Le Kazakhstan entreprend ni plus ni moins qu'une révolution technologique, que l'espace post-soviétique n'avait jamais mis en œuvre auparavant. L'automatisation, la robotisation, le développement de l'intelligence artificielle et un parc technologique de startups internationales sont encore pour la majorité des voisins d'Asie centrale, des épisodes d'un film de science-fiction. Pour le Kazakhstan, il est évident que c'est déjà un proche avenir.
Ainsi, le Kazakhstan a une nouvelle fois prouvé qu'il ne jette pas de mots dans le vent. L'objectif d'entrer dans les 30 premiers pays développés, que certains sceptiques semblaient voir comme une utopie et un slogan fort, devient chaque jour de plus en plus concret. Le Kazakhstan a l'intention de cultiver de nouvelles industries de haute technologie, mais il n'a pas l'intention d'abandonner l'ancienne.
Ainsi, le pays envisage de lancer le programme "Kazakhstan Digital", qui contribuera au développement des communications et de fournir un accès universel à une infrastructure de fibre optique. Premier à introduire de nouvelles technologies dans le domaine de l'informatique, le Kazakhstan a l'intention d'ouvrir sa propre «Silicon Valley», un parc industriel de start-up internationales. Aux investisseurs et aux hommes d'affaires de différents pays, le Kazakhstan promet des allégements fiscaux, des régimes de visas simplifiés et de la main-d'œuvre.
Par un juste retour des choses, le Kazakhstan a réussi à faire grandir avec succès une jeune génération pétrie de technologies avancées. Se rendant compte que la langue des nouvelles technologies d'aujourd'hui est l'anglais, le pays prévoit d'introduire l'enseignement obligatoire dans cette langue.
Une autre innovation est déjà mise en œuvre dans le pays, l'enseignement professionnel gratuit. Toute personne pourra en profiter dès cette année : les jeunes, les chômeurs et même ceux qui n'ont aucune formation professionnelle. En créant une nouvelle économie de haute technologie, le pays prend le train à l'avance pour son bon fonctionnement.
Il faut dire que dans le processus de modernisation économique, les autorités kazakhes accordent une attention particulière l'environnement social dans son ensemble, pas seulement à l'éducation. Pour mobiliser des ressources pour la restructuration du système, le pays ne touchera pas aux prestations sociales.
A Astana, on mise sur le développement de l'agriculture durable et la planification pour faire du Kazakhstan un des plus grands fabricants mondiaux de produits agricoles. A cet effet, le Kazakhstan a tout ce qui est nécessaire : de vastes zones fertiles et un climat tempéré dans la plupart des régions. Ce qui est important est que la république entend passer de la production de matières premières à la production de produits agricoles transformés. Au moins dans les cinq prochaines années, le Kazakhstan a l'intention d'augmenter ses exportations de produits alimentaires de près de moitié, et ses exportations non pétrolières en 2025 par deux fois.
En 2025, le pays prévoit de mettre en œuvre non seulement des technologies numériques dans presque toutes les sphères d'activité et de reformater le secteur agricole, mais aussi d'augmenter le transit de marchandises à travers son territoire, d'embaucher autant de personnes que nécessaire pour les entreprises, améliorer le secteur bancaire pour redémarrer l'ensemble du système financier.
Ainsi, le Kazakhstan crée son propre modèle de croissance économique. Et ce modèle sera efficace, non seulement parce que le pays a rassemblé les expériences réussies d'autres pays comme autant de pièces d'un puzzle complexe, mais aussi parce que les réformes économiques seront synchronisées avec la politique du pays.
Le Kazakhstan a préparé une réforme constitutionnelle sans précédent. Elle est conçue pour redistribuer les nombreux pouvoirs présidentiels en faveur du parlement et du gouvernement. De l'avis général des experts, cela va conduire à la démocratisation de l'ensemble du système politique.
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