Maljeureusement, le bilan des victimes ne fait que s'alourdir au fil des heures. Et désormais avec une quarantaine de morts et plus d'un millier de blessés on est bien loin des 4 victimes annoncées juste après la secousse.
De nombreuses victimes étaient dans la ville de Chautara (cité proche de l'épicentre du tremblement de terre, localisé par l'institut de veille géologique américain USGS) au moment du séisme.
"Des immeubles effondrés à Chautara... Des corps sont retirés des décombres", expliquait peu de temps après la catastrophe l'Organisation pour les migrations des Nations unies (OIM).
Mais Chautara n'est pas la seule ville sinistrée dans cette région de Sindhupalchowk, frontalière du Tibet, où trois gros glissements de terrain se sont aussi produits. Parmi la trentaine de morts, une partie se trouvaient à l'est de Katmandou : 19 morts au moins dans le district de Ramechhap et 8 dans celui de Dolakha.
Et selon le Nepali Times, des victimes étaient aussi à déplorer dans trois quartiers de Katmandou.
Au total, selon le gouvernement pas moins de 26 districts ont été touchés par le séisme.
L'épicentre non loin de la frontière chinoise
Les images postées sur Twitter par le correspondant sur place de ChannelNewsAsia montrent finalement des personnes relativement calmes après un moment de panique sur le tarmac de l'aéroport de Katmandou qui a été fermé par les autorités pendant quelques heures.
L'épicentre de ce nouveau tremblement de terre se situe à la frontière avec la Chine, à environ 83 kilomètres à l'est de Katmandou, selon l'USGS. La secousse a également été ressentie dans le nord de l'Inde, en particulier à New Delhi, où les immeubles ont tremblé et les employés ont quitté leurs bureaux, mais aussi dans les Etats de l'Uttar Pradesh et du Bihar.
Par Claude Fouquet sur www.lesechos.fr le 12/05/2015
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