jeudi 27 mars 2014

Le Kazakhstan brigue un siège au Conseil de sécurité de l'ONU

Le gouvernement kazakhstanais a annoncé sa candidature pour un siège non permanent au Conseil de sécurité des Nations Unies (Conseil de sécurité) pour 2017-2018. Le pays, d'abord désigné comme candidat, a prévu de se lancer en campagne en conformité avec les principes de la rotation géographique juste et équitable et d'une représentation adéquate au sein du Conseil de tous les États membres.

Le président du Kazakhstan, Noursoultan Nazarbaïev, a déclaré que les élections au Conseil de sécurité des Nations unies sont une politique étrangère prioritaire du Kazakhstan pour les trois prochaines années.

Le Kazakhstan engage les États membres, d'appuyer et de contribuer de façon responsable à la promotion de la paix internationale, la sécurité, les droits de l'homme, l'Etat de droit et le développement durable.

La position du Kazakhstan sur les questions clés :

Conseil de sécurité

Le Kazakhstan a l'intention de participer activement à l'examen de l'ensemble du programme du Conseil de sécurité, y compris les questions de non-prolifération, la prévention des conflits et la reconstruction post-conflit.

Il soutient divers mandats de missions de maintien de la paix, en mettant l'accent sur la préservation de la paix dans les pays déchirés par la guerre et leur réintégration dans les structures régionales et internationales.

Il soutient le processus de réforme du Conseil visant à améliorer ses méthodes de travail afin de le transformer en un organe plus représentatif, responsable et transparent qui peut traiter efficacement l'ensemble des défis et des menaces auquel le monde est confronté aujourd'hui.

Ce pays attache une grande importance à l'utilisation efficace des sanctions du Conseil de sécurité de l'ONU, qui sont parmi les outils les plus importants de la prévention. Le Kazakhstan soutient les mesures visant à améliorer l'efficacité des sanctions du Conseil tout en réduisant leurs conséquences humanitaires négatives.

Le Kazakhstan n'appuie la position de l'usage de la force et de la coercition que dans des cas extrêmes et dans le seul but d'assurer la paix en conformité avec les dispositions de la Charte des Nations Unies.

Maintien de la paix

Le Kazakhstan est un partisan actif des opérations de maintien de la paix des Nations Unies. Le pays a une position claire statuant que les opérations de maintien de la paix ne doivent être effectuées que conformément aux résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU en stricte conformité avec le droit international. Le Kazakhstan a l'intention d'augmenter significativement sa contribution aux efforts déployés par le Département des opérations de maintien de la paix et le Département des affaires politiques. Le bataillon Kazakhstanais de maintien de la paix "KAZBAT" a participé à des opérations de déminage en Irak. Les officiers kazakhstanais sont impliqués en qualité d'observateurs militaires dans plusieurs missions de maintien de la paix des Nations Unies.

Le Kazakhstan souhaite jouer un rôle plus actif dans l'élaboration de mécanismes internationaux robustes afin de réunir les acteurs concernés et de concentrer les ressources nécessaires pour aider les pays déchirés par la guerre en renforçant la Commission de consolidation (PBC) et le Bureau d'appui (PbSO), et d'aider le Secrétaire général à veiller à l'utilisation optimale des ressources de tous les organismes des Nations Unies.

Désarmement nucléaire

Le Kazakhstan s'est révélé à l'avant-garde du désarmement et de la non-prolifération nucléaire. Une fois sa souveraineté déclarée, le premier décret de l'histoire du Président du Kazakhstan Noursoultan Nazarbaïev a été la fermeture du deuxième plus grand site d'essais nucléaires dans le monde à Semipalatinsk, le renoncement volontaire du quatrième plus grand arsenal nucléaire au monde. Le Kazakhstan est devenu un
modèle grâce à sa renonciation aux armes nucléaires en faveur du développement de l'humanité. Avec d'autres pays de la région, le Kazakhstan a été un chef de file dans la création d'une zone exempte d'armes nucléaires en Asie centrale, entrée en vigueur en mars 2009. Le Kazakhstan a entrepris d'élaborer un plan d'action pour l'Asie centrale visant à renforcer la sûreté nucléaire, la prévention de la prolifération nucléaire et du terrorisme nucléaire. Le Kazakhstan a lancé le 2 décembre 2009, la résolution 64/ 35 adoptée par l'assemblée générale, déclarant le 29 août comme Journée internationale contre les essais nucléaires. Il entretient activement une Interaction continue avec l'Agence internationale d'énergie atomique (AIEA), l'Organisation du traité d'interdiction complète des essais nucléaires (OTICE). Le Groupe d'experts intergouvernementaux et les comités démontrent un leadership exceptionnel et l'engagement fort pour les questions de non-prolifération dans le pays.

Lutte contre les menaces transnationales

Le Kazakhstan est en position sérieuse dans la lutte contre les menaces transnationales. Dans le cadre de son engagement à la mise en œuvre des résolutions de l'ONU, le Kazakhstan travaille en étroite collaboration avec le Comité 1540 et le Conseil de sécurité anti-terrorisme, et a rejoint la lutte multilatérale contre la criminalité transnationale, le trafic illicite de drogues, d'armes et de personnes.

Droits de l'homme et primauté du droit

Le Kazakhstan s'est engagé à la protection des civils contre toutes les formes de violence et d'agression, et les droits des femmes et des enfants dans les conflits armés. Le Kazakhstan fait des efforts visant à améliorer la mise en œuvre pratique de la résolution numéro 1325 du Conseil de sécurité à renforcer le rôle des femmes dans la prévention et la résolution des conflits. Il est fermement engagé à renforcer l'état de droit et la bonne gouvernance, comme on le voit dans son travail directement avec l'ONU, l'OSCE et le Conseil de l'Europe afin de poursuivre les réformes démocratiques. Son élection en 2013 au Conseil des Nations Unies sur les droits de l'homme pour trois ans est le reflet de la détermination du pays à faire des droits humains et de la démocratie, la primauté du droit et des libertés fondamentales, la pierre angulaire du développement progressif du pays et au niveau international.

Le pays est l'un des pays les plus multiculturels au monde, avec 140 nationalités et 17 groupes religieux. Le Kazakhstan a établi un climat de paix et une stabilité durables. Il a également lancé une plate-forme interreligieuse et internationale permanente, menée tous les trois ans par le Congrès des chefs des religions mondiales et traditionnelles, qui s'est tenue pour
la quatrième fois à Astana en mai 2012. Ce pays attache pour lui-même une grande importance aux droits de l'Homme et aux libertés de tous les groupes ethniques, et fait également attention aux détails de la législation, de l'éducation et de la culture. A l'initiative du Kazakhstan, l'ONU a décidé de proclamer une décennie internationale du rapprochement des cultures 2013 à 2022.

Développement durable mettant l'accent sur ​​la santé humaine

Le Kazakhstan attache une grande importance aux problèmes mondiaux de l'énergie, la sécurité alimentaire et l'eau, ainsi que les crises liées qui ont une influence croissante sur le développement et la stabilité.

Comme pour la crise de l'énergie, l'accès limité à la nourriture et à l'eau représente une menace grave pour le développement durable et la stabilité qui mérite l'attention du monde. Par conséquent , la sécurité alimentaire, l'eau et l'énergie seront des domaines prioritaires de la campagne du Kazakhstan dans le Conseil de sécurité. En tant que pays qui a atteint l'OMD 1, il est encore formellement engagé dans la lutte contre la pauvreté. Une grande importance est accordée à la coopération Sud-Sud, qui a un grand potentiel pour résoudre les problèmes liés à l'éradication de la pauvreté et de l'inégalité économique dans les pays les moins avancés, notamment en Afrique, en plus de favoriser le développement d'une paix durable en mettant l'accent sur ​​les gens.

Avec l'augmentation de la fréquence et de la gravité des catastrophes naturelles et leur impact global, avec des dimensions potentielles visibles sur la sécurité, le Kazakhstan est d'avis que plus d'attention devrait être accordée à l'amélioration des alertes, la préparation et la réponse aux catastrophes
naturelles. À cet égard, le Kazakhstan a proposé de transformer Almaty, son ancienne capitale, en centre régional des Nations Unies.

Le Kazakhstan a mis en œuvre avec succès de nombreuses mesures nationales de lutte contre le changement climatique, et voit un grand potentiel de coopération dans ce domaine.

Comme le développement, la protection et la sécurité de l'environnement sont interdépendants, le Kazakhstan favorise le programme de partenariat «passerelle verte», qu'il a initié à l'Organisation des Nations Unies. Réalisant que l'énergie aura un impact plus important sur notre sécurité collective dans l'avenir, le Kazakhstan a choisi le thème «L'avenir de l'énergie» pour l'Expo 2017, qui se tiendra à Astana.

Engagement pour une diplomatie multilatérale

En seulement deux décennies de son indépendance, le Kazakhstan a démontré la pertinence de ses options diplomatiques pour traiter et résoudre certains des problèmes les plus complexes du programme mondial de sécurité. Par exemple, il a récemment présidé un certain nombre d'organismes multilatéraux : l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) en 2010 avec la tenue du
Sommet à Astana en Décembre 2010, le premier en 11 ans, la Conférence ministérielle de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) en 2011, qui en résultat à créer l'Institut de la sécurité alimentaire et la Commission des droits de l'homme de l'OCI,< et de la Conférence sur l'interaction et les mesures de confiance en Asie (CICA), qui a été initiée par le président Noursoultan Nazarbaïev lors de la 47e session de l'Assemblée générale de l'Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) en 2010-2011. Le Kazakhstan est également activement impliqué dans le processus d'Istanbul sur l'Afghanistan et d'autres structures régionales.


Panique dans une banque chinoise après une rumeur de faillite

Des centaines de Chinois se sont rués lundi pour retirer leur argent d'une agence d'une petite banque rurale après des rumeurs sur sa solvabilité, rapporte l'agence semi-officielle China News Service.

L'incident, survenu dans un bureau de la Jiangsu Sheyang Rural Commercial Bank, à Yancheng, dans la province du Jiangsu, à quelque 300 km au nord de Shanghai, a été confirmé par un responsable local.

Il reflète une inquiétude grandissante de la part des investisseurs au vu de l'apparente volonté des régulateurs de resserrer le fonctionnement du crédit dans le pays, avec notamment une moins grande tolérance pour les entreprises excessivement endettées.

Le président de la banque, Zang Zengzhi, cité par China News Service, a assuré que tous les déposants seraient payés. L'agence de presse ne précise pas l'origine de la rumeur.

La panique a commencé à gagner les déposants à Yancheng en janvier après que des coopératives rurales, non soumises à l'autorité des régulateurs, ont fermé leur portes pour manque de liquidités.

Puis vint la nouvelle, en mars, du premier défaut de paiement enregistré en Chine sur le marché obligataire local, le fabricant d'équipements pour l'énergie solaire Chaori Solar , se trouvant dans l'incapacité de payer une échéance d'intérêts sur sa dette ..

Quelques jours plus tard tombait la nouvelle qu'un promoteur immobilier chinois qui devait des milliards de yuans à des banques et à des particuliers était au bord de la faillite . (Gabriel Wildau, Patrick Vignal pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)

Gabriel Wildau, Patrick Vignal pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten
Sur http://bourse.lesechos.fr le 25/03/2014

mardi 25 mars 2014

La possibilité d'une participation du Kazakhstan à la résolution du conflit en Ukraine est étudiée aux Etats-Unis

Les analystes politiques ont commenté la conversation téléphonique du président du Kazakhstan, Nursultan Nazarbayev, et le président des USA, Barack Obama, qui a eu lieu le 1er Mars 2014. Il est précisé qu’après le développement de la crise ukrainienne s’est tenu une conversation téléphonique entre Obama et Noursoultan Nazarbaïev, à l'initiative de la Maison Blanche.

Il convient également de noter que certains dirigeants européens n’ont pas eu une conversation avec Barack Obama, mais avec le vice-président Joe Biden. M. Nazarbaïev a eu une discussion avec Obama lui-même, ce qui montre l'importance accordée par  Washington aux relations avec Astana, et le rôle dédié au Kazakhstan.

Obama a exhorté le Kazakhstan à jouer un rôle actif dans la recherche d'une solution pacifique à la crise en Ukraine. Ce n'est pas la première fois qu’il est fait appel à Nazarbaïev. En effet, un cas similaire s’est présenté en 2010. A cette époque, Noursoultan Nazarbaïev était à Washington lors du sommet mondial anti-nucléaire. Au même moment, une deuxième révolution venait d’avoir lieu au Kirghizstan.

Le président Bakiev avait trouvé refuge au sud du Kirghizstan et refusait de remettre ses pouvoirs. Ensuite, Obama, Medvedev et Nazarbaïev ont examiné la situation en détail et développé un plan d’action. Plus tard, M. Bakiev s’est retiré du Kirghizstan, pour aller à Taraz (Kazakhstan), où il a écrit sa lettre de démission. Les faits montre que le Kazakhstan a réussi à résoudre rapidement la situation. La tension a été supprimée, et le plus important, la menace de guerre civile écartée. Donc, Obama connait le potentiel du Kazakhstan dans la résolution de ces problèmes.

Professeur à l'Université George Washington et chercheur sur les processus politiques en Asie centrale, l’américain Sean Roberts a déclaré que Noursoultan Nazarbaïev est l’un des hommes politiques le plus approprié pour le rôle de médiateur dans la crise en Ukraine.

"Nazarbaïev est un des présidents de l'ex-Union soviétique qui entretient de bonnes relations avec la Russie. Il peut ainsi jouer un rôle de conciliateur entre les deux parties", dit l'expert.

Selon Sean Roberts, le Kazakhstan est un pays très important pour l'Union douanière et l'intégration eurasienne, de sorte que le président russe tient compte de l'avis du Président du Kazakhstan.

En outre, les politologues notent que dès les premiers jours des événements de Maidan ayant conduit à l’indépendance de l’Ukraine, les experts et politiciens américains n’étaient pas satisfaits d’Obama. Ils étaient pour la plupart républicains, en particulier le sénateur Mc Cain. Ils ont tous critiqué Obama pour son indécision, pour le fait qu'il ne bouge pas, et reste suspendu à la décision de Moscou. Lorsque la situation est arrivée au fait que la Russie pourrait envoyer des troupes ou annexer la Crimée, la critique contre Obama a commencé à être plus forte.

Il a été réclamé à Obama une action plus décisive contre Moscou et qu’il ait également un impact important sur le processus de prise de décision.

Les experts soulignent qu’aux Etats-Unis se trouvent des politiciens des deux côtés de la barrière. Il y a des adeptes de deux approches du règlement du conflit en Ukraine, l’une douce et l’autre dure.

Ils reconnaissent que personne ne peut prévoir avec précision le développement de cette situation. Il est clair que la révolution de Maidan allait conduire au départ de Yanoukovitch. Mais peu de gens avait imaginé que la situation irait jusqu’au point d’une intervention militaire. Aujourd'hui, la communauté d'experts est mobilisée sur des thèmes liés à l’Ukraine. Au moins cinq ou six centres d'analyse principaux ont revu radicalement les sujets des tables rondes, des événements, en donnant la priorité aux questions ukrainiennes.

Dans les derniers jours, il y avait des publications et des commentaires d’experts sur la façon dont ces évènements peuvent affecter l'Asie centrale.

Les opinions convergent dans le sens où les pays d'Asie centrale devraient surveiller attentivement la situation, car il est possible que cela puisse aussi les toucher car la Russie a aussi des intérêts dans leur région. Vers l'extérieur, les dirigeants d'Asie centrale soutiennent les actions de Moscou, mais de l'intérieur, ils espèrent que les dirigeants du monde puissent résoudre la crise ukrainienne.

Mais les analystes politiques soulignent que de nombreuses opinions doivent être traités avec prudence.

Selon eux, certains experts américains ont exprimé l’opinion suivante : les États-Unis ne peuvent rien faire contre la Russie. Même si elle passe par un scénario radical, les États-Unis ne sont pas en mesure de l'en empêcher.
À la fin de sa conversation avec Obama, le Président du Kazakhstan, Noursoultan Nazarbaïev, a souligné que le problème en Ukraine ne devrait être résolu que par des négociations entre toutes les parties prenantes.

La Corée du Nord a lancé deux nouveaux missiles vers la mer

 
Malgré les menaces de la communauté internationale, la Corée du Nord a à nouveau procédé à des tirs de missiles à moyenne portée vers la mer, après avoir déjà effectué des lancements tests ces dernières semaines.
 
La Corée du Nord a lancé tôt mercredi deux nouveaux missiles à moyenne portée vers la mer, a annoncé l'agence de presse sud-coréenne Yonhap, après une série de plusieurs lancements tests lors des dernières semaines apparemment pour protester contre des manœuvres américano-sud-coréennes.

"La Corée du Nord a tiré un missile balistique à 2h35 et un autre à 2h45 depuis la région de Sukchon, au nord de Pyongyang, dans la mer", a annoncé le chef d'état-major de la Corée du Sud, selon l'agence Yonhap.
 
Les missiles, qui semblent être de type Rodong, ont parcouru environ 650 km, ajoute Yonhap. La Corée du Nord a procédé depuis mi-mars au tir de dizaines de missiles de courte portée.
 
Les tirs de mercredi interviennent le jour où se sont rencontrés aux Pays-Bas la présidente sud-coréenne Park Geun-hye et le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, sous les auspices du président américain Barack Obama.
 
Le 25/03/2014 sur http://lci.tf1.fr

La commission électorale en Irak démissionne en bloc

Les membres de la commission électorale en Irak ont démissionné en bloc mardi pour protester contre les interférences politiques dans leur travail, ce qui jette un doute supplémentaire sur le déroulement des élections législatives prévues le 30 avril.
 
L'organisation du scrutin est déjà menacée par les violences persistantes à travers le pays, notamment dans les régions en proie depuis début 2013 à une recrudescence des attaques de rebelles sunnites.
 
La haute commission électorale indépendante se juge prise entre deux feux en raison des décisions contradictoires du Parlement et de l'appareil judiciaire sur l'interdiction de certaines candidatures.
 
"La commission est soumise à d'intenses pressions resultant du conflit entre les pouvoirs législatif et judiciaire", écrivent ses membres dans un communiqué.
 
"Afin de sortir de ce cercle vicieux, les membres de la commission électorale ont pris la décision de présenter collectivement leur démission."
 
Selon eux, la querelle entre le Parlement et la justice trouve sa source dans des interprétations divergentes du code électoral, qui permet d'exclure les candidats "de mauvaise réputation".
 
Ses détracteurs accusent le Premier ministre Nouri al Maliki de se servir de cet article pour écarter ses adversaires politiques et se dégager la voie vers un troisième mandat.
 
Le communiqué souligne que cette démission collective, destinée à préserver "l'indépendance et le professionnalisme" de la commission, doit encore être approuvée par le président de l'instance. (Raheem Salman; Bertrand Boucey pour le service français)
 
Sur www.zonebourse.com le 25/03/2014

vendredi 21 mars 2014

Le Kazakhstan se prépare pour l'EXPO 2017

 
Le secrétaire général du Bureau International des Expositions, Vicente Loscertales, a salué le travail de la société nationale "Expo 2017" lors de sa visite au Kazakhstan.
 
A Astana, le secrétaire général du Bureau International des Expositions, Vicente Loscertales, a partagé ses impressions sur la préparation du comité d'organisation de l’exposition internationale "Expo 2017" au Kazakhstan. Ainsi, au cours de son séjour de trois jours dans le pays, au cours duquel il a rencontré le comité organisateur de l'exposition et le Premier Ministre de la République du Kazakhstan, M. Loscertales a évalué le niveau et la qualité de ce projet.

Il n’ont pas oublié les questions relatives aux réseaux routiers qui relieront la zone d'exposition avec la ville.

«Je suis convaincu que si nous continuons de la même manière, l’ "Expo 2017" sera un événement merveilleux, qui sera un catalyseur pour le futur développement du pays et sera un exemple pour d'autres pays de la région", a dit V.Loscertales.

Le secrétaire général du Bureau International des Expositions a remercié le Kazakhstan pour son hospitalité, et a déclaré avoir pris note des travaux entrepris par la société nationale "Expo 2017".

«Je tiens à féliciter les membres de l'équipe de la société nationale "Expo 2017" pour leur bon travail» a ajouté V.Loscertales.

Le 11 juin à Paris, il est attendu la cérémonie d’attribution officielle de l’exposition internationale EXPO 2017. Ce n’est qu’après cette cérémonie que le Kazakhstan sera en mesure d'envoyer à tous les pays des invitations à l'exposition.

"D'un point de vue juridique, le Kazakhstan peut envoyer les invitations ( pour l’Expo 2017 - ndlr) seulement après l'assemblée générale qui se tiendra à Paris le 11 Juin, pour l’attribution de l’exposition" dit V. Loscertales.

Le secrétaire général du BIE a exprimé sa certitude qu’après la cérémonie officielle d’attribution, de nombreux pays seront d'accord pour participer au projet d’Astana. Il a également noté que la remise du drapeau de l'exposition internationale est prévue en juin.

À son tour, le Kazakhstan a l'intention de prendre des mesures visant à simplifier le régime des visas pour accueillir de nombreux visiteurs à l’exposition EXPO 2017 à Astana. Vendredi dernier, le premier vice-ministre des Affaires étrangères de la république du Kazakhstan, Rapil Joshybayev a déclaré :
"dans un premier temps, nous préparons les conventions avec 10 pays pour entrer dans le pays sans avoir de visa. Ensuite nous choisirons près de 40 autres pays, pour donner la possibilité d’entrer dans le pays sans visas pendant  la période d'été. Ce seront principalement nos partenaires en Europe" a déclaré Joshybayev.

Selon lui, le ministère des Affaires étrangères de la République du Kazakhstan considèrent maintenant la question de l'introduction de visas de groupe.

« Nous considérons que l’EXPO sera un moteur de promotion de l'industrie du tourisme dans le pays, nous travaillons également avec la Chine » a t-il ajouté.

Dans le processus de préparation en cours, un document volumineux sera signé par le Bureau International des Expositions et les organes de l'Etat du Kazakhstan, a déclaré Joshybayev.

« C'est alors seulement que nous pourrons inviter les pays à participer à l' EXPO.  Je pense que notre plus grand défi est d’impliquer le plus grand nombre possible de pays et de personnes dans l'exposition » a-t-il dit.

Le potentiel militaire chimique de la Syrie réduit à zéro

Moscou n'est pas enclin à dramatiser le fait de ne pas avoir évacué complètement les armes chimiques de Syrie avant le 5 février, comme cela était prévu par l'OIAC.

« Cela s'explique par une situation objective concernant la sécurité des sites de stockage des armes chimiques, celle du trajet des convois, ainsi que des problèmes logistiques de l'opération », communique le ministère russe des Affaires étrangères.

Le communiqué indique que Damas a réduit son potentiel militaire chimique pratiquement à zéro : les capacités de production et les vecteurs sont détruits. L'unique substance toxique prête au combat dont disposait Damas, le gaz moutarde, est complètement évacuée du pays.    

Sur la Voie de la Russie le 21/03/2014
Lire la suite: http://french.ruvr.ru

 

mardi 18 mars 2014

Le gouvernement thaïlandais décide de lever l'état d'urgence

Le gouvernement thaïlandais va lever mercredi l'état d'urgence en vigueur depuis le 22 janvier à Bangkok et sa région, notamment car les manifestations hostiles au Premier ministre ont perdu en intensité. Cette décision vise à faire revenir investisseurs et touristes.

L'état d'urgence est néanmoins remplacé par une "loi de sécurité intérieure" qui permet d'instaurer un couvre-feu ou des fouilles. Bombes artisanales et grenades continuent à être désamorcées à Bangkok. La reprise des violences n'est pas à exclure, en l'absence de tout compromis entre les deux camps.

Le gouvernement avait imposé l'état d'urgence pour une période de soixante jours. Il voulait notamment faciliter le déroulement des élections législatives anticipées du 2 février.

"Nous sommes convenus de lever l'état d'urgence (...) à partir de demain (mercredi) et jusqu'au 30 avril, car le nombre de contestataires a diminué et parce que les milieux d'affaires nous le demandent", a dit Paradorn Pattanathabutr, chef de la sécurité nationale.

Les manifestations hostiles à Yingluck Shinawatra ont commencé début novembre à Bangkok. Plusieurs campements de l'opposition ont été fermés à la mi-mars, ce qui a fortement contribué à ramener le calme dans la capitale.

Investisseurs et vacanciers

Le gouvernement veut reconquérir investisseurs étrangers et les touristes qui avaient évité la capitale ces derniers mois, en pleine saison haute. Ceux-ci étaient effrayés par des violences de rue qui ont fait 23 morts et des centaines de blessés, la plupart à Bangkok.

Plusieurs événements sportifs, concerts ou conférences ont été annulés à cause de l'état d'urgence. "La levée de l'état d'urgence est bonne pour le tourisme", a réagi Sisdivachr Cheewarattanaporn, président de l'Association des agences de voyages thaïlandaises.

Il reconnaît que le retour à la normale des réservations "prendra du temps, environ trois mois". La Thaïlande table toujours sur une hausse de 3% du nombre des touristes étrangers en 2014, à 27,5 millions.

Sur www.romandie.com le 18/03/2014

Le pétrolier Nord coréen arraisonné par les Etats-Unis fait route vers la Libye

La marine américaine a mis fin à une tentative des rebelles libyens de vendre illégalement du pétrole. Les forces spéciales US se sont emparées, sans faire de blessés, lundi matin du «Morning Glory», un pétrolier égyptien battant pavillon nord-coréen.

Le tanker avait chargé huit jours plus tôt en Libye une cargaison évaluée à 35 millions de dollars et il se trouvait au large des côtes Chypriotes. C'est la première tentative aussi aboutie des rebelles libyens, qui contrôlent l'est du pays, de vendre du pétrole sur le marché mondial.

C'est Barack Obama en personne qui a donné son accord pour l'intervention des Navy Seals. Quand les forces spéciales américaines donnent l'assaut dans la nuit de dimanche à lundi, le pétrolier mouille au large de Chypre dans les eaux internationales. En deux heures, le « Morning of Glory » est arraisoné sans coups de feu, ni blessés, à bord trois Libyens armés sont capturés.

Depuis le départ du navire au pavillon nord-coréen illégallement chargé par les rebelles libyens autonomistes. Pyongyang rejette toute responsabilité. Avant l'arraisonnement, les autorités chypriotes ont arrêté trois hommes, arrivés d'Israël par jet privé. Ils sont soupçonnés d'avoir négocié l'achat de la cargaison en mer. Libérés dimanche à l'aube, les trois suspects ont quitté l'île. En possession d'une dizaine de passeports dont deux passeports diplomatiques africains, deux se sont déclarés Israéliens, le troisième Sénégalais. Quant aux 21 membres d'équipage, travaillant pour une compagnie égyptienne, tous ont été libérés.

Le propriétaire du pétrolier lui n'est pas encore connu. Le bateau avait changé de nom et de pavillon de complaisance il y a à peine trois semaines. Sous escorte américaine, le «Morning of Glory» fait maintenant route vers la Libye où sa cargaison estimée à 35 millions de dollars doit être restituée aux autorités.

Sur www.rfi.fr le 18/03/2014

lundi 17 mars 2014

Corée du Nord: des crimes comparés à "ceux des nazis" par l'ONU

Les crimes commis par le régime nord-coréen sont comparables à ceux des nazis, du régime apartheid et des Khmer rouges. C'est la conclusion très ferme du président d'une commission d'enquête de l'ONU.
    
"Affronter les fléaux du nazisme, de l'apartheid et des Khmers Rouges a requis du courage de la part des grandes nations", a déclaré Michael Kirby, devant le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU. "Il est de notre devoir" d'affronter "les violations des droits de l'Homme et les crimes contre l'humanité perpétrés dans la République populaire de Corée", a-t-il ajouté.
    
"Nous sommes maintenant au 21ème siècle et pourtant nous faisons face à un autre fléau honteux qui touche le monde aujourd'hui. Nous ne pouvons plus nous permettre de ne pas le voir", a-t-il insisté.

La Corée du Nord accusée de "crimes contre l'humanité"

Pour la première fois, des juristes mandatés par l'ONU ont établi un réquisitoire accablant et argumenté contre le régime nord-coréen, l'accusant de crimes contre l'humanité à grande échelle, dans leur rapport publié le 17 février dernier.

"La Commission a établi que des violations systématiques, étendues et grossières des droits de l'Homme ont été et sont commises par la République populaire démocratique de Corée, et dans de nombreux cas, ces violations constituent des crimes contre l'humanité", affirme ce rapport.

Le mois dernier, un ancien garde d'un camp de Corée du Nord, échappé de son pays, a rapporté un témoignage bouleversant, racontant notamment comment des gardes ont laissé
des chiens dévorer vivants des enfants qui rentraient de l'école, dans un camp.

Sur http://www.bfmtv.com le 17/03/2014

jeudi 13 mars 2014

Turquie : Affrontements après la mort d'un adolescent

De violents affrontements ont à nouveau éclaté mercredi en Turquie entre la police et des dizaines de milliers de manifestants descendus dans les rues pour dénoncer le gouvernement à l'occasion des funérailles d'un garçon de 15 ans, mort des suites de blessures causées par la police en juin dernier.

Pour la deuxième journée consécutive, les forces de l'ordre sont intervenues à grands renforts de gaz lacrymogènes et de canons à eau, notamment à Istanbul, Ankara, Izmir (ouest) ou encore Eskisehir (nord-ouest) pour disperser de nombreux rassemblements organisés à la mémoire de Berkin Elvan, décédé mardi après 269 jours de coma.

A moins de trois semaines des élections municipales, la mort de cet adolescent a brutalement ravivé la contestation contre le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan et son gouvernement, déjà englués dans un scandale de corruption sans précédent.

A Istanbul, une foule compacte a défilé mercredi pendant de longues heures dans les rues de la ville pour accompagner le cercueil drapé de rouge de la victime en criant des slogans hostiles au pouvoir.

"Tayyip, assassin", "L'État meurtrier rendra des comptes" ou "Gouvernement, démission", ont scandé les manifestants dans le plus grand défilé organisé dans la plus grande ville du pays depuis la fronde qui a fait vaciller le régime en juin 2013.

"Combien de jeunes gens doivent encore mourir pour qu'Erdogan démissionne ?", s'est interrogé Atilla Izmirlioglu, un ouvrier à la retraite venu assister aux obsèques.

Des échauffourées ont éclaté dès la fin des funérailles, lorsqu'une partie du cortège stambouliote a voulu marcher sur l'emblématique place Taksim. La police a dispersé sans ménagements les manifestants, qui ont riposté par des jets de pierres et des tirs de feux d'artifice.

Ces affrontements ont continué tout au long de la soirée à Istanbul, Ankara et dans plusieurs autres villes, ont rapporté les médias turcs, qui ont fait état de nombreux blessés et interpellations.

Un policier qui participait à une intervention contre des manifestants à Tunceli (est) est par ailleurs décédé accidentellement d'une crise cardiaque provoquée par les gaz lacrymogènes, a rapporté l'agence Dogan citant l'hôpital local.

"Provocation"

En pleine campagne électorale, M. Erdogan a dénoncé ces manifestations comme une "provocation". "Essayer de mettre le feu à la rue dix-huit jours avant des élections n'est pas un comportement démocratique", a-t-il lancé à ses rivaux lors d'une réunion publique à Mardin (sud-est).

"Il y a une volonté de saboter en quelque sorte les élections avec des mouvements sociaux", a renchéri le chef du gouvernement mercredi soir lors d'un entretien accordé à la chaîne Télé 24.

Cette nouvelle poussée de fièvre intervient alors que le Parti de la justice et du développement (AKP), qui règne sans partage sur la Turquie depuis 2002, est englué dans des affaires de corruption qui le fragilisent à la veille des élections.

M. Erdogan lui-même et son fils, trahis par des écoutes téléphoniques dont le contenu a été publié sur internet, sont personnellement mis en cause.

Scrutin municipal le 30 mars

Le Premier ministre a balayé ces accusations d'un revers de la main et accuse ses ex-alliés de la confrérie du prédicateur musulman Fethullah Gülen, très influents dans la police et la justice, de les avoir fabriquées pour le déstabiliser.

Sûr du soutien des électeurs, M. Erdogan a donné rendez-vous à ses contradicteurs le 30 mars pour un scrutin municipal aux allures de référendum.

Contrairement à plusieurs de ses ministres qui ont confié leur "tristesse" et présenté leurs condoléances à sa famille, M. Erdogan s'est jusque-là refusé à évoquer publiquement la mort de Berkin Elvan, devenu un symbole de la répression des manifestations de juin dernier.

Selon sa famille, il a été grièvement blessé à la tête dans son quartier le 16 juin par un tir de grenade lacrymogène alors qu'il sortait chercher du pain pendant une intervention de la police.

Interrogé mercredi soir à la télévision, le père de la victime a mis en cause le Premier ministre. "Je connais le coupable", a déclaré Sami Elvan sur CNN-Türk. "S'il l'avait voulu, l'assassin aurait été retrouvé en l'espace d'une heure", a-t-il ajouté.

Le chef du principal parti d'opposition, le Parti républicain du peuple (CHP), a lui aussi reproché au Premier ministre son attitude. "Avez-vous dit +reposez en paix+ ? Où est votre dignité ?", a lancé Kemal Kiliçdaroglu devant des milliers de partisans.

Sur www.rtbf.be le 13/03/2014

lundi 3 mars 2014

Pyongyang tire deux missiles à courte portée

Pyongyang a de nouveau procédé au tir de deux missiles à courte portée, rapporte lundi l'agence sud-coréenne Yonhap, se référant au ministère de la Défense du pays.  

D'après la source, les deux missiles ont été tirés depuis la côte orientale de la Corée du Nord. On ignore pour le moment le type des missiles ainsi que le but de leur lancement.  

Le 27 février dernier, Pyongyang a effectué quatre tirs similaires.  

Ces tirs seraient une réaction des autorités nord-coréennes aux exercices militaires conjoints lancés lundi 24 février par Washington et Séoul et intitulés "Key Resolve". Prévus jusqu'au 6 mars, ils regroupent 10.000 militaires sud-coréens et 5.200 soldats américains. La veille de leur tenue, Pyongyang a comme à l'accoutumée qualifié ces manœuvres de "préparation d'une invasion du Nord".

Sur Ria Novosti le 03/03/2014