samedi 30 mai 2015
Mer de Chine méridionale: les critiques américaines rejetées
mercredi 27 mai 2015
Succès du Forum économique d'Astana 2015
Le dictateur turkmène très à cheval sur le culte de la personnalité
Chine: charte pour la Banque régionale d'Asie
Migrants: les États-Unis prêts à aider l'Asie
Les Etats-Unis, très critiques ces derniers jours contre Jakarta et Kuala Lumpur qui avaient repoussé des embarcations de naufragés, ont cette fois "salué la décision de la Malaisie, de l'Indonésie et de la Thaïlande de (...) fournir une aide humanitaire et l'accueil aux 7.000 migrants vulnérables naufragés en mer en Asie du sud-est", a ajouté la porte-parole.
La Malaisie et l'Indonésie ont fait volte-face mercredi et annoncé qu'elles ne refouleraient plus les bateaux de migrants qui fuient la misère et les persécutions, au moment où des centaines d'entre eux étaient à nouveau secourus par des pêcheurs indonésiens.
Bangkok, Jakarta et Kuala Lumpur ont certes accueilli environ 3.000 naufragés en quelques jours mais ont aussi refoulé plusieurs bateaux, s'attirant les foudres des Nations unies, d'organisations non gouvernementales et de Washington.
mercredi 20 mai 2015
La Malaisie et l’Indonésie ne refouleront plus les boat people rohingyas
Non, la Corée du Nord n'a pas miniaturisé des armes nucléaires, selon les Etats-Unis
La CDN, la plus haute instance militaire du pays qui est présidée par le numéro un Kim Jong-Un a également critiqué les Etats-Unis pour avoir condamné ce qui a été présenté par Pyongyang comme un tir d'essai réussi d'un missile balistique depuis un sous-marin (MSBS), en violation des résolutions de l'ONU.
dimanche 17 mai 2015
Le congrès des religions à Astana, clé pour une solution durable vers un monde pacifié
Mais nous sommes à présent dans une ère de mondialisation rapide, où la politique, dernière vision de l'ordre mondial est universellement liée à la religion. Sans compréhension collective et sans initiatives de politiques publiques, les processus d'intégration culturelle perdent leur pertinence.
Ces dernières décennies, nous voyons à quel point l'humanité a besoin d'une réflexion profonde sur les événements d’aujourd’hui. En même temps, dans ce processus complexe, le rôle des chefs des religions mondiales et traditionnelles est plus important.
Le dialogue interethnique et interconfessionnel est un impératif. La religion est en train de vivre une fracture historique. Parler de la relation entre la politique et la religion signifie en substance de discuter en particulier, du domaine important des relations diversifiées entre l'individu et la société. D'une part, chacun se pose toujours des questions parmi les plus intimes sur ses croyances personnelles, les convictions et la conscience. D'autre part, elles révèlent inévitablement les caractéristiques qualitatives de la société, du système politique et de sa capacité à garantir les droits démocratiques de ses citoyens afin d'éliminer toutes violences légales dont celles pratiquées contre leurs convictions, portant atteinte aux intérêts de l'individu et des masses, par n’importe quelle utilisation des croyances et convictions personnelles au détriment de leurs porteurs et du progrès social. Ce sont les vrais principes de la démocratie et de l'humanisme de la société.
Le dialogue entre les civilisations peut éviter les malentendus et les contradictions dans la conscience publique. En 2003 à Astana, le premier Congrès des religions mondiales et traditionnelles a montré que cette initiative du président kazakh Noursoultan Nazarbaïev a rencontré l'intérêt et le soutien de la communauté internationale. A ce congrès, il a été clairement défini où se termine la sphère religieuse et où commencent les intérêts et intrigues politiques. Il a été prouvé que les terroristes se cachent derrière un masque religieux. Nous avons appris à distinguer les vrais croyants des fanatiques radicaux, qui sont des marionnettes de la politique. Nous avons appris comment naviguer dans le domaine de l'information, laquelle malheureusement, identifie très souvent les actes terroristes à des manifestations extrémistes de la religion.
Cette année aura lieu à Astana, le cinquième congrès des religions mondiales qui est devenu traditionnel et qui n’a jamais été aussi nécessaire dans l'actualité d’aujourd’hui. Après tout, la communauté mondiale a été confrontée à de nouveaux défis et menaces sur la carte politique mondiale. Il y a eu des changements importants, de fréquents conflits locaux pour des motifs religieux, et bien d'autres, qui devraient être mis en lumière afin de rechercher une solution optimale.
Le thème principal du congrès à venir est : "Le dialogue des chefs religieux et des politiciens au nom de la paix et du développement". Ce prochain congrès réunira un nombre record de délégués. De nombreux dignitaires religieux et personnalités publiques ont confirmé leur participation. Cela reflète le prestige croissant de l'événement et d'Astana comme l'une des principales plates-formes dans le monde pour résoudre les problèmes pressants.
On ne peut pas parler du congrès sans se rappeler les paroles du président du Kazakhstan, Noursoultan Nazarbaïev, disant que « l'avenir de notre planète ne devrait pas être un choc des civilisations, mais une coopération des religions."
Lors du Forum économique d'Astana en 2014, le leader kazakh a déclaré : "Tout récemment, on a recommencé à parler de choc des civilisations, en disant que l'Est est l'Est, et l'Ouest est l'Ouest, et qu'ils ne se rencontreront jamais. C'est une mauvaise approche ! Nous sommes tous des êtres humains sur cette terre. C'est au mal que les religions doivent faire face. Dès le premier congrès des dirigeants des religions mondiales et traditionnelles à Astana, je fus témoin du fait que des leaders religieux, le mollah iranien et le rabbin d'Israël se saluèrent, parlèrent, parlèrent ... ".
En résumé, nous pouvons ajouter que les organisateurs sont confiants dans le fait qu'à Astana un schéma similaire se répète : nous verrons à nouveau les représentants de différentes confessions résoudre pacifiquement par le dialogue, les problèmes pressants de l'humanité afin de préserver la paix et la tranquillité dans le monde.
vendredi 15 mai 2015
Asie du Sud-Est : Ban Ki-moon préoccupé par le sort des milliers de migrants coincés en mer
Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'est dit jeudi préoccupé par l'évolution de la crise dans la mer d'Andaman et le détroit de Malacca, en Asie du Sud-Est, où des milliers de personnes seraient bloquées sur des bateaux de passeurs.
M. Ban "est alarmé par les informations selon lesquelles certains pays refuseraient l'entrée aux bateaux transportant des réfugiés et des migrants", a dit son porte-parole dans une déclaration à la presse.
"Le Secrétaire général exhorte les gouvernements à veiller à ce que l'obligation de sauvetage en mer soit respectée et que l'interdiction du refoulement soit maintenue. Il exhorte également les gouvernements à faciliter un débarquement rapide et à garder leurs frontières et leurs ports ouverts afin d'aider les personnes vulnérables qui sont dans le besoin", a-t-il ajouté.
Le Secrétaire général a pris note des efforts déployés pour organiser un sommet régional et a demandé à tous les dirigeants de l'Asie du Sud-Est d'intensifier leurs efforts individuels et collectifs pour remédier à cette situation préoccupante et lutter contre les causes profondes, qui sont souvent liées à des violations des droits de l'homme, selon la déclaration.
À cet égard, il a rappelé aux États leurs obligations en vertu du droit international et souligné la nécessité d'une réponse efficace, prévisible, rapide et fondée sur les droits.
Mercredi, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) s'était dit extrêmement alarmé par des informations faisant état de refoulements de bateaux par l'Indonésie et la Malaisie. Ces bateaux transportaient des personnes vulnérables du Myanmar et du Bangladesh.
Selon l'agence onusienne, la situation actuelle souligne la nécessité de mettre en œuvre d'urgence une coopération régionale pour répondre au problème des mouvements maritimes irréguliers.
Sur french.peopledaily.com.cn le 15/05/2015
mercredi 13 mai 2015
En Corée du Nord, un ministre exécuté au canon pour une sieste «blasphématoire»
Hyon Yong-chol, le ministre de la Défense, était l'un des hommes les plus puissants de la dictature nord-coréenne.
Selon ce rapport, le décompte des hauts responsables nord-coréens fusillés s'élève à 3 en 2012, puis 30 en 2013, et 31 en 2014. Il y en a également eu 8 depuis le début de 2015 et si l'on tient compte des citoyens "ordinaires" exécutés, ce sont 15 personnes de plus qui ont perdu la vie.
Toujours selon le NIS, «les gens liés aux exécutés et les membres de leur famille doivent se présenter sur la scène d'exécution et un canon antiaérien doté de quatre canons de 14,5 mm est utilisé." Dans certains cas "un lance-flammes a été utilisé pour brûler des corps".
Enfin, selon un autre rapport, des chars seraient aussi utilisés pour "éliminer les traces avec des chenilles" et les personnes présentes "ont interdiction d'incliner la tête et de verser des larmes". Elles seraient aussi forcées d'écrire noir sur blanc un avis blâmant le condamné.