mercredi 29 février 2012

La Corée du Nord suspend ses essais nucléaires


La Corée du Nord a accepté ce mercredi de mettre entre parenthèses ses progrès militaires dans le domaine du nucléaire. Les négociations, menées en partie par les Etats-Unis, prévoient également le retour de l'aide alimentaire pour les Nord-Coréens.D'un point de vue diplomatique, la nouvelle fait l'effet d'une bombe. Deux mois après la mort de son leader Kim Jong-il, la Corée du Nord a accepté mercredi 29 février un moratoire sur ses essais nucléaires, le lancement de missiles longue distance et les activités d'enrichissement d'uranium menées dans son usine de Yongbyon.

Des raisons économiques
Depuis Pyongyang, la capitale, le gouvernement désormais dirigé par Kim Jong-un, le fils du leader défunt, a également "accepté le retour d'inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) pour superviser la suspension provisoire" des essais, précise Victoria Nuland, ambassadrice américaine auprès de l'Otan. En contrepartie, les États-Unis ont annoncé vouloir reprendre l'aide alimentaire à destination de la Corée du Nord.

En effet, l'économie du pays a connu une récession en 2010 pour la deuxième année consécutive. Le pays pâtit d'une production agricole poussive, de difficultés de l'industrie à s'approvisionner en énergie et matières premières. Selon l'agence américaine de renseignement CIA World Factbook, la Corée du Nord est classée, en 2011, au 191ème rang mondial dans les classement des PIB.

"Un premier pas dans la bonne direction"
Ces avancées résultent de pourparlers menés en Chine dont l'objectif était également la reprise des négociations entre six pays (les deux Corées, la Chine, la Japon, la Russie et les Etats-Unis) sur la dénucléarisation de la Corée du Nord. La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a estimé que cette étape était "un premier pas modeste dans la bonne direction".

En 2009, la Corée du Nord avait expulsé les inspecteurs de l'AIEA de Yongbyon. "Notre organisme a un rôle essentiel à jouer dans la vérification du programme nucléaire", a ainsi estimé son directeur général Yukiya Amano, saluant "un important pas en avant". Pyongyang avait effectué deux tests nucléaires en 2006 et 2009 et dévoilé en novembre 2010 son usine d'enrichissement d'uranium.



samedi 25 février 2012

L'OTSC appelle à trouver une solution urgente à la crise syrienne

L'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) a publié une déclaration spéciale vendredi appelant à trouver une solution urgent à la crise en Syrie.
Les représentants de six Etats membres de l'OTSC à savoir l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, la Russie et le Tadjikistan ont exprimé leurs profondes inquiétudes sur la situation en Syrie.
Les représentants ont déclaré qu'ils soutiennent un « règlement urgent de la crise par les Syriens avec l'observation du gouvernement syrien ».
Ils soutiennent également les efforts visant à faciliter un règlement pacifique dans ce pays déchiré par la violence.
« Nous pensons qu'il est nécessaire de mettre fin à la violence dans le pays, en commençant par un large dialogue politique entre les autorités et l'opposition sans conditions préalables et par les réformes politiques et socio-économiques dans l'intérêt de tous les Syriens», ont-ils dit dans la déclaration.
L'OTSC a également appelé la communauté internationale à faciliter un tel règlement dans le strict respect du droit international et la Charte des Nations Unies.
L'OTSC de sept membres, qui comprend également l'Ouzbékistan, est une alliance intergouvernementale militaire fondé en 1992.

Le 25/02 sur http://french.cri.cn/

Inde: Buell a trouvé son Hero

De plus en plus l'Inde paraît devenir l'endroit où tout se décidera demain dans le monde de la moto. KTM commence à en tirer tout le bénéfice de son implantation et de son alliance avec Bajaj, BMW s'est mis en quête d'un partenaire pour celui qu'il va envoyer conquérir le territoire, soit Husqvarna, pendant que d'autres constructeurs, comme Triumph, lorgnent ou investissent dans ce pays à la taille d'un Continent. Synonyme d'un marché conséquent en devenir.



Un schéma que l'on peut aussi reproduire avec la Chine. Mais là-bas, les choses paraissent bien plus compliquées. Maintenant, l'Inde, sur les tablettes de la Dorna pour un futur Grand Prix et dans l'esprit du Superbike qui s'en rapproche en plantant son paddock en Indonésie, intéresse aussi ceux qui ont le nez creux.
Parmi ceux-là, on relève l'opiniâtre Erik Buell, toujours debout depuis sa séparation avec Harley-Davidson. L'Américain bichonne depuis déjà quelques années sa survivante 1190 et a crée la bannière EBR. Voilà que celle-ci s'est trouvée le partenaire qui lui manquait, soit la marque indienne Hero Motocorp. Celle-ci apparaitra sur les carénages des Superbike alignées pour le championnat américain.
Mais elle ne manquera pas, non plus, d'apporter le cash qui manque à Buell pour véritablement renaître de ses cendres alors que le savoir faire d'Erik sera sollicité pour les futurs projets de ce constructeur. Son modèle phare est actuellement la Karizma. Enfin, la marque, qui a récemment mis fin à vingt cinq ans de collaboration avec Honda, a déjà annoncé qu'en 2014, une moto réalisée en collaboration avec Buell sera disponible sur le marché.

La Chine accuse les Etats-Unis et l'Europe d'"ambitions hégémoniques" en Syrie

PEKIN (AP) — La Chine a accusé samedi les Etats-Unis et l'Europe "d'ambitions hégémoniques" en Syrie, au lendemain de la conférence internationale des "Amis de la Syrie" à Tunis où la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a vivement condamné l'attitude de Pékin et de Moscou.
Mme Clinton a jugé "méprisable" la décision de la Chine et de la Russie d'opposer leur véto aux résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU condamnant la répression en Syrie. "Ils ne sont clairement pas du côté du peuple syrien", a commenté la cheffe de la diplomatie américaine.
L'agence de presse officielle Chine Nouvelle a réagi samedi en faisant valoir que la position de Pékin sur la Syrie était équilibrée. La Chine et la Russie ont boycotté la conférence de Tunis, qui s'est achevée selon Pékin sur un "large consensus" d'éviter toute intervention militaire en Syrie.
"La plupart des pays arabes ont commencé à comprendre que les Etats-Unis et l'Europe dissimulent un poignard derrière un sourire. En d'autres mots, alors qu'ils apparaissent agir pour des raisons humanitaires, ils nourrissent en fait des ambitions hégémoniques", affirme Chine Nouvelle.

Le 25/02 sur http://tempsreel.nouvelobs.com/

vendredi 24 février 2012

Chine: la banque centrale veut ouvrir vite les comptes en capitaux

Le moment est venu de permettre une convertibilité du yuan sur les comptes en capitaux pour faciliter les rachats d'entreprises étrangères actuellement bon marché par des investisseurs chinois, selon une étude de la banque centrale chinoise citée par un journal lui appartenant.
Actuellement, les capitaux investis dans la monnaie nationale chinoise, le yuan, ne peuvent pas être librement convertis en devises étrangères, ce qui permet au gouvernement chinois de contrôler les flux de capitaux sortant du pays et de se prémunir contre les mouvements spéculatifs.
Mais cette restriction constitue aujourd'hui un frein aux investissements chinois à l'étranger, qui augmentent rapidement.
"Ouvrir les comptes en capitaux est bénéfique aux fusions-acquisitions d'entreprises étrangères, à l'acquisition de technologies étrangères, et facilite l'accès aux marchés et aux ressources", selon le rapport de la banque cité par le Financial News jeudi.
"Si nous attendons que les conditions soient complètement mûres pour une libéralisation des taux d'intérêt, du taux de change ainsi que pour l'internationalisation du yuan, le moment ne sera peut-être jamais le bon pour ouvrir les comptes en capitaux", poursuit la banque centrale chinoise.
"Les valorisations actuelles des entreprises occidentales sont faibles, à 14 fois le revenu moyen par action selon l'indice Dow Jones et à environ 10 fois le revenu moyen par action selon les principaux indices boursiers européens", ajoute l'institut d'émission chinois.
L'ouverture des comptes en capitaux est considérée par les économistes comme un préalable à la pleine convertibilité du yuan. Tant que la monnaie de la deuxième économie mondiale ne sera pas convertible au même titre que le dollar, l'euro ou le yen, elle ne pourra pas devenir une monnaie de réserve internationale.
La Chine souhaite internationaliser sa monnaie afin d'être moins dépendante des variations du billet vert, qui constitue encore de loin la première monnaie dans les échanges internationaux, devant l'euro.
La banque centrale considère que les risques liés à l'ouverture des comptes en capitaux sont actuellement faibles pour quatre raisons:
Les actifs des banques chinoises sont pour l'essentiel libellés en yuans, les réserves de change de la Chine, qui frôlent les 3.200 milliards de dollars, sont pour la plupart placées en obligations peu affectées par les variations des taux de change, l'endettement extérieur à court terme du pays est faible, et "les risques liés au marché immobilier et à celui des capitaux sont maîtrisables".