samedi 28 décembre 2013

Chine: abolition des camps de "rééducation par le travail"

Le Comité permanent de l'Assemblée populaire nationale (APN, parlement chinois, ndlr) qui est la plus haute instance législative chinoise a adopté samedi une résolution sur la fermeture des camps de "rééducation par le travail" ("laojiao"), rapporte l'agence Chine nouvelle.

Selon des sources chinoises ouvertes, on compte à présent dans le pays plus de 300 camps pareils où 260.000 personnes purgent leurs peines sans enquête ni jugement.

Apparu en 1957, le système de rééducation par le travail permet de détenir des personnes jusqu'à quatre ans sur simple décision de police. Objet de multiples abus, très impopulaires et dénoncés par les organisations de défense des droits de l'homme, ces camps sont souvent utilisés par les autorités locales contre les contestataires, les internautes dénonçant la corruption ou les "pétitionnaires" demandant réparation d'un préjudice.
 
Sur http://fr.ria.ru le 28/12/2013

Syrie: la lettre d'Assad au pape François

Le pape François a reçu samedi une lettre du président syrien Bachar-al-Assad. Le Vatican n'a pas révélé le contenu de cette lettre, mais l'agence officielle syrienne en a donné les grandes lignes.
 
Le président syrien Bachar al-Assad serait disposé à participer à la conférence de paix sur la Syrie qui doit avoir lieu en Suisse le 22 janvier: c'est ce qu'il aurait assuré au Pape François, selon l'agence officielle syrienne Sana.
 
Assad a fait parvenir samedi un message au pape François par l'intermédiaire d'une délégation syrienne reçue à Rome par le numéro 2 du Saint-Siège, Mgr Pietro Parolin, a-t-on appris auprès du Vatican. La délégation "a apporté un message du président Assad pour le Saint-Père qui reflète la position du gouvernement syrien", indique le communiqué du Vatican.

Pas d'interférences étrangères

Que dit ce message? Le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi, n'a pas souhaité donné plus de précision. Mais selon l'agence officielle syrienne Sana, le président Assad y remercie le pape pour sa position sur la Syrie "confrontée à une agression", et affirme que toute solution au conflit doit passer par "un dialogue national entre les Syriens, sans interférences étrangères, car le peuple syrien est seul maître de son destin, et il est le seul à choisir sa direction". Bachar al-Assad écrit également que c'est fort de cette conviction qu'il est disposé à participer à la conférence de paix sur la Syrie qui doit avoir lieu en Suisse le 22 janvier, poursuit Sana.
 
Le président syrien y insiste aussi sur la détermination du gouvernement à "exercer son droit à défendre tous ses citoyens, quelles que soient leurs confessions, contre les crimes commis par les bandes takfiries (extrémistes sunnites, ndlr) qui s'attaquent à leurs maisons, à leurs lieux de culte et à leurs quartiers". Le message dénonce enfin "le soutien militaire, logistique et matériel, fourni par des pays voisins aux terroristes" agissant en Syrie, terme utilisé par le régime pour désigner les rebelles, toujours selon l'agence syrienne.

Une réponse au message de Noël du Pape

Dans son message de Noël "urbi et orbi", le pape François avait demandé à toutes les parties belligérantes de permettre à l'aide humanitaire d'arriver aux millions de victimes de la guerre en Syrie. "Le conflit en Syrie en a trop brisé ces derniers temps, fomentant haine et vengeance. Continuons à prier le Seigneur, pour qu'il épargne au bien-aimé peuple syrien de nouvelles souffrances et que les parties en conflit mettent fin à toute violence et garantissent l'accès pour les aides humanitaires", avait lancé le pape depuis la loggia de la basilique Saint-Pierre.

Sur www.lexpress.fr le 28/12/2013

lundi 23 décembre 2013

Collision évitée de peu entre des navires américain et chinois

Des reportages ont émergé vendredi dernier indiquant que le croiseur américain lanceur de missiles USS Cowpens aurait évité de justesse une collision avec un navire de débarquement chinois en Mer de Chine du Sud le 5 décembre. Si la collision a été évitée, cet incident constitue une mise en garde de plus sur les risques d'un conflit et d'une guerre créés par la montée des tensions en Asie orientale.

Un officier américain a déclaré à Stars and Stripes que le navire de l'Armée de libération du peuple (ALP) « manoeuvrait pour gêner et harceler le Cowpens, » qui a été contraint à faire une manœuvre d'évitement. Le ministère des Affaires étrangères américain a déclaré qu'il « soulevait cette question à un haut niveau hiérarchique élevé du gouvernement chinois. »

La Flotte américaine du Pacifique a publié une déclaration affirmant que le Cowpens « opérait légalement dans les eaux internationales » lorsque le navire de l'ALP s'est approché. Mais le Washington Free Beacon, qui a été le premier à faire un article sur cette confrontation a déclaré que le Cowpens « menait une surveillance du Liaoning, » le porte-avion de l'ALP, qui participait à des exercices dans la zone.

Si Beijing n'a fait aucune déclaration officielle sur l'incident, le général chinois Yin Zhuo a déclaré au People's Daily hier que le croiseur américain naviguait à l'intérieur de la formation de la flotte qui accompagne le Liaoning. Le journal d'Etat chinois Global Times a cité une source anonyme bien informée sur cette confrontation qui a dit que le Cowpens « suivait de près et harcelait la formation du Liaoning » et qu'il « avait effectué des actions offensives » le premier. D'après le journal, les avions de surveillance militaires des États-Unis et du Japon suivaient également de près le Liaoning depuis le début de son voyage le mois dernier.

Si les médias américains et occidentaux accusent la Chine d'avoir fait monter les tensions dans les Mers de Chine du Sud et Orientale, en réalité, ces tensions sont le résultat du vaste renforcement militaire américain dans cette région. Le « pivot » ou « rééquilibrage » militaro-diplomatique américain en direction de l'Asie est conçu pour contenir la Chine, que les États-Unis considèrent comme leur principal rival potentiel dans la région Asie-Pacifique.

La dernière confrontation a eu lieu durant la visite du vice-président américain Joe Biden à Beijing dans un contexte de tensions exacerbées par l'annonce de la Chine en novembre d'une zone de défense aérienne (ZDA) dans les eaux contestées de Mer de Chine orientale. Au cours du même voyage, Biden a visité Séoul et Tokyo et réaffirmé que les États-Unis défendraient le Japon en cas de guerre contre la Chine. Les États-Unis et leurs alliés ont déclaré qu'ils ignoreraient cette zone et ont fait voler des avions dans cette zone à plusieurs reprises.

Les interventions brutales des États-Unis et de leurs alliés dans les exercices maritimes chinois augmentent fortement le risque d'une confrontation ouverte. L'incident impliquant l'USS Cowpens fait suite à un incident en octobre dernier lorsqu'un destroyer japonais était entré dans une zone de tir à munitions réelles dans le Pacifique au cours de l'un des plus grands exercices navals chinois. Le ministère de la Défense chinois avait dénoncé cette manœuvre comme une « provocation dangereuse. »

L'USS Cowpens fait partie d'un groupe de combat attaché au porte-avions USS George Washington, qui a participé à plusieurs exercices en Mer de Chine du Sud au cours des derniers mois. Les États-Unis renforcent leurs liens militaires avec le Vietnam et les Philippines et les soutiennent dans leur conflit territorial avec la Chine en Mer de Chine du Sud. Washington pousse pour obtenir des bases américaines permanentes aux Philippines, pour permettre à plus de 4500 soldats américains d'être stationnés sur des côtes qui font face à la Chine.

Le ministre américain des Affaires étrangères John Kerry a annoncé hier une aide militaire accrue pour le Vietnam, dont cinq patrouilleurs pour les gardes-côtes, pour assurer un « respect effectif du droit dans les eaux territoriales. »

Lors d'une conférence de presse à Hanoi, Kerry a dénoncé la ZDA chinoise, déclarant qu'elle « augmente clairement le risque d'une dangereuse erreur de calcul ou d'un accident, » qui pourrait entraîner un conflit entre le Japon et la Chine. Il a clairement dit que les États-Unis ne feraient rien pour abaisser ce risque, cependant, affirmant que cette zone « n'affectera pas les opérations militaires américaines dans la région. » Il a ajouté : « la Chine devrait s'abstenir d'adopter des actions unilatérales de ce type ailleurs, en particulier en Mer de Chine du Sud. »

La marine américaine affirme son « droit » de patrouiller dans les eaux au large de la côte Sud de la Chine et d'y faire de la surveillance. Washington affirme qu'il a un « intérêt national » à maintenir « la liberté de navigation » dans les voies maritimes de cette mer, qui sont une voie commerciale vitale pour la Chine. Le véritable objectif de la présence militaire américaine dans la région est de s'assurer qu'en cas de conflit elle pourra mettre la Chine à genoux par un blocus naval.

Depuis l'incident du 5 décembre, les appels à une plus grande militarisation se multiplient dans l'élite politique américaine. Le républicain Randy Forbes, président de la sous-commission de la Chambre des députés pour la marine de guerre, a déclaré le 11 décembre qu'une stratégie d'ensemble était nécessaire pour empêcher que la « modernisation navale » de la Chine fasse reculer les États-Unis dans la région Asie-Pacifique ». Des analystes de plusieurs groupes de réflexion stratégiques ont déclaré à la sous-commission que les États-Unis devraient acheter plus de sous-marins d'attaque de type Virginia et faire passer en priorité les missiles anti-navires à long rayon d'action, les drones installés sur des porte-avions et la technologie de défense anti-missile pour contrer la Chine.

L'analyste naval Ronald O'Rourke, du service de recherche du Congrès a listé « les considérations stratégiques américaines par rapport à l'effort de modernisation navale de la Chine. » Parmi celles-ci, il y a le fait « d'empêcher l'émergence d'une hégémonie régionale dans une partie ou l'autre de l'Eurasie » et « préserver l'ordre international dirigé par les États-Unis qui fonctionne depuis la Seconde guerre mondiale. »

Avec l'approche du centenaire du déclenchement de la Première guerre mondiale, un bon nombre de commentateurs ont fait remarquer les similarités alarmantes entre la situation en Asie orientale et celle dans les Balkans qui avait déclenché le conflit il y a 100 ans.

Dans le journal l'Australian en février, l'ex-premier ministre australien Kevin Rudd a prévenu : « Ce ne sont pas des temps ordinaires en Asie orientale. Avec les tensions qui montent suite à des revendications territoriales conflictuelles dans les mers de Chine orientale et du Sud, la région ressemble de plus en plus à une réédition sur mer au 21e siècle des Balkans il y a un siècle – une poudrière sur l'eau. »

Si Rudd en imputait la faute à la Chine, la responsabilité principale revient à l'impérialisme américain, qui transfère des ressources militaires dans la région et encourage ses alliés à adopter une position plus dure contre la Chine pour tenter de maintenir l'hégémonie américaine dans la région Asie-Pacifique. Depuis février, les tensions ne font que monter, créant une poudrière où la moindre erreur pourrait entraîner la guerre.

Par Tom Peters sur www.mondialisation.ca le 19/12/2013

lundi 16 décembre 2013

La Russie en position de détruire le « bouclier anti-missiles » de l’Otan

Selon l'hebdomadaire allemand Bild, la Russie aurait installé une dizaine de batteries de missiles de type Inskander-M à Kaliningrad, territoire enclavé au sein de l'Union européenne.

D'une portée d'environ 500 kilomètres, mais d'une très grande précision, ces missiles –qui ne sont pas tirés depuis des silos, mais par des unités mobiles composées de six camions— sont capables de détruire une partie des installations du « bouclier anti-missiles » installé par l'Otan au cœur de l'Europe. Selon Bild, ils pourraient également frapper Berlin, distant de 527 kilomètres

Article original :« Putin stationiert Raketen für Atomsprengköpfe », par Franz Solms-Laubach, Bild, 14 décembre 2013.

Sur www.voltairenet.org le 15/12/2013

Chang'e 3 et le rover Yutu sont sur la Lune

Près de 40 ans après la dernière mission contrôlée à s'être posée sur la Lune, la sonde soviétique Luna 24 en 1976, la Chine vient d'ouvrir une nouvelle ère de l'exploration robotique lunaire, préambule à des missions habitées. Son rover, qui a quitté la Terre le 1er décembre, s'est posé avec succès le weekend dernier. Il a déjà effectué ses premiers tours de roue.

C'est fait, les Chinois ont atterri sur la Lune. Certes pas à l'endroit où on les attendait, dans Sinus Iridum, mais dans la partie nord de la mer des Pluies, dans une région située au sud-ouest des monts Droits (Montes Recti). L'atterrisseur chinois s'est posé sur la Lune samedi 14 décembre à 14 h 13 heure française. Un peu plus de sept heures plus tard, à 21 h 40, le rover Yutu (lapin de jade en français), pesant 120 kg, est descendu de sa plateforme et a commencé à rouler.

La dernière mission destinée à toucher le sol lunaire était celle la sonde indienne Chandrayaan-1, qui a lancé l'impacteur MIP (Moon Impact Probe) en octobre 2008. Quant au dernier atterrissage en douceur sur le sol sélène, il remonte au 18 août 1976. Ce jour-là, la sonde soviétique Luna 24 se posait pour un séjour de quatre jours avant de décoller pour ramener sur Terre un peu de roche lunaire. Quant à la dernière fois que l'on a roulé sur la Lune, c'était le 13 décembre 1972, voilà 41 ans presque jour pour jour. L'astronaute de la Nasa Eugene Cernan et le géologue Harrison Schmitt effectuent alors la troisième et dernière sortie extravéhiculaire de la mission Apollo 17 dans la vallée de Taurus-Littrow, à bord d'un rover lunaire.

Le rover et l'atterrisseur de la mission Chang'e 3 se sont mutuellement photographiés à leur arrivée sur la Lune, ce weekend. © CNSA

Les missions Chang'e pour ramener des échantillons lunaires sur Terre

La descente et l'atterrissage n'ont pas connu de problème, signant un succès technologie pour l'industrie spatiale. Malgré son isolement et les restrictions américaines à l'export sur les produits de haute technologie, la Chine bénéficie tout de même d'une quarantaine d'années d'avancées technologiques par rapport aux dernières missions lunaires de surface. Autrement dit, le retour scientifique de cette mission pourrait être très significatif. Alors que le rover devrait fonctionner plusieurs mois (on parle d'une durée de vie d'un trimestre), l'atterrisseur est conçu pour fonctionner pendant au moins deux ans.

Après Chang'e 3 sont prévues deux autres missions qui ont pour but de rapporter des échantillons lunaires sur la Terre. Chang'e 4 sera assez similaire à la mission qui vient de se poser. La mission de ce rover sera cependant bien plus longue, de façon à étendre les possibilités d'exploration de la zone d'atterrissage. L'engin devrait tester des technologies nécessaires à la récupération d'échantillons lunaires et à leur envoi sur Terre. La tâche de rapporter ces échantillons sera confiée à Chang'e 5 d'ici à la fin de cette décennie.

Après cette étape débutera un programme d'infrastructures lunaires robotisées, prélude au projet lunaire habité que l'agence spatiale chinoise, la CNSA, a dévoilé début 2012 dans son livre blanc des ambitions et priorités spatiales pour la période 2012-2016. Seul regret, l'absence de politique de communication digne de son nom, qui contraint les journalistes à utiliser le conditionnel. En effet, les Chinois demeurent très discrets sur les scénarios et les feuilles de route de leurs programmes spatiaux.

Par Rémi Decourt sur www.future-sciences.com le 16/12/2013

mercredi 11 décembre 2013

Kazakhstan : le bilan de ses années d'indépendance est positif

Une date clé au Kazakhstan est célébrée chaque année le 16 Décembre. Elle n'a pas été choisi au hasard. En ce jour de 1991, le Soviet suprême du Kazakhstan a adopté la loi sur "l'indépendance et la souveraineté de la République". Après l'effondrement de l'URSS, la République socialiste soviétique kazakhe est devenue la dernière de l'Union à proclamer sa souveraineté.

Pendant les années d'indépendance de la République du Kazakhstan, l'Etat a subi d'importantes transformations. Le Kazakhstan est devenu un pays leader dans la CEI et les pays d'Europe orientale pour attirer les investissements étrangers. Il a également été réalisé d'importantes réformes dans la sphère sociale et sur les retraites. Le Kazakhstan a volontairement renoncé à l'utilisation d'armes nucléaires sur son territoire et est devenu un pays exempt d'armes nucléaires.

Plus de 120 pays ont officiellement reconnu et établi des relations diplomatiques avec la République du Kazakhstan. Aujourd'hui, le Kazakhstan est un membre actif et à part entière de l'ONU, et a renforcé sa coopération avec la quasi-totalité des organisations internationales de premier plan. Le Kazakhstan a signé plus de 40 accords multilatéraux et bilatéraux et 700 contrats. Son parcours est irréprochable.

En raison de l'accomplissement réussi des tâches définies par le Président Nursultan Nazarbayev dans sa stratégie " Kazakhstan 2030", en 2012 le Kazakhstan a figuré parmi les 50 pays les plus développés du monde. Depuis, la République du Kazakhstan s'est engagé dans la stratégie à long terme "Kazakhstan 2050", dont l'objectif principal est de hisser le Kazakhstan parmi les trente pays les plus développés. Malgré l'impact négatif de la crise mondiale en 2012, le PIB du Kazakhstan a augmenté de 7,5%. Le volume du PIB par habitant a dépassé 12.500 $, tandis qu'en 1994 ce chiffre était de seulement 700 $.

Contrairement à d'autres pays de la CEI, le Kazakhstan a réussi à éviter les conflits ethniques et religieux. Les groupes ethniques et les confessions de la société kazakhe ne sont pas perçus comme un inconvénient mais comme un avantage.
Aujourd'hui dans le monde moderne, la République du Kazakhstan est considérée comme un état eurasiatique, qui déterminent en grande partie l'avenir de l'Asie centrale. Cela suppose un développement de sa responsabilité et une position active de sa politique étrangère relative aux questions régionales et mondiales.

Actuellement, le monde n'a pas encore surmonté la crise économique. Mais grâce à l'adoption de mesures de stabilisation proposées par le Président, le Kazakhstan a réussi à assurer la stabilité de l'économie kazakhstanaise en améliorant les mécanismes de prévention des situations d'urgence dans le système financier. Aucune banque kazakhstanaise n'a fait défaut à ses obligations.

En outre, comme indiqué par le Président du Kazakhstan, Nursultan Nazarbayev, le gouvernement kazakhstanais prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité alimentaire du pays, via des fonds de stabilisation qui ont été créés pour les biens de première nécessité. Dans des conditions défavorables, ces fonds devront garantir à toute la population du Kazakhstan un approvisionnement en nourriture pour au moins trois mois. Parmi les mesures importantes de stabilisation se trouvent le soutien financier aux petites et moyennes entreprises par les banques commerciales, les aides d'État pour la formation d'une infrastructure de l'innovation, la simplification des procédures douanières et bien plus encore.

Grâce à ces mesures qui ont été prises à temps et la coordination des institutions économiques et financières, le développement du pays se fera selon le programme prévu. En outre, contrairement à d'autres Etats dans lesquels la production baisse encore, celle du Kazakhstan montre en général une croissance régulière.

Cependant, malgré le développement dynamique du Kazakhstan dans tous les secteurs de l'économie, on ne peut pas dire que tous les problèmes urgents ont été résolus, mais un travail ciblé dans ce domaine est en cours. En particulier, chacun des programmes de l'Etat existants au Kazakhstan est conçu pour couvrir et résoudre des problèmes spécifiques dans tous les secteurs de la vie dans le pays.

Le président de la
République du Kazakhstan a souligné à plusieurs reprises que la tâche relative au renforcement de l'État, de la stabilité et du contrôle est impossible sans le développement de la démocratie. Le pays continue un travail de réforme de la constitution initié en 2007. Il comprend un éventail assez large de mesures, comprenant le transfert de certains pouvoirs du président au Parlement, le renforcement du rôle l'Assemblée du Peuple du Kazakhstan, les élections de la chambre basse par un système proportionnel, les règles de formation d'un gouvernement basé sur une majorité parlementaire, le renforcement des organes représentatifs locaux. Le rôle de l'Assemblée du Peuple du Kazakhstan, une institution publique tout à fait unique, est particulier. Son statut a été récemment élargi. Maintenant que tous les actes législatifs ont été adoptés par le Parlement de la République, l'Assemblée du Peuple dispose de compétences supplémentaires pour répondre aux critères d'harmonie interethnique, de tolérance et d'égalité.

La réforme constitutionnelle résout les problèmes de développement du système politique conformément aux intérêts stratégiques de la République du Kazakhstan. En 2010, la nomination du Kazakhstan à la Présidence de l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe a objectivement contribué à la démocratisation du pays. Il s'agit principalement de la mise en œuvre d'une société civile active et efficace, de la mise en œuvre rapide de la réforme de l'administration locale, de la police et du système judiciaire.

La Politique étrangère équilibrée du Kazakhstan est la clé de la coopération mutuellement bénéfique avec les principaux «acteurs» du monde, la
Russie, la Chine, les États-Unis et l'Union européenne. Le Kazakhstan est devenu un partenaire clé dans le renforcement de la zone de sécurité et de stabilité en Eurasie, l'une des forces motrices du dialogue mondial, interculturel et inter-civilisationnel. Bien entendu, ce n'est pas un hasard si le Kazakhstan est devenu dans le monde, le point névralgique du Congrès des dirigeants des religions mondiales et traditionnelles. Ceci et beaucoup plus, est une réelle confirmation que pendant ses années d'indépendance, sur un territoire où coexistent les représentants de plus d'une centaine de groupes ethniques et de multiples croyances, le Kazakhstan a acquis une expérience considérable dans le développement de la tolérance ethnique et religieuse, qui aujourd'hui, n'est pas seulement la norme de la culture politique de la société kazakhstanaise, mais aussi une partie intégrante de la politique publique.

Ainsi aujourd'hui, il est possible d'affirmer que le Kazakhstan est un pays où l'Etat assume sa responsabilité envers ses citoyens, eux-mêmes à leur tour responsables des valeurs et des intérêts nationaux de la société tout entière. Au Kazakhstan moderne, tout citoyen a toutes les chances de réussir à construire une vie prospère.

La Chine produit son or à au moins 2000 $/once

Le gestionnaire de fonds Stephen Leeb expliquait aujourd’hui à King World News que la Chine produit de l’or au coût de 2000 à 2500 dollars par once malgré les prix actuels des contrats à terme, parce qu’elle s’attend à ce que son prix grimpe de manière significative.

Un extrait de cet entretien est disponible ici : http://kingworldnews.com/kingworldnews/KWN_Da...2013/12/5_Ch...

Sur www.24hgold.com le 11/12/2013

mercredi 4 décembre 2013

Devises : quand le yuan dépasse l'euro dans les financements commerciaux...

Tout un symbole !... Le yuan chinois vient de devenir la 2ème monnaie mondiale de financement des transactions commerciales, derrière le dollar. La monnaie chinoise a ainsi dépassé pour la première fois l'euro en octobre, selon l'association bancaire SWIFT (Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication), basée en Belgique. Le yuan s'est taillé une part de 8,66% des lettres de crédit et des paiements en octobre, contre 6,64% pour l'euro et un écrasant 81,1% pour le dollar, a indiqué Swift.

Il y un peu moins de deux ans, en janvier 2012, la part du yuan dans le financement du commerce mondial ne dépassait pas 1,9% et celle de l'euro atteignait encore 7,9%. Les pays ayant réalisé le plus gros montant de transactions en yuans sont Hong Kong, Singapour, et l'Australie, mais aussi l'Allemagne.

Cependant, malgré son essor dans les financements commerciaux, le yuan reste classé au 12ème rang mondial dans les échanges financiers mondiaux (incluant tous les échanges financiers), une situation liée notamment au fait que la monnaie chinoise n'est pas encore convertible.

Sur www.boursier.com le 03/12/2013

La fin de la relation entre les Etats-Unis et l'Arabie Saoudite

L'Arabie Saoudite a décidé le mois dernier de mettre fin à 80 longues années de coopération avec les Etats-Unis. Le gouvernement Saoudien se dit en colère de constater qu'Obama n'ait pas attaqué la Syrie, et qu'il n'ait pas envoyé des armes aux rebelles Syriens pour les aider à renverser le gouvernement d'Assad. L'Arabie Saoudite est très investie dans le conflit Syrien et envoie déjà des armements et des financements aux rebelles du pays.

Ce sont en revanche les récentes ouvertures diplomatiques entre les Etats-Unis et l'Iran qui ont rendu les Saoudiens fous furieux. L'Arabie Saoudite est opposée au gouvernement Iranien et a fait du lobbying auprès du Congrès des Etats-Unis pour maintenir les sanctions imposées à l'Iran. Comme Israël, les Saoudiens sont inquiets par une relation diplomatique entre les Etats-Unis et l'Iran.

Cette nouvelle pression sur les relations Américano-Saoudiennes survient au moment du quarantième anniversaire de l'embargo de pétrole Arabe imposé aux Etats-Unis pour avoir soutenu Israël lors de la guerre du Kippour en 1973. A l'époque, l'embargo a causé quelques problèmes aux Américains, dont des pénuries de carburant et des files d'attente interminables aux stations essence. Un nouvel embargo de ce type n'aurait aujourd'hui pas les mêmes effets sur l'économie des Etats-Unis. Bien qu'une nouvelle situation de ce type ne soit certes pas désirée, nous ne sommes plus dans les années 1970, et le pétrole n'est plus une ressource détenue uniquement par les Arabes.

Pourquoi l'Arabie Saoudite insiste-t-elle à ce que les Etats-Unis partent au combat ? Les Saoudiens sont opposés aux gouvernements Syrien et Iranien et s'attendent à ce que les Etats-Unis les attaquent. Il s'agit de leur voisinage direct, pourquoi les Saoudiens ne combattent-ils pas leurs propres guerres ? Israël partage la position de l'Arabie Saoudite dans la région : il tente depuis des années de renverser Assad en Syrie, et son gouvernement discute sans cesse la possibilité de faire la guerre à l'Iran. Ils sont du même côté. Pourquoi tentent-ils d'impliquer les Etats-Unis ?

Les Etats-Unis ont des accords tacites avec l'Arabie Saoudite et Israël qui les maintiennent impliqués militairement au Proche-Orient. Mais c'est quand les Etats-Unis se retrouvent trop impliqués qu'ils deviennent les vrais perdants – et notamment les contribuables Américains, qui sont forcés de financer cet empire militaire global. La garantie apportée par les Etats-Unis à l'Arabie Saoudite et Israël est aussi un danger moral : il y a très peu de chances que ces pays cherchent un jour à rétablir la paix dans la région parce que les Etats-Unis soutiennent leur comportement téméraire. Il s'agit d'une relation malsaine qui doit prendre fin.

Si l'Arabie Saoudite et Israël sont si déterminés à étendre leur influence sur la région et ont des objectifs identiques, pourquoi ne travaillent-ils pas ensemble à la stabilisation de la région sans avoir recours au soutien es Etats-Unis ? Ne vaudrait-il pas mieux pour eux de coopérer et de laisser les Etats-Unis hors de tout cela ?

L'un des objectifs d'Oussama Ben Laden était de causer la banqueroute des Etats-Unis en les entraînant dans des conflits interminables au Proche-Orient et en Asie du Sud. Malheureusement, même mort, il continue de parvenir à ses fins. Les Etats-Unis devraient–ils l'aider ? Si l'Arabie Saoudite veut mettre fin à sa relation profonde et malsaine avec les Etats-Unis, nous devons accueillir sa décision à bras ouverts. Les Etats-Unis pourront enfin de tourner vers la paix plutôt que de continuer de couler sous les alliances.

Par Ron Paul sur www.24hgold.com le 03/12/2013
Ron Paul est membre du Congrès Américain, où il représente le 14° District du Texas, et a la réputation d'être un des principaux défenseur des libertés. Il est l'avocat à Washington d'un gouvernent limité, d'une fiscalité très faible, de marchés libres, et d'un retour à des pratiques monétaires saines fondées sur une monnaie gagée sur un actif réel. Il fut candidat à l'élection présidentielle américaine de 2008 (http://www.ronpaul.org/)