Le Kazakhstan est devenu le premier pays de la CEI, qui a attiré l'attention sur la création d'une l'institution internationale unique en son genre.
L'expérience réussie des politiques interethniques mises en œuvre par le Kazakhstan, a reçu un intérêt élevé de la communauté internationale et en particulier des pays avec une population multiethnique similaire. Il n'y a pas jamais eu d'affrontements politiques de masse pour des raisons ethniques ou religieuses.
Les observateurs internationaux reconnaissent que les leaders du pays ont réussi à construire une politique interne qui permet de promouvoir activement l'idée de construction d'un Etat moderne laïque et compétitif. Le Kazakhstan est devenu un lieu de dialogue interculturel entre les civilisations visant à améliorer la compréhension entre l'Est et l'Ouest sur les questions clés du monde moderne.
La contribution de l'Assemblée du Peuple du Kazakhstan (APK) est apprécié au plus haut niveau. Il y a quelques années, le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, lors d'une visite au Kazakhstan, a cité le pays comme un exemple d'harmonie interethnique, de stabilité, et de développement durable pour les autres pays. Le pape Jean-Paul II a fait des louanges à la population du Kazakhstan lors de sa visite au Kazakhstan en 2001.
Sur le territoire du Kazakhstan coexistent plus de 130 nationalité, 3000 associations religieuses représentant plus de 40 confessions. C'est une plateforme idéale pour le dialogue interculturel. Au cours des deux dernières décennies, le pays a créé 22 centres culturels nationaux et régionaux qui rassemblent 470 organisations de différents niveaux.
Le Kazakhstan possède plus de 100 écoles nationales, exploite 170 écoles du dimanche, où sont étudiées 23 langues. Dans trois écoles de la renaissance nationale se trouvent 29 départements pour l'étude de 12 langues indigènes. Les fêtes traditionnelles populaires tels Nauryz, Maslenitsa, Sabantuy et Noël sont célébrées chaque année.
L'Assemblée des Peuples du Kazakhstan a établi une coopération étroite avec les organisations et institutions internationales de pays étrangers. Avec l'aide de l'OSCE, il a été établi le Centre d'études humanitaires pour l'étude des relations internationales.
Il y a un autre point important qui a certainement besoin d'être dit. A Astana, qui est devenu un centre de la culture et de la spiritualité, les représentants des religions mondiales se sont réunis 4 fois et ont trouvé des solutions à des problèmes vitaux. Cette année pour la cinquième fois, le Kazakhstan organise le Congrès des religions mondiales et traditionnelles.
La date du Vème Congrès des dirigeants de religions mondiales et traditionnelles a été fixée au 10 et 11 juin 2015. Le thème principal des réunions sera le dialogue des chefs religieux et des hommes politiques au nom de la paix et du développement. Parmi les participants du forum se trouveront des représentants des religions traditionnelles, christianisme, islam, judaïsme, bouddhisme, taoïsme, shintoïsme, hindouisme, ainsi que les principales organisations internationales. Le premier congrès a eu lieu à Astana en Septembre 2003, les participants étaient des chefs religieux et dignitaires de 13 pays d'Europe, d'Asie, d'Afrique et du Moyen-Orient. Ce congrès se tient une fois tous les trois ans.
Dans le contexte actuel de tension dans les différentes régions du monde et de conflits armés, certains groupes et organisations appellent à un nouveau défi civilisationnel. Le dialogue entre les dirigeants des religions du monde est de plus en plus important. Il est temps de trouver une recette pour un modèle optimal d'interaction entre les hiérarchies religieuses et les dirigeants politiques aux noms d'une paix durable et de l'harmonie sur la planète.
Cela doit être fait afin d'empêcher que les gens n'assimilent le concept de terrorisme à celui de religion. Il est important de montrer la vérité, soit la coexistence pacifique des différentes religions, confessions et croyances. Il est important que les gens qui ont été impliqués par tromperie dans une activité terroriste et extrémiste, aient conscience de la valeur du dialogue et de la valeur de la vie humaine. Et à cet égard, il est important que la voix des chefs religieux ne sonnent pas moins que la voix des dirigeants politiques.
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