samedi 30 décembre 2017

Rôle du président Nazarbaïev depuis linpendance de son pays

La date de la célébration de l’indépendance du Kazakhstan n'est pas choisie accidentellement, elle est étroitement liée à l'accession du Kazakhstan à l'indépendance. C'est le 1er décembre 1991 que les premières élections nationales de la présidence de la République Socialiste Soviétique de l'époque ont eu lieu. Noursoultan Nazarbaïev a été élu chef de l'État.

Afin d'évaluer le rôle du premier président du Kazakhstan, il convient de rappeler ce qui s'est passé dans les années 90, après l'effondrement de l'Union soviétique. L'économie planifiée s'est soldée par un échec, et ses restes ont été rapidement remplacés par les conditions du marché. Dans les pays nouvellement indépendants, une fois l'Union détruite, les conflits interethniques et interreligieux ont fait rage, se transformant parfois ouvertement en action militaire.

Malgré toutes les difficultés de la période de transition, le Kazakhstan a réussi à éviter beaucoup de problèmes et de crises qui ont frappé les États post-soviétiques. À bien des égards, il convient d’apprécier la politique équilibrée et multi-vectorielle du Président de la République du Kazakhstan N.Nazarbayev, qui a permis de préserver la paix et l'harmonie dans un pays multinational. Il n'est donc pas surprenant que, quelques années plus tard, en 2010, N. Nazarbaïev reçut le statut de «leader de la nation».

Au début des années 2000, la république a réussi à éviter les vagues des soi-disant «révolutions colorées» qui ont littéralement submergé les pays post-soviétiques. Et bien que des tentatives de déstabiliser la situation au Kazakhstan aient été menées à plusieurs reprises, la thèse présidentielle «en premier l’économie, puis la politique» a permis de maintenir l'ordre dans le pays.

Une autre étape importante du premier président du Kazakhstan a été le transfert en 1994 de la capitale d'Almaty vers la ville d'Akmola (anciennement Tselinograd). Le processus de redéploiement a pris quatre ans.

En 1998, quelques semaines avant la présentation officielle, la ville a été rebaptisée Astana (en traduction du Kazakh "capitale"). Après plusieurs années, elle s'est transformée en un important centre économique et politique, doté d'infrastructures modernes et décoré de délices architecturaux.

Maintenant, Astana est connue dans le monde entier. Et c'est aussi un grand mérite du Premier Président. La politique étrangère du Kazakhstan a toujours été pacifique et s'est engagée dans une coopération mutuelle avec d'autres pays. N'oublions pas que l'une des premières initiatives du pays (et personnelle du président Nazarbaïev) sur la scène mondiale a été le refus de la république de posséder des armes nucléaires et l'élimination du quatrième plus grand arsenal nucléaire. Par la suite, cette décision a permis au Kazakhstan et à son chef de plaider activement pour un monde dénucléarisé et pour la paix dans son ensemble.

Ainsi en 2003 à Astana, dans le Palais de l'Amitié et de la Concorde, s'est tenu pour la première fois un événement sans précédent, consacré aux questions de concorde interreligieuse : le Congrès des Leaders des Religions Mondiales et Traditionnelles. Et, il faut noter que ce ne fut pas le dernier. Progressivement ces congrès sont devenus une tradition et sont maintenant tenus régulièrement, toutes les 3 années.

En 2010, le Kazakhstan fut le premier pays de l'espace post-soviétique, a diriger l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE), la plus grande structure régionale réunissant 56 pays d'Europe, d'Asie centrale et d'Amérique du Nord. Et, encore une fois, la coïncidence fut que le 1-2 décembre, a eu lieu le Sommet de l'OSCE à Astana, auquel ont participé des représentants des États et des gouvernements de l'Organisation. Les principaux thèmes du Sommet étaient les questions de sécurité et la résolution des conflits "gelés". A l’issue ce sommet, la fameuse déclaration d'Astana a été adoptée.

Et maintenant, le Kazakhstan poursuit activement ses activités de maintien de la paix. En grande partie grâce à l'autorité du leader kazakh, c'est à Astana que des négociations internationales sont engagées pour résoudre le conflit en Syrie.

A la demande des présidents de la Russie et de la Turquie, le Kazakhstan a fourni une plate-forme pour les négociations. Le président Nazarbaïev a déclaré lors d'une réunion avec les chefs de délégations : « Tous parlent de l'efficacité du processus. Les problèmes de désescalade des opérations militaires dans plusieurs régions ont été résolus. D'autres mécanismes de coopération ont été développés et la situation humanitaire s'est améliorée".

En outre, le leader kazakh est l'un des principaux initiateurs des processus d'intégration dans l'espace post-soviétique. L’OCS, l'OTSC, l’EurAsEC, l’union douanière et enfin, l'Union économique eurasienne : le rôle de N. Nazarbaïev dans la création de ces associations ne peut pas être sous-estimé.

Cette année, Astana s'est de nouveau retrouvée au centre des événements mondiaux. L'exposition internationale spécialisée "EXPO-2017" s'est tenue dans la capitale. Un énorme travail a été fait et un projet exclusivement basé sur l'image, à première vue, s'est transformé en un flux d'investissement pour le pays et l'introduction de nouvelles technologies innovantes : les technologies du futur.

En un mot, les citoyens du Kazakhstan peuvent remercier leur président et ont de quoi en être fier. La fête, célébrée au niveau de l'Etat, est un hommage au respect du peuple kazakh pour son Leader, la reconnaissance de ses réalisations et de ses victoires.

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