Des raisons économiques
Depuis Pyongyang, la capitale, le gouvernement désormais dirigé par Kim Jong-un, le fils du leader défunt, a également "accepté le retour d'inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) pour superviser la suspension provisoire" des essais, précise Victoria Nuland, ambassadrice américaine auprès de l'Otan. En contrepartie, les États-Unis ont annoncé vouloir reprendre l'aide alimentaire à destination de la Corée du Nord.
En effet, l'économie du pays a connu une récession en 2010 pour la deuxième année consécutive. Le pays pâtit d'une production agricole poussive, de difficultés de l'industrie à s'approvisionner en énergie et matières premières. Selon l'agence américaine de renseignement CIA World Factbook, la Corée du Nord est classée, en 2011, au 191ème rang mondial dans les classement des PIB.
"Un premier pas dans la bonne direction"
Ces avancées résultent de pourparlers menés en Chine dont l'objectif était également la reprise des négociations entre six pays (les deux Corées, la Chine, la Japon, la Russie et les Etats-Unis) sur la dénucléarisation de la Corée du Nord. La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a estimé que cette étape était "un premier pas modeste dans la bonne direction".
En 2009, la Corée du Nord avait expulsé les inspecteurs de l'AIEA de Yongbyon. "Notre organisme a un rôle essentiel à jouer dans la vérification du programme nucléaire", a ainsi estimé son directeur général Yukiya Amano, saluant "un important pas en avant". Pyongyang avait effectué deux tests nucléaires en 2006 et 2009 et dévoilé en novembre 2010 son usine d'enrichissement d'uranium.
Le 29/02 sur http://www.metrofrance.com/
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