lundi 15 décembre 2014

Le modèle sociétal de Nursultan Nazarbaïev est une réussite.

À la mi-décembre, la République du Kazakhstan célèbre le 23e anniversaire de son indépendance. Dans les années qui ont suivi l'effondrement de l’URSS, grâce à ses réformes sociales et économiques réussies, le Kazakhstan est devenu un des leader de l'ex-Union soviétique, tout en gagnant la confiance de la communauté internationale. En outre aujourd'hui, les initiatives du Kazakhstan  trouvent un écho positif et des applications pratiques.
 
A cette époque, la richesse du pays était essentiellement agroalimentaire et minérale. Avec les régions agricoles de l'Ukraine et de la Russie, le pays a fortement augmenté la surface de ses champs de blé. Mais comparée aux pays voisins, la qualité du blé kazakh était bien supérieur.

Le deuxième don hérité par le Kazakhstan est le pétrole et le gaz dont le sous-sol est riche. Dans la première décennie de la souveraineté du Kazakhstan, sont venu travailler beaucoup d’entreprises pétrolières connues mondialement : Total, Chevron, ENI, Agip, BP et bien d'autres. Comme le souligne les investisseurs aujourd'hui, le Kazakhstan a non seulement permis des opportunités prometteuses de production d'hydrocarbures, mais aussi garanti la stabilité du système politique.
 
Noursoultan Nazarbaïev, son premier président, a joué un rôle clé dans le développement du Kazakhstan en tant que nation. Pendant 23 ans, il a non seulement réussi à présenter le pays partout dans le monde, mais aussi à créer du Kazakhstan, l’image d’une nation éprise de paix, guidée par la formule "Partenaire pour la paix".

Le Kazakhstan a été à l’origine d’une initiative importante pour établir un dialogue entre les religions. Depuis 2003, le pays a organisé le Congrès des religions mondiales et traditionnelles. Autour d’une table de négociation se retrouvent des représentants de presque toutes les religions pour trouver des mécanismes d'interactions pacifiques entre les religions.
 
Au fil des ans, le Kazakhstan a rencontré des succès très impressionnants dans la sphère économique. Aujourd'hui, la République est le leader en termes de qualité de ses réformes économiques dans le pays. La République du Kazakhstan est parmi les 50 pays les plus compétitifs du monde. Le climat d'investissement est évalué comme très élevé.

Dans les années 2000, le Kazakhstan a adopté l'expérience norvégienne en créant un fonds national de stabilisation alimenté par tous les profits de la vente du pétrole.
Grâce à ce Fonds, le Kazakhstan a formé une nouvelle stratégie de croissance durant la période de crise. Elle a été formulée et annoncée au début d’octobre de cette année et concerne l'utilisation du Fonds pour la construction et le développement de l'infrastructure du pays.
 
Mais la principale réalisation du Kazakhstan est un modèle unique de tolérance, construit dans le pays depuis l'indépendance.
Aujourd'hui, le Kazakhstan recueille environ 140 groupes ethniques. Le Kazakhstan est un des rares pays de l'ancienne Union soviétique, qui depuis 23 ans sur son territoire, n'a eu aucun conflit ethnique ni religieux. "Le modèle de Nursultan Nazarbayev" a même fait l’objet d’une session spéciale des Nations Unies, et cité comme exemple de construction d'interactions entre différents groupes ethniques sur un même territoire. En plus de la capacité à développer une conscience nationale basée sur la nationalité Kazakhe, ce modèle a développé la conscience d'autres nationalités vivant dans le pays.
 
Le Kazakhstan a créé une organisation unique en son genre, l'Assemblée du peuple du Kazakhstan. Elle rassemble les représentants des centres culturels de toutes les nationalités du pays. 9 personnes sont désignées par l'Assemblée pour siéger au parlement. Elles sont nommées par les membres du parlement par décret présidentiel. A l’instar des élection législatives, une rotation de ces représentants est pratiquée afin d’assurer la représentation des intérêts de tous les groupes ethniques au Parlement (quels que soient les préférences politiques de l'électorat).
 
Le Kazakhstan a choisi la voie de la «prospérité économique», indépendamment de considérations politiques. En fait, c’est ce qui le guide dans ses initiatives d'intégration. L’idée de créer l'Union douanière entre la Russie, le Kazakhstan et la Biélorussie revient à Astana. Le Kazakhstan est également l'auteur de la transformation de cette union en Union économique eurasienne. Cette association d'intégration doit amener ces pays à un nouveau niveau de coopération mutuelle, tout en préservant la souveraineté nationale. La principale mission de l'Union est le bien-être des citoyens des pays participants et leur émancipation dans une position de premier plan dans l'économie mondiale.
 
En 23 ans, le Kazakhstan a obtenu les résultats les plus aboutis dans toutes les catégories au sein de l'ancienne Union soviétique. Sa politique multivectorielle lui permet de maintenir des relations harmonieuses avec tous les pays, indépendamment de leur «appartenance politique».

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