dimanche 17 mai 2015

Le congrès des religions à Astana, clé pour une solution durable vers un monde pacifié

La Religion est un phénomène progressif. Le pilier de la religion est la moralité. Par conséquent, en tant que phénomène culturel et historique, la religion a été pertinente dans toutes les époques. La question de l'existence humaine est ancienne, mais cet ancien sujet religieux troublent toujours l’époque contemporaine, et il est certain que la religion sera le centre de l'attention des générations futures.

Mais nous sommes à présent dans une ère de mondialisation rapide, où la politique, dernière vision de l'ordre mondial est universellement liée à la religion. Sans compréhension collective et sans initiatives de politiques publiques, les processus d'intégration culturelle perdent leur pertinence.

Ces dernières décennies, nous voyons à quel point l'humanité a besoin d'une réflexion profonde sur les événements d’aujourd’hui. En même temps, dans ce processus complexe, le rôle des chefs des religions mondiales et traditionnelles est plus important.

Le dialogue interethnique et interconfessionnel est un impératif. La religion est en train de vivre une fracture historique. Parler de la relation entre la politique et la religion signifie en substance de discuter en particulier, du domaine important des relations diversifiées entre l'individu et la société. D'une part, chacun se pose toujours des questions parmi les plus intimes sur ses croyances personnelles, les convictions et la conscience. D'autre part, elles révèlent inévitablement les caractéristiques qualitatives de la société, du système politique et de sa capacité à garantir les droits démocratiques de ses citoyens afin d'éliminer toutes violences légales dont celles pratiquées contre leurs convictions, portant atteinte aux intérêts de l'individu et des masses, par n’importe quelle utilisation des croyances et convictions personnelles au détriment de leurs porteurs et du progrès social. Ce sont les vrais principes de la démocratie et de l'humanisme de la société.

Le dialogue entre les civilisations peut éviter les malentendus et les contradictions dans la conscience publique. En 2003 à Astana, le premier Congrès des religions mondiales et traditionnelles a montré que cette initiative du président kazakh Noursoultan Nazarbaïev a rencontré l'intérêt et le soutien de la communauté internationale. A ce congrès, il a été clairement défini où se termine la sphère religieuse et où commencent les intérêts et intrigues politiques. Il a été prouvé que les terroristes se cachent derrière un masque religieux. Nous avons appris à distinguer les vrais croyants des fanatiques radicaux, qui sont des marionnettes de la politique. Nous avons appris comment naviguer dans le domaine de l'information, laquelle malheureusement, identifie très souvent les actes terroristes à des manifestations extrémistes de la religion.

Cette année aura lieu à Astana, le cinquième congrès des religions mondiales qui est devenu traditionnel et qui n’a jamais été aussi nécessaire dans l'actualité d’aujourd’hui. Après tout, la communauté mondiale a été confrontée à de nouveaux défis et menaces sur la carte politique mondiale. Il y a eu des changements importants, de fréquents conflits locaux pour des motifs religieux, et bien d'autres, qui devraient être mis en lumière afin de rechercher une solution optimale.

Le thème principal du congrès à venir est : "Le dialogue des chefs religieux et des politiciens au nom de la paix et du développement". Ce prochain congrès réunira un nombre record de délégués. De nombreux dignitaires religieux et personnalités publiques ont confirmé leur participation. Cela reflète le prestige croissant de l'événement et d'Astana comme l'une des principales plates-formes dans le monde pour résoudre les problèmes pressants.

On ne peut pas parler du congrès sans se rappeler les paroles du président du Kazakhstan, Noursoultan Nazarbaïev, disant que « l'avenir de notre planète ne devrait pas être un choc des civilisations, mais une coopération des religions."

Lors du Forum économique d'Astana en 2014, le leader kazakh a déclaré : "Tout récemment, on a recommencé à parler de choc des civilisations, en disant que l'Est est l'Est, et l'Ouest est l'Ouest, et qu'ils ne se rencontreront jamais. C'est une mauvaise approche ! Nous sommes tous des êtres humains sur cette terre. C'est au mal que les religions doivent faire face. Dès le premier congrès des dirigeants des religions mondiales et traditionnelles à Astana, je fus témoin du fait que des leaders religieux, le mollah iranien et le rabbin d'Israël se saluèrent, parlèrent, parlèrent ... ".

En résumé, nous pouvons ajouter que les organisateurs sont confiants dans le fait qu'à Astana un schéma similaire se répète : nous verrons à nouveau les représentants de différentes confessions résoudre pacifiquement par le dialogue, les problèmes pressants de l'humanité afin de préserver la paix et la tranquillité dans le monde.

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