En septembre 2013, le Kazakhstan s'est déclaré candidat à un siège de membre non permanent du conseil de sécurité de l'ONU. Il est actuellement sur la dernière ligne droite de sa campagne et espère aboutir à son élection pour un mandat de deux ans en 2017-2018, laquelle se tiendra lors de la 71ème session de l'Assemblée générale de l'ONU en 2016.
Ce pays d'Asie centrale, a été la dernière république d'union soviétique a avoir pris son indépendance en 1992. De ce fait, elle est aujourd'hui l'une des plus jeunes républiques nées dans le monde. Et depuis, le Kazakhstan n'a pas perdu son temps. Il a eu l'occasion de s'illustrer de très nombreuses fois.
Ce fut le cas tout d'abord sur le plan national. Il a créé des institutions inédites associant aux traditionnelles chambres basse et haute de son parlement, une troisième assemblée appelée "Assemblée du Peuple" donnant ainsi une voix d'expression aux représentations ethniques du pays. A l'image d'autres grand pays de ce monde, elle a eu le courage de déplacer sa capitale de 1000 kms afin de sécuriser ses institutions. Par ailleurs, le Kazakhstan a eu l'audace de dissoudre son potentiel d'armes nucléaires. Ce désarmement a eu de très fortes répercutions en faveur de la paix dans le monde et a été un signal majeur démontrant la maturité de ce nouveau pays. Depuis cet évènement, la voix du Kazakhstan est écoutée dans le concert des nations.
Le Kazakhstan a ensuite abordé une seconde phase marquant sa volonté de partager ses valeurs à un niveau international et d'occuper la scène internationale.
Avec le soutien du pape Jean-Paul II à peine quinze jours après les attentats du 11 septembre 2001, le Kazakhstan créé le congrès mondial des religions qui s'est réunit tous les 3 ans depuis 2003. Grâce à ce congrès, et malgré une situation internationale désastreuse sur fond de conflits confessionnels récurrents dans le monde, le dialogue entre les religions s'est maintenu et a fait émerger des positions communes et des décisions très importantes pour l'avenir de l'humanité.
Il a ensuite enchaîné les responsabilités de haut niveau international et démontrer ses talents diplomatiques de recherches du consensus. En particulier, il a pris la présidence de l'OSCE en 2010 et concentré tous ses efforts au règlement du conflit du Haut Karabach opposant Arménie et Azerbaïdjan. En 2011, il prend la présidence de l'OCI (Organisation de la Conférence Islamique) où il fait avancer la cause des Droits de l'Homme.
Enfin, le Kazakhstan s'est lancé dans un projet très futuriste pour l'organisation de la prochaine Exposition internationale de 2017 à Astana. Le thème retenu, « Energie du Futur, action pour la durabilité mondiale » ancrera fermement le Kazakhstan dans les sciences d'avenir
Outre ses facettes économiques très prometteuses, le Kazakhstan a démontré à de nombreuses reprises sa capacité à porter des projets d'envergure mondiale, à œuvrer pour la paix dans sa région et dans le monde, à mobiliser de nombreux pays, et à diriger des institutions à caractère international. Albert Fichler, Maître de conférence et historien, fait remarqué qu'« en 24 ans, ce pays est entré dans le top 50 des pays les plus développés du monde. A bien des égards, cela est dû au rôle international joué par le Kazakhstan. »
De plus en plus, la voix de ce pays compte et porte à un niveau international. Il se trouve ainsi fondé à se présenter devant l'assemblée générale du Conseil de sécurité de l'ONU afin de demander son élection en tant que membre non permanent de celui-ci, à compter du 1er janvier 2017, en remplacement de la Malaisie du groupe Asie-Pacifique dont le mandat expire au 31 décembre 2016.
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