L'émissaire de l'Onu et de la Ligue arabe pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, a entamé vendredi à Genève des discussions avec le diplomate américain William Burns, secrétaire d'Etat adjoint, et le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov.
Aucun des trois hommes n'a fait de commentaire à son arrivée au siège européen des Nations unies.
Cette nouvelle réunion des trois hommes est consacrée aux moyens de faire appliquer la déclaration de Genève, adoptée en juin par le Groupe de contact sur la Syrie, qui prévoit la constitution d'un gouvernement de transition sans définir le rôle du président Bachar al Assad.
"La position américaine est claire : Assad a perdu toute légitimité et doit s'effacer pour permettre une solution politique et une transition démocratique en accord avec les aspirations du peuple syrien", a déclaré à Reuters un membre de la délégation américaine ayant requis l'anonymat.
Avant la rencontre, Moscou avait de son côté réaffirmé que la communauté internationale ne devait pas pousser le chef de l'Etat syrien vers la sortie.
"Seuls les Syriens eux-mêmes peuvent s'entendre sur un modèle ou sur le développement de leur pays", a souligné Alexandre Loukachevitch, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
Damas a dénoncé jeudi la "partialité flagrante" de Lakhdar Brahimi, qui avait estimé la veille que le président ne devait pas être associé au gouvernement de transition.
(Stephanie Nebehay, Jean-Stéphane Brosse et Jean-Philippe Lefief pour le service français, édité par Gilles Trequesser).
Sur www.reuters.com le 11/01/2013
Aucun des trois hommes n'a fait de commentaire à son arrivée au siège européen des Nations unies.
Cette nouvelle réunion des trois hommes est consacrée aux moyens de faire appliquer la déclaration de Genève, adoptée en juin par le Groupe de contact sur la Syrie, qui prévoit la constitution d'un gouvernement de transition sans définir le rôle du président Bachar al Assad.
"La position américaine est claire : Assad a perdu toute légitimité et doit s'effacer pour permettre une solution politique et une transition démocratique en accord avec les aspirations du peuple syrien", a déclaré à Reuters un membre de la délégation américaine ayant requis l'anonymat.
Avant la rencontre, Moscou avait de son côté réaffirmé que la communauté internationale ne devait pas pousser le chef de l'Etat syrien vers la sortie.
"Seuls les Syriens eux-mêmes peuvent s'entendre sur un modèle ou sur le développement de leur pays", a souligné Alexandre Loukachevitch, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
Damas a dénoncé jeudi la "partialité flagrante" de Lakhdar Brahimi, qui avait estimé la veille que le président ne devait pas être associé au gouvernement de transition.
(Stephanie Nebehay, Jean-Stéphane Brosse et Jean-Philippe Lefief pour le service français, édité par Gilles Trequesser).
Sur www.reuters.com le 11/01/2013
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