont tout d'abord, celles du secteur des matières premières. Dans les entrailles de cette république, sont rassemblées la quasi-totalité des éléments de la table périodique, dont la plupart sont extraits avec succès.
Cependant aujourd'hui, sa structure économique est en train de changer, en poursuivant activement sa diversification et en créant toutes les conditions pour que les investissements soient dirigés non seulement dans le secteur du pétrole et du gaz et des mines, mais aussi dans l'industrie de transformation. Ici, devant les investisseurs s'ouvrent de nombreuses possibilités.
Que fait le Kazakhstan pour qu'il soit si attractif d'y investir ?
Que fait le Kazakhstan pour qu'il soit si attractif d'y investir ?
Tout d'abord, parlons de l'ouverture de la république aux entreprises étrangères. En Juillet 2014, le autorités ont lancé un projet pilote pour un régime de coopération sans visa pour lequel Astana accorde une importance primordiale. La liste comprend les pays suivants : Australie, Hongrie, Italie, Monaco, Belgique, Espagne, Pays-Bas, Norvège, Suède, Malaisie, Émirats arabes unis, Singapour, Royaume-Uni, Etats-Unis, Allemagne, Finlande, France, Suisse et Japon. Avec la République de Corée il a été signé un accord mutuel pour des voyages sans visa pendant 30 jours.
Deuxièmement, il a été créé un environnement institutionnel favorable au développement des affaires. Le gouvernement du Kazakhstan a approuvé un plan global visant à attirer les investissements directs étrangers et nationaux, prévoyant l'exonération fiscale des investisseurs.
Dans ce pays se trouvent 10 zones économiques spéciales. Dans ces territoires, il est fournit un support complet pour les entrepreneurs selon leurs préférences fiscales. Les investisseurs dans les secteurs prioritaires sont exonérés d'impôt sur le revenu des sociétés et de la taxe foncière pour une période de 10 ans, et de l'impôt foncier pendant 8 ans. Les investisseurs ont la garantie de la stabilité de la législation fiscale. L'Etat est prêt à compenser jusqu'à 30% du capital d'investissement, après la mise en service des structures dans les secteurs prioritaires de l'économie, a dit en particulier le président du Kazakhstan, Noursoultan Nazarbaïev, en parlant à des investisseurs potentiels à Milan.
De manière générale, le gouvernement du Kazakhstan est en train de faire un excellent travail dans ce sens : proposition de nouvelles incitations, procédures simplifiées, élaboration d'un "gouvernement électronique", mis en œuvre du principe de «guichet unique» pour les investisseurs, et plus encore. Les représentants d'entreprises étrangères peuvent compter sur une garantie de commandes de l'Etat et leurs droits seront protéger par des médiateurs pour l'investissement.
Une nouvelle initiative est la création du centre financier international "Astana". Il sera lancé d'ici le 1er janvier 2016. La base du centre "Astana" a été choisi comme modèle de DIFC. Les activités sont prévues dans plusieurs domaines : le développement du marché des capitaux avec des investissements étrangers, la finance islamique comme une alternative aux services bancaires traditionnels, la gestion d'actifs.
Le centre permettra de créer les conditions les plus favorables pour les activités (fourniture d'avantages fiscaux et douaniers, liberté de circulation des capitaux, du travail, et ainsi de suite) et la garantie de protection des investissements. Pour le règlement des différends relatifs aux investissements, il est prévu un tribunal financier avec la participation de juges étrangers, en utilisant le système juridique anglo-saxon et la langue anglaise dans les procédures.
En général, le Kazakhstan a créé un système intégré verticalement qui attire avec succès des capitaux étrangers. Le travail commence par le front office à l'étranger. Ensuite, une connexion est réalisée avec l'agence nationale KAZNEX INVEST, qui fournit aux investisseurs les contacts avec les agences gouvernementales, les ministères, les entreprises nationales. Ensuite, les partenaires potentiels continuent à travailler au niveau régional.
Toutes ces mesures et d'autres, ont apporté au Kazakhstan la 77ème place sur 189 pays du classement de la Banque mondiale relatif à la «Facilité de faire des affaires en 2015». Par ailleurs, sur cet indicateur Astana a même dépassé de Beijing, qui est à la 90ème place.
Troisièmement, le Kazakhstan va devenir intéressant pour les entreprises étrangères selon d'autres critères. L'emplacement géostratégique unique du pays offre de grandes perspectives. A travers le pays, il existe cinq corridors internationaux de transport : le corridor Nord du Chemin de fer transasiatique (TARM), le corridor Sud TARM, le corridor central (Asie centrale), le corridor Nord - Sud et le TRACECA.
En abordant le processus de l'intégration globale, à son tour, il élargit considérablement le volume du marché de la république.
La mise en œuvre réussie du « projet eurasien» a ouvert un espace de plus de 170 millions d'âmes et permis un PIB combiné de plus de 2000 milliards de dollars. Au début, c'était une union douanière, puis la CES, et aujourd'hui l'Union économique eurasienne.
Ajoutez à cela qu'en décembre, il est prévu de toutes les procédures de ratification de l'adhésion du Kazakhstan à l'OMC seront achevées. Tout cela suggère que le marché du Kazakhstan est de plus en plus ouvert et offre de grandes perspectives pour les capitaux étrangers.
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