mardi 29 avril 2014

Blackstone et Jacob Rothschild, bénéficiaires de la disparition de l’avion de Malaysia Airlines ?

 
Les recherches internationales de l'avion disparu MH 370 ont montré que Washington était en mesure de suivre l'appareil bien au-delà de ce qu'il prétendait jusqu'ici et qu'il a mis une semaine pour révéler ce qu'il savait. Elles ont aussi montré que la Chine n'avait pas de ports de ravitaillement pour déployer sa marine dans une zone aussi vaste. Mais au-delà du fait divers et de ce qu'il révèle des capacités stratégiques de chacun, force est de constater que cette énigmatique disparition fait des heureux : Blackstone et Jacob Rothschild.

Dans l'ère géostratégique tripolaire du monde de l'après-Crimée entre les États-Unis, la Russie et la Chine, il est impératif de mettre en contraste la désinformation écrasante de l'Occident moyennant l'incontournable regard du portail multimédia russe Russia Today.
 
Comme cela arrive souvent dans des accidents mystérieux, la disparition inhabituelle de l'avion du vol MH 370 de Malaysia Airlines —dont l'explication ne satisfait personne, encore moins la plupart des Chinois touchés— a conduit à d'innombrables interprétations, certaines loufoques et d'autres dérangeantes.

Alors que fait rage la guerre des sanctions depuis les États-Unis et l'Union Européenne contre Vladimir Putin, Russia Today publiait de manière pressée quatre jours après que le vol MH 370 ait disparu, qu'un brevet de semi-conducteur a été approuvé par l'Office des brevets des États-Unis [1]. La guerre des brevets a-t-elle éclaté ?

Selon Russia Today, le bénéficiaire du brevet de semi-conducteurs est Jacob Rothschild, de la dynastie controversée et ô combien légendaire des banquiers.

Le brevet était partagé entre les cinq titulaires avec 20 % pour chacun : la société Freescale Semiconductor dont le siège est situé à Austin (Texas), et les quatre autres natifs de la ville de Suzhou (Chine), des employés de la compagnie texane, qui se trouvaient à bord de l'avion manquant.
Selon le portail russe, si le titulaire du brevet décède, les autres titulaires se partageront à parts égales les dividendes du défunt, du moment que ce ne soit contesté dans son testament. Les quatre copropriétaires chinois du brevet étant disparus (et/ou morts), celui qui reste en vie va donc obtenir la totalité du brevet. C'est ce qui est arrivé au profit de la firme texane Freescale Semiconductor, qui appartient à la société contestée et invisible Blackstone, dont le propriétaire est le banquier britanico-israélien Jacob Rothschild [2].

Les inventeurs et déposants ont été les quatre Chinois disparus et le bénéficiaire n'est autre que Freescale Semiconductor. Quelle chance !

L'identité invisible de Blackstone, son interconnexion avec BlackRock et son partenariat avec Evercore Partnership qui sont, par coïncidence, derrière la privatisation de Pemex (la société des pétroles mexicains) ressort de manière inquiétante [3].

Il apparait que Blackstone administre BlackRock, dirigé par l'israélo-étatsunien Larry Fink [4]. Au-delà de l'interconnectivité des hautes sphères entre Blackstone, BlackRock, Rothschild, George Soros, Banque Scotia, Evercore Partnership, Protego, avec Kissinger Associates et la polémique assurance AIG, dont le président est l'israélo-étatsunien Maurice Hank Greenberg, il faudrait scruter l'identité de l'entreprise de Freescale Semiconductor.
 
Il est étrange que parmi les 239 passagers, 20 étaient des employés du Pentagone, en plus des 4 passagers qui avaient des passeports volés.

Par-dessus les spéculations inévitables, le fait pertinent réside dans la profession d'électronicien des 20 employés du Pentagone, tous très compétents dans l'art de la guerre électronique pour éviter les systèmes radar militaires [].

Curieux : des 20 disparus salariés de Freescale Semiconductor, 12 sont originaires de Malaisie et huit de Chine.

Freescale Semiconductor se targue de ce que ses produits ont des applications dans les communications sur le champ de bataille ; avionique ; guidage de missiles ; guerre électronique et reconnaissance d'ami ou d'ennemi.

La société texane controversée a été l'une des premières sociétés de semi-conducteurs dans le monde. Elle a commencé comme une division de Motorola, dont elle s'est ensuite séparée pour être acquise en 2006 par Blackstone (des Rothschild), l'omnipotent Groupe Carlyle et TPG Capital.

Le Groupe Carlyle démontre le népotisme dynastique des Bush, de Frank Carlucci (ex-conseiller de Sécurité nationale et ancien secrétaire à la Défense), de l'ancien Premier ministre britannique John Major, et dont le représentant au Mexique est le controversé Luis Téllez Kuenzler, aujourd'hui en charge de la Bourse, où se sont produit plusieurs interruptions étranges de cotations [6].

TPG Capital est une puissante entreprise d'investissement basée à Fort Worth (Texas) que préside l'israélo-américain David Bonderman, lequel se dépasse en extravagances comme celle d'avoir versé 7 millions de dollars aux Rolling Stones pour célébrer leur 60e anniversaire en 2002.

Freescale Semiconductor se spécialise dans la guerre électronique et la technologie furtive (« cloak technology ») et utilise les stratégies axées sur le radar de contre-mesures électroniques (ECM) : 1) brouillage radar ; 2) modifications des objectifs et 3) changement électrique des propriétés de l'air.

Selon The Daily Beast, une attaque israélienne contre l'Iran irait plus loin que le bombardement par avion connu, et déploierait probablement une guerre électronique contre tout le système électrique du pays, sa connexion Internet, son réseau cellulaire et ses fréquences d'urgence pour les pompiers et les policiers.

The Daily Beast assure qu'Israël a mis au point une arme capable d'imiter le signal de la maintenance des téléphones cellulaires, qui stoppe efficacement les transmissions. Au cours de la dernière décennie, Israël a accumulé une vaste gamme d'armes de haute technologie d'une valeur de plusieurs millions de dollars qui lui permettrait de contrarier, aveugler, rendre sourd les défenses de Téhéran dans le cas d'un bombardement aérien [7].

Encore plus : il y a une nouvelle technologie furtive qui rend l'avion invisible au radar et le masque à l'œil humain, tandis que le camouflage de haute technologie peut créer des champs électromagnétiques, comme l'affirme military.com [8].

La Chine accuse les États-Unis d'une intensification d'attaque via Internet [9], tandis que Pékin et Washington accélèrent la course aux armements pour la dissimulation de la technologie de l'avion invisible.

La puissante société britannique militaire BAE Systems —liée à la NSA, au secrétariat de Sécurité de la patrie, et au sinistre Wilson Center— exposée dans le puant scandale Al-Yamamah, possède un programme adaptable, qui vise à masquer les véhicules à moteur, et qui peut s'étendre aux bateaux et hélicoptères.

Doit-on voir derrière la boîte noire du vol est MH 370 le duo financier lugubre de Blackstone/BlackRock des Rothschild ?

par Alfredo Jalife-Rahme sur www.voltairenet.org le 26/04/2014
 
[2] « BlackRock : el mayor inversionista del mundo detrás de la privatización de Pemex », par Alfredo Jalife-Rahme, La Jornada, 11 décembre 2013.
[3] "Lessons From Blackstone for BlackRock", de Jeffrey Goldfarb, The New York Times, January 23, 2014.
[4] "Malaysia jet hidden by Electronic Weaponry ? 20 EW defense-linked passengers", de Deborah Dupre, Examiner, 9 de marzo de 2014.
[5] Voir notre dossier « Carlyle Group ».
[6] "Israel's Secret Iran Attack Plan : Electronic Warfare" de Elie Lake, The Daily Beast, 16 de noviembre de 2011.
[7] "Invisible Planes : China, US Race for Cloaking Tech", de Gene J. Koprowski, Fox News, 17 de deciembre de 2013.
[8] "China points finger at US as hacking attacks soar", Shanghai Daily, 29 de marzo de 2014.
 

Au cours des derniers mois, le monde entier a constaté la gravité de la crise politique en Ukraine

La réaction de la plupart des pays occidentaux a été de vivement critiqué la Russie. Ce n'est pas surprenant. Mais il est beaucoup plus intéressant de se tourner vers la réaction des puissances asiatiques. Les médias occidentaux présentaient la crise actuelle comme une confrontation entre la Russie et le reste du monde. Mais cependant, la Chine n'a pas soutenu la rhétorique belliqueuse de l'Ouest. Il convient de noter que la Chine est traditionnellement caractérisée par une politique de non-intervention dans les affaires de pays tiers, mais la déclaration faite par la direction de la Chine, peut être considérée comme un soutien pour la position de la Russie.

L’Inde, un autre grand pays asiatique et un partenaire stratégique de la Russie, n’a pratiquement pas fait de commentaires sur les mesures prises par l'Ukraine. Le Japon, qui est considérée comme un fidèle vassal de Washington, s’est également abstenu de faire des remarques. De toute évidence, Tokyo a considérablement changé sa politique, et les autorités japonaises réalisent clairement que la critique contre la Russie va renforcer la position de la Chine dans sa confrontation avec l'Extrême-Orient.

Dans la crise ukrainienne, Israël soutient pleinement la Russie. D'une part, ce pays est le principal allié des États-Unis au Moyen-Orient, mais d'autre part, les anciens combattants de l'opposition qui sont maintenant au pouvoir en Ukraine, ont effectué deux attaques contre des fidèles dans la synagogue de Kiev il y a deux mois, ce qui ne peut être ignoré par Tel-Aviv.

La position du Kazakhstan sur la crise politique en Ukraine reste inchangée. Il est nécessaire d'établir un dialogue entre les pouvoirs passé et présent et si possible essayer d’éviter la confrontation ouverte. L’aggravation de la relation entre les partisans et adversaires politiques des différents partis ne donnera rien de bien.

Il convient de noter que depuis les premiers évènements de la place Maïdan, le Kazakhstan s’est prononcé pour un dialogue pacifique. Naguère, il est arrivé que les présidents Viktor Iouchtchenko et Viktor Ianoukovitch se sont rendus en visite officielle à la République du Kazakhstan. Et cette fois ci, depuis le début du conflit ukrainien, le Kazakhstan a également pris position pour le maintien maximum de la paix mentionné à plusieurs reprises au cours de négociations et de réunions.

Ainsi, le président Noursoultan Nazarbaïev a souligné la nécessité de prendre des mesures pour résoudre la crise politique en Ukraine.

« La situation qui se développe en Ukraine, affecte directement les relations au sein des pays de la CEI et touche indirectement les pays de l'Union douanière. Je propose de tenir prochainement une réunion pour un échange de vues approfondi et une discussion sur des mesures visant à prévenir le développement de tendances dangereuses dans la situation actuelle. »

Étant donné qu'il a été dit au moment où le Conseil de la Fédération de Russie s’est prononcé à l'unanimité "pour" l’utilisation des forces armées russes, mais que les parlementaires ukrainiens, au contraire , on demandé de ne pas envoyer de troupes sur son territoire, l’appel du Kazakhstan de refuser l’options militaire a clairement montré sa vision pour le maintien de la paix.

Le ministère des affaires étrangères du Kazakhstan a déclaré qu'une nouvelle escalade des tensions peut conduire à des conséquences imprévisibles, tant au niveau régional que mondial. Le Kazakhstan appelle toutes les parties concernées à renoncer aux options militaires pour régler la situation et de prendre le maximum d’initiatives politiques pour résoudre les problèmes actuels par des négociations. Cette résolution doit être basée sur les principes fondamentaux du droit international ....

Tous espéraient une normalisation rapide de la situation, un dialogue pacifique entre toutes les forces politiques afin de restaurer l'Etat de droit en Ukraine.

Le Kazakhstan a défendu son point de vue, même au plus haut niveau. Lors d'une réunion à La Haye, le leader kazakh a dit très clairement que, pour résoudre la crise de l'énergie en Ukraine, il est nécessaire d'utiliser le droit international afin d’orienter le processus politique vers le domaine juridique. Selon lui, l’instabilité de l’ancien chemin politique a amené aux difficultés d’aujourd’hui.

A son avis, la résolution de la crise politique contribuerait à surmonter les problèmes économiques dans le pays, au profit de la République d’Ukraine, car dans ce domaine, elle a un sérieux potentiel.

Dans le même temps, le président du Kazakhstan a souligné la dualité des événements qui se déroulent autour de la Crimée et averti ses partenaires que ces événements sont lourds de conséquences à l'échelle mondiale.

« Ces derniers jours, tout le monde parle du droit international. Nous voyons de dangereux précédents de violation du droit international. Toutes ces actions donnent lieu à un retour en arrière des efforts économiques de plusieurs décennies. »

Plus tard, lors de conversations téléphoniques avec les dirigeants de différents pays, le leader de la République du Kazakhstan, sans privilégier l'une quelconque des parties, a maintes fois exprimé l'espoir que toutes les parties intéressées feront preuve de retenue et  prendront des mesures pour normaliser la situation par la négociation, dès que possible.

La position dure du Kazakhstan a été appréciés, même par la Maison Blanche. Selon un rapport diffusé après des entretiens entre le Kazakhstan et le côté américain sur la question de la Crimée, « les dirigeants ont réaffirmé leur intérêt commun à trouver un règlement pacifique du différend entre la Russie et l'Ukraine ».

La position neutre du Kazakhstan à propos du maintien de la paix n'a pas changé, même après le référendum qui s'est tenu récemment en Crimée. « ... Au Kazakhstan on considère que le dernier référendum en Crimée est une expression libre du peuple de cette République autonome » - a déclaré le ministère des affaires étrangères du Kazakhstan – « dans ces circonstances, le Kazakhstan comprend la décision de la Fédération de Russie... ». ( La différence entre «compréhension» et «soutien» d’une partie ou d’une autre, semble être tout à fait évidente ).

Le Kazakhstan s’est juste abstenu de voter pour une résolution réaffirmant l'intégrité territoriale de l'Ukraine le 27 Mars lors d'une réunion de l'Assemblée générale des Nations Unies. (100 États ont voté " Oui !", 11 «contre» , et 58 y compris le Kazakhstan, se sont abstenus de voter ).

Certains médias ont cité le représentant permanent du Kazakhstan auprès de l'Organisation des Nations Unies, qui a noté que le gouvernement kazakh est intéressé par une Ukraine souveraine, stable et indépendante. Il est important d'écouter, de raisonner et d'explorer tous les moyens qui permettront de résoudre pacifiquement la situation.

Le Kazakhstan adhère à cette position pour le cas présent ainsi que pour toutes les questions internationales.

dimanche 27 avril 2014

Abbas qualifie l'holocauste de "crime le plus odieux" de l'ère moderne

 
Le président palestinien Mahmoud Abbas a qualifié l'holocauste de « crime le plus odieux » de l'ère moderne, dans un communiqué publié dimanche 27 avril. M. Abbas a également exprimé sa sympathie pour les familles des victimes juives, le jour même où Israël marque les commémorations officielles annuelles de la Shoah.
 
Ces déclarations interviennent au lendemain d'un long discours prononcé par le président palestinien où il a tenté de rassurer ses interlocuteurs au sujet de la réconciliation, annoncée quelques jours plus tôt, de l'Autorité palestinienne avec le Hamas, qualifié d'« organisation terroriste » par Israël.
 
 
Nétanyahou pose ses conditions
 
Pour les autorités israéliennes, Mahmoud Abbas a donné « le coup de grâce » au processus de paix en acceptant cette réconciliation. Le premier ministre israélien, Benjamin Nétanyahou, a également fait savoir dimanche qu'il ne négocierait pas la paix avec le nouveau gouvernement palestinien tant que le Hamas ne déclarera pas reconnaître l'Etat hébreu.
 
Il a ainsi déclaré dans une interview sur CNN que, pour que les pourparlers de paix reprennent, il faudrait que M. Abbas renonce à l'alliance avec le Hamas. A défaut, une reconnaissance publique par le Hamas de l'Etat d'Israël pourrait ramener l'Etat juif à la table des négociations. Et de préciser :
« Soit le Hamas renonce à la destruction d'Israël, adopte le chemin de la paix et dénonce la terreur, soit le président Abbas renonce au Hamas. Si l'un de ces deux événements se produisait, nous pourrions revenir à la table des négociations. J'espère qu'il renoncera à son alliance avec le Hamas et qu'il reviendra à la table des négociations, la balle est dans son camp. »
Le 27/04/2014 sur www.lemonde.fr

samedi 26 avril 2014

Ferry en Corée: la totalité de l'équipage dorénavant en détention

Le reste de l'équipage qui n'avait pas encore été arrêté après le naufrage du ferry au large de la Corée du Sud a été placé en détention samedi tandis que les recherches des corps ont été suspendues en raison du mauvais temps.

Un navire de l'US Navy est par ailleurs arrivé samedi sur place.

Les quatre membres de l'équipage qui n'avaient pas encore été placés en détention ont été arrêtés samedi tard dans la soirée, a indiqué le ministère public.

Le capitaine du Sewol, Lee Joon-seok, ainsi que dix autres membres d'équipage, avaient déjà été arrêtés pour différents chefs d'accusation, notamment négligence et abandon de passagers.

L'attitude de l'équipage du ferry a été sévèrement critiquée, en particulier par la présidente sud-coréenne.

Les actes du capitaine et de certains membres de l'équipage sont totalement incompréhensibles, inacceptables et équivalents à un meurtre", avait déclaré la présidente Park Geun-Hye.

Le nombre de personnes déclarées mortes s'élevait samedi à 187, selon le bilan officiel. Mais 115 restent portées disparues, coincées dans l'épave du Sewol, qui a sombré le 16 avril au matin avec 476 personnes à bord, dont 352 lycéens en voyage scolaire.

Les recherches pour retrouver les corps qui pourraient encore être prisonniers de l'épave ont dû être abandonnées samedi, en raison d'une météo capricieuse.

Alors qu'il ne subsiste aucun espoir de retrouver des rescapés, les proches des victimes, rassemblées sur Jindo, l'île voisine du site de la catastrophe, expriment colère et frustration sur la lenteur des opérations de récupération des corps.

Ces derniers jours pourtant, une météo favorable a aidé le travail des plongeurs, mais les conditions à l'intérieur du ferry sont très dures, avec une visibilité quasi nulle.

Avec la suspension des recherches samedi, les parents des disparus craignent maintenant de ne plus jamais pouvoir récupérer les corps de leurs proches, a reconnu le porte-parole.

Jeudi soir, un groupe de parents en colère a agressé un responsable des garde-côtes, l'accusant de proférer des mensonges. Les familles accusent les autorités d'avoir exagéré l'ampleur des secours dans leurs descriptions.

D'autre part, un navire de la marine américaine spécialisé dans le sauvetage en mer est arrivé samedi à Jindo, pour prêter main forte aux équipes de recherches, ont constaté des journalistes de l'AFP sur la place.

L'USS Safeguard a "des plongeurs et d'autres équipements de sauvetage à bord, mais il reste à voir comment le navire peut contribuer aux efforts en cours pour récupérer les corps", a indiqué un porte-parole militaire américain à l'AFP.

Le 26/04/2014 sur www.lepoint.fr

mercredi 23 avril 2014

Le Kazakhstan se prépare à un afflux de touristes pendant la prochaine exposition internationale "Expo 2017"

 
Par vote des représentants des membres du Bureau International des Expositions, il a été décidé que l'Exposition internationale «EXPO 2017» sera à Astana. A la fin du processus de vote, qui a eu lieu en plusieurs étapes, la capitale du Kazakhstan a remporté la majorité absolue (103 des 161 voix), laissant derrière elle son principal rival, la ville belge de Liège. Si nous prêtons attention aux chiffres, il est possible de voir combien de pays ont soutenu Kazakhstan. Cette victoire n'était pas aléatoire. Elle démontre le prestige international de ce jeune Etat.

La prochaine exposition, qui se tiendra sous le slogan «Énergie du futur» est conçue comme un projet de grande envergure, dont le thème principal, l'énergie, provoque un profond intérêt partagé. Le projet a un but précis : explorer les stratégies, les programmes et les technologies visant à la mise au point de sources d'énergie durables, améliorer la fiabilité et l'efficacité de la conservation de l'énergie, promouvoir l'utilisation de sources d'énergie renouvelables et sensibiliser les visiteurs du salon sur la nécessité de leur participation active dans le développement et la mise en œuvre d'un plan d'économie d'énergie et d'utilisation efficace de l'énergie. L'idée du projet «Énergie du futur» est principalement d'attirer l'attention du public sur les solutions et méthodes pour assurer la gestion durable de l'énergie.

Le thème des énergies renouvelables est aujourd'hui plus que jamais d'actualité. Toutes les conditions nécessaires à l'innovation sont présentes au Kazakhstan. Le potentiel de l'énergie éolienne est énorme, de nombreuses rivières du pays conviennent à l'exploitation de mini-centrales hydroélectriques, et la lumière du soleil est fortement présente.

Le monde a souvent entendu parler de l'épuisement des ressources naturelles. Le remplacement des hydrocarbures par une «économie verte» devient peu à peu la tendance mondiale. Il est très important pour le Kazakhstan d'être parmi les pays leaders dans ce domaine.

Traditionnellement, en parlant de l'Expo, on pense aux dépenses considérables (plus de 2 milliards d'euros) qui seront allouées par le budget du Kazakhstan pour accueillir cet événement. Tous ne comprennent pas que ces dépenses constituent logiquement un investissement dans l'économie, et qu'en la matière ce n'est jamais trop.

Des officiels ont déclaré à plusieurs reprises que l'exposition sera rentable, c'est à dire au moins au seuil de rentabilité. La question la plus importante à cet égard est l'utilisation ultérieure de l'ensemble de l'infrastructure érigée.
Selon Vincent Lossertales, le secrétaire général du Bureau International des Expositions qui a visité Astana, l'exposition devrait être une action financièrement rentable, et à cet effet, les organisateurs devraient prendre en compte la période précédent l'exposition. Les dollars investis ne doivent pas être utile que pendant ces trois mois. Le secrétaire général a souligné que pour sa part, l'organisation fera tous les efforts nécessaires pour promouvoir les investissements au Kazakhstan et dans l' "Expo -2017". L' "Expo" n'est pas seulement un événement. Cette vision du pays est une vision de l'avenir. Et les investissements associés à cette vision sont pour le long terme, a déclaré V.Lossertales. " L'Expo est un genre de scène où il est possible de montrer le pays et le caractère national du pays " a t-il dit. Le secrétaire général lui-même, voit ce futur événement avec optimisme. "Ceux qui disent que l'Expo sera de faible intérêt à Astana, ne connaissent pas le Kazakhstan et ne connaissent pas l'EXPO " a t-il dit.

La direction de la compagnie nationale « Astana EXPO 2017 », affirme également que l'exposition sera du plus haut niveau et que tous les investissements seront rentabilisés. En outre, l'exposition créera 20.000 emplois.

Le financement de l' EXPO 2017 ne devrait pas seulement provenir du budget national. Le Kazakhstan compte sur l'aide des entreprises de classe mondiale participantes. Ce sera un axe majeur de travail pour la préparation de l'exposition.

Le Kazakhstan, un jeune pays ambitieux avec des plans ambitieux, a des motifs raisonnables de croire que l' « EXPO 2017» va attirer les républiques vers les nouvelles technologies qui formeront la base du développement des énergies alternatives du pays. Dans le même temps, les représentants nationaux de la science ne doivent pas rester sur la touche. Le développement des sources d'énergie « made in Kazakhstan » à son tour donnera la possibilité de devenir un objet d'investissement. Sur le domaine de l' Expo 2017, il est prévu de construire quatre nouvelles rues d'une longueur totale de 19 kms, d'achever la construction de la petite ceinture d'une longueur de 17 kms en 2017, et 32 kms de rues principales. De plus, pour l' EXPO 2017, 30 nouvelles lignes de bus seront ouvertes. Afin de soulager le réseau routier, il est prévu d' interconnecter le Metrobus à 3-5 bus qui sillonneront 48 kilomètres de routes dédiées, hors de la circulation générale. Le projet comprend la conception d'un monorail. Les routes relieront l'aéroport international à l'exposition et couvriront des domaines de la ville où se trouvent les services administratifs et culturels et la plupart des hôtels.

En outre, l'Expo 2017 crée une image progressiste du pays sur la scène mondiale, grâce au développement des technologies respectueuses de l'environnement sur ​​son territoire.

Il serait raisonnable de parler plus précisément de l'image internationale, aussi bien économique que politique.

La venue d'invités importants et la tenue de forums internationaux à Astana deviennent progressivement une sorte d'image de marque de la capitale kazakhe. Le statut de « territoire neutre » lui permet de recevoir des représentants de différents pays et religions. Le Kazakhstan est ainsi progressivement sorti du rang des autres pays d'Asie centrale. C'est à Astana qu'a été prise la décision de créer la Communauté économique eurasienne. C'est cette ville qui a reçu le pape Jean-Paul II, et que deux ans plus tard a eu lieu un évènement sans précédent, le Congrès des chefs des religions mondiales et traditionnelles. Mais, bien sûr, il faut reconnaître que l'un des événements les plus importants est la tenue en 2010 du sommet de l'OSCE.

L'Exposition internationale EXPO -2017 a juste à prendre sa place parmi les événements politiques importants du pays, avec tous ses bonus économiques. L'exposition apportera la célébrité à la capitale du Kazakhstan. Selon des calculs préliminaires, il est prévu de trois à cinq millions de visiteurs sur plus d'une centaines de pays participants.

2014 : année de vérité pour les États-Unis

 
NDLR : L’article suivant concerne les USA. Cependant il permet de comprendre ce qui se passe en Asie au regard de la politique extérieure américaine
Deux pressions sont en train de se mettre en place sur le dollar américain. L’une vient de la baisse de la capacité de la Réserve fédérale à truquer le prix de l’or, parce que les approvisionnements en or occidentaux se ratatinent et que les marchés connaissent de plus en plus ces manipulations illégales des prix par la Fed. La preuve de la sous-évaluation des énormes quantités de transactions à découvert sur le marché à terme de l’or papier, à certains moments de la journée où la négociation est mince, est sans équivoque. Il est devenu évident que le prix de l’or est truqué sur le marché des contrats à terme afin de protéger la valeur du dollar contre le QE (NDT : Quantitative easing – l’assouplissement quantitatif, ou la planche à billets).
L’autre pression résulte des menaces insensées de sanctions du régime Obama contre la Russie. D’autres pays ne sont plus disposés à tolérer les abus de Washington de l’étalon mondial du dollar. Washington utilise le système de paiement international basé sur le dollar pour infliger des dégâts aux économies des pays qui résistent à son hégémonie politique.
La Russie et la Chine en ont assez. Comme je l’ai signalé et comme le rapporte Peter Koenig icihttp://www.informationclearinghouse.info/article38165.htm , la Russie et la Chine sont en train de déconnecter leur commerce international du dollar. Désormais, la Russie va effectuer ses échanges, y compris la vente de pétrole et de gaz naturel vers l’Europe, en roubles et dans les monnaies de ses partenaires du BRICS.
Cela signifie une baisse importante de la demande pour le dollar américain et une baisse correspondante de la valeur de change du dollar.
Comme John Williams (shadowstats.com) a clairement fait savoir, l’économie américaine n’a pas récupéré de la récession de 2008 et est encore faible. La grande majorité de la population américaine est aux abois du fait de l’absence de croissance des revenus depuis des années. Comme les États-Unis ont maintenant une économie dépendante de l’importation, une baisse de la valeur du dollar va augmenter les prix aux États-Unis et pousser le niveau de vie vers le bas.
Toutes les preuves indiquent l’échec économique des États-Unis en 2014, et c’est la conclusion du rapport de John Williams du 9 Avril.
Cette année pourrait également voir l’éclatement de l’OTAN et même de l’UE. Le coup téméraire de Washington en Ukraine et les menaces de sanctions contre la Russie ont poussé les Etats fantoches de l’OTAN sur un terrain dangereux. Washington a mal évalué la réaction en Ukraine à son renversement du gouvernement démocratiquement élu et l’imposition d’un gouvernement fantoche. La Crimée a rapidement quitté l’Ukraine et a rejoint la Russie. D’autres anciens territoires russes en Ukraine pourraient bientôt suivre. Les manifestants à Lougansk, Donetsk et Kharkov réclament leurs propres référendums. Les manifestants ont proclamé la République populaire de Donetsk et la République populaire de Kharkov. Les larbins du gouvernement de Washington à Kiev ont menacé de mater les protestations par la violence.http://rt.com/news/eastern-ukraine-violence-threats-405/ . A Washington, ils affirment que les manifestations sont organisées par la Russie, mais personne ne les croit, pas même leurs pions ukrainiens.
Les rapports de presse russes ont identifié des mercenaires américains parmi les forces de Kiev qui ont été envoyées pour mater les séparatistes dans l’est de l’Ukraine. Un membre du parti de l’extrême droite néo-nazi au parlement de Kiev, le Parti de la Patrie, a appelé à tirer et tuer les manifestants.
La violence contre les manifestants est susceptible de faire venir l’armée russe et entraîner le renvoi à la Russie de ses anciens territoires de l’Est de l’Ukraine qui y furent rattachés par le Parti communiste soviétique.
Washington, qui prend le risque de proférer des menaces à tour de bras, pousse l’Europe dans deux confrontations hautement indésirables. Les Européens ne veulent pas d’une guerre avec la Russie à cause du coup d’état de Washington à Kiev, et ils comprennent que les sanctions réelles sur la Russie, si elles sont appliquées, leur causeraient beaucoup plus de dégâts. Dans l’UE, l’inégalité économique croissante entre les pays, le chômage élevé, et l’austérité économique rigoureuse imposée aux membres les plus pauvres ont produit d’énormes contraintes. Les Européens ne sont pas d’humeur à supporter le poids d’un conflit orchestré par les Etats-Unis contre la Russie. Alors que Washington présente à l’Europe la guerre et le sacrifice, la Russie et la Chine offrent le commerce et l’amitié. Washington fera de son mieux pour garder les politiciens européens « achetés-et-payés » et qui sont dans la ligne de la politique américaine, mais les inconvénients pour l’Europe pour suivre Washington sont désormais beaucoup plus importants.
Sur de nombreux fronts, Washington est en train d’apparaître aux yeux du monde comme plein de duplicité, indigne de confiance, et totalement corrompu. Le procureur à la Securities and Exchange Commission (SEC), James Kidney, a profité de l’occasion de son départ à la retraite pour révéler que des personnes haut placées avaient étouffé ses poursuites contre Goldman Sachs et d’autres banques « too big to fail», parce que ses patrons au SEC n’étaient pas préoccupés par la justice, mais « par comment obtenir des emplois bien rémunérés quand ils quitteront les services gouvernementaux », en protégeant les banques contre les poursuites pour leurs actions illégales.http://www.counterpunch.org/2014/04/09/65578/
L’Agence américaine pour le développement international (l’USAID) a été surprise en train d’utiliser les médias sociaux pour renverser le gouvernement de Cuba. http://rt.com/news/cuba-usaid-senate-zunzuneo-241/
Cette audacieuse insouciance vient s’ajouter à la chute du gouvernement ukrainien par Washington, le scandale de l’espionnage de la NSA, le rapport d’enquête de Seymour Hersh selon lequel l’attaque au gaz sarin en Syrie a été un événement sous fausse bannière organisé par un membre de l’OTAN, la Turquie, pour justifier une attaque militaire américaine sur la Syrie , Washington forçant l’avion présidentiel du président bolivien Evo Morales à atterrir pour y effectuer des fouilles, les «armes de destruction massive » de Saddam Hussein, le détournement de la résolution de l’ONUconcernant la zone d’exclusion aérienne sur la Libye pour une attaque militaire, et ainsi de suite. Essentiellement, Washington a tellement détérioré la confiance des autres pays dans le jugement et l’intégrité du gouvernement américain que le monde a perdu sa foi dans le leadership américain. Washington est réduit à des menaces et des pots de vin et se présente de plus en plus comme un tyran.
Les coups de marteau auto-infligés à la crédibilité de Washington ont atteint les sommets. Le coup le plus grave de tous est la naissance d’une prise de conscience, partout dans le monde, que la stupide théorie de la conspiration du 11/9 avancée par Washington est fausse. Un grand nombre d’experts indépendants ainsi que plus d’une centaine de secouristes ont contredit tous les aspects de la théorie du complot absurde de Washington. Aucune personne avertie ne croit que quelques Saoudiens, qui ne pouvaient pas piloter des avions, opérant sans l’aide d’aucune agence de renseignement, ont berné l’ensemble de la National Security State, non seulement toutes les 16 agences de renseignement américaines, mais aussi tous les services de renseignement de l’OTAN et d’Israël.
Rien n’a fonctionné le 11/9. La sécurité de l’aéroport a eu des défaillances à quatre reprises en une heure, soit plus de défaillances en une heure qu’au cours de l’ensemble des autres 116 232 heures du 21ème siècle. Pour la première fois dans l’histoire, l’US Air Force n’a pas pu disposer d’avions au sol prêts à décoller ou dans le ciel. Pour la première fois dans l’histoire, le contrôle du trafic aérien a perdu des avions de ligne pendant une heure et ne l’a pas signalé. Pour la première fois dans l’histoire, une température basse de courte durée, provenant de feux sur quelques étages, affaiblit des structures en acier massif au point de causer leur effondrement. Pour la première fois dans l’histoire, trois gratte-ciel sont tombés, à la vitesse d’une chute libre, sans le recours de la démolition contrôlée qui supprime les résistances par le bas.
Deux-tiers des Américains ont gobé cette histoire de cinglés. La Gauche est tombée dans le panneau, parce qu’ils l’ont vu comme une riposte des opprimés à l’empire du mal qu’est l’Amérique. La Droite a gobé l’histoire, parce qu’ils l’ont vu comme une attaque des musulmans diabolisés contre la bonté américaine. Le président George W. Bush a très bien exprimé le point de vue de la Droite : « Ils nous détestent pour notre liberté et notre démocratie ».
Mais personne d’autre n’y a cru, les Italiens encore moins. Les Italiens avaient été informés quelques années auparavant au sujet des événements faux drapeau du gouvernement lorsque leur président a révélé la vérité sur l’Opération secrète Gladio. L’Opération Gladio était une opération dirigée par la CIA et le renseignement italien au cours de la seconde moitié du 20ème siècle, consistant à faire sauter des bombes qui tuent des femmes et des enfants européens pour en accuser les communistes et, de ce fait, éroder le soutien des partis communistes européens.
Les Italiens étaient parmi les premiers à faire des présentations vidéo contestant l’histoire de cinglés de Washington sur le 9/11. Le nec plus ultra de ce défi est le film de 1 heure et 45 minutes, « . Zéro » que vous pouvez regarder ici:http://www.youtube.com/watch?v=QU961SGps8g&feature=youtu.be
Zéro a été produit comme un film d’investigation sur le 9/11 par la société italienne Telemaco. Beaucoup de gens importants apparaissent dans le film ainsi que des experts indépendants. Ensemble, ils réduisent à néant chacune des affirmations faites par le gouvernement des États-Unis concernant les explications du 9/11.
Le film a été présenté au Parlement européen.
Il est impossible pour toute personne qui regarde ce film de croire un seul mot de l’explication officielle du 9/11.
Il est de plus en plus difficile d’éviter de conclure que des éléments du gouvernement américain ont fait exploser les trois gratte-ciel de New York afin de détruire l’Irak, l’Afghanistan, la Libye, la Somalie, la Syrie, l’Iran et le Hezbollah, et lancer les Etats-Unis dans l’ordre du jour des néo-conservateurs qui est l’hégémonie mondiale des États-Unis .
La Chine et la Russie ont protesté mais accepté la destruction de la Libye, même si c’était à leur propre détriment. Mais l’Iran est devenu une ligne rouge. Washington a été bloqué, et a donc décidé de causer de gros problèmes à la Russie en Ukraine afin de détourner celle-ci de l’ordre du jour des Etats-Unis ailleurs.
La Chine a été incertaine au sujet du compromis entre ses excédents commerciaux avec les États-Unis et son encerclement croissant par Washington avec des bases navales et aériennes. La Chine est venue à la conclusion qu’elle a le même ennemi que la Russie, à savoir Washington.
Une des deux choses suivantes est probable : soit le dollar américain sera abandonné, entrainant l’effondrement de sa valeur et mettant ainsi fin à l’état de superpuissance de Washington et à la menace qu’il représente pour la paix mondiale, soit Washington mènera ses marionnettes en conflit militaire avec la Russie et la Chine. Le résultat d’une telle guerre serait beaucoup plus dévastateur que l’effondrement du dollar américain.
 
Par Dr Paul Craig Roberts sur www.mondialisation.ca le 08/04/2014

vendredi 18 avril 2014

L'ombre du Maïdan plane en Kirghizie

La Kirghizie se trouve à nouveau au bord de la révolution. A deux reprises, en 2005 et 2010, la crise politique du printemps s'est terminée par un changement de gouvernement. Cette année, l'opposition politique a entrepris une nouvelle tentative d'offensive contre le pouvoir en place. Que veulent ces opposants du pouvoir ? Un Maïdan kirghize est-il possible ?

Chaque printemps, les citoyens de la Kirghizie, et notamment les habitants de la capitale, Bichkek, sont inquiets. Car c'est au printemps que le calendrier politique du pays est particulièrement chargé. Le 24 mars 2005, à la suite d'une « révolution de tulipes » le président kirghize Askar Akaïev a été renversé. Cinq ans plus tard, le 17 avril 2010, le président Kourman bek Bakiev était obligé de fuir le pays. Les deux révolutions ont été accompagnées par une effusion de sang, des vols et des pillages. Depuis lors, les forces d'opposition organisent des actions chaque printemps. Et avril 2014 ne fait pas exception. Le mouvement national d'opposition formé tout récemment organise des rassemblements à travers le pays. L'action qui a réuni le plus de manifestants a eu lieu à Bichkek, la capitale du pays. Le leader des forces de l'opposition Ravchan Jeenbekov explique quelles sont les exigences des manifestants. Selon l'opposant, le président actuel abuse régulièrement du pouvoir, persécute l'opposition, conclut des transactions illégales et libère des criminels.

« Nous sommes opposés à la concentration du pouvoir dans les mains d'Atambaev, explique-t-il. Ensuite, nous voulons que le pouvoir réexamine sa décision par rapport à la mine de Kumtor. Troisièmement, nous voulons que les personnes coupables de la libération de Batoukaev soient punies. Quatrièmement, nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour empêcher Atambaïev de vendre l'aéroport de Manas. »

Selon les experts, les deux révolutions précédentes ont éclos sur la base de sentiments protestataires, liées à l'usurpation du pouvoir par les présidents précédents, leurs familles et leur entourage. C'est pourquoi, après les événements de 2010, le Kirghizistan est devenu une république avec un régime semi-présidentiel, semi-parlementaire de gouvernement. Néanmoins, pour les membres de l'opposition actuelle, les pouvoirs que possède le parlement ne sont pas suffisants. Le membre du mouvement d'opposition nationale et député Omourbek Abdrakhmanov considère que le président actuel concentre toujours trop de pouvoirs.

« Le peuple kirghize a divisé son pouvoir en deux parties. Il en a donné la moitié au parlement, et l'autre moitié – au président. Mais c'est le président qui a obtenu tous les atouts du pouvoir. En politique, ce sont les forces de l'ordre. »

Les autorités kirghizes, qui ont tiré des enseignements de l'amère expérience des révolutions sanglantes des années précédentes, ont essayé de réduire au minimum tous les risques politiques. La police de Bichkek a arrêté près de 120 personnes avant la manifestation de l'opposition. La Direction générale de l'Intérieur l'explique par la volonté d'éviter d'éventuelles provocations. Les gens au Kirghizistan ont beaucoup de tempérament, et le moindre prétexte est bon pour provoquer les affrontements. Cependant, il y avait des précédents à cela. Selon la présidente du mouvement d'activistes « Pour la démocratie et la société civile » Dinara Ochourakhounova, cette expérience des révolutions devrait empêcher les forces d'opposition de commettre un nouveau renversement du pouvoir.

« C'est impossible, parce que ces événements se sont produits dans notre pays en 2010. Nous avons changé de pouvoir, qui était aussi corrompu que le pouvoir précédent. Nous avons changé le système pour éviter les usurpations et maintenant c'est un système parlementaire qui est mis en place dans notre pays. Nous sommes passés par ces événements, et je pense que ces derniers ne pourraient pas se reproduire chez nous.»

Les membres de l'opposition sont également opposés à la reproduction du scénario du Maïdan de Kiev. Ils ont déjà déclaré qu'il n'y aurait pas d'affrontements au cours du mois prochain. Les opposants au pouvoir en place sont désormais prêts à montrer leur désaccord dans le cadre de conférences de rue et de tables rondes. L'opposition est devenue « plus posée et réfléchie ». Aujourd'hui au Kirghizstan, plus personne ne veut porter la responsabilité de l'organisation de possibles émeutes.

Le 17/04/2014 sur La Voix de la Russie
Source : http://french.ruvr.ru/2014_04_17/Un-fantome-du-Maidan-en-Kirghizie-4369/

jeudi 17 avril 2014

Astana et Londres se sont mises d'accord sur le transit des marchandises britanniques depuis l'Afghanistan.

Les vice-ministres des Affaires étrangères du Kazakhstan et du Royaume-Uni, Alexei Volkov et la baronne Warsi Sayida ont signé des accords bilatéraux sur le transport de marchandises britanniques à travers le territoire du Kazakhstan dans le cadre du retrait de la coalition internationale d’Afghanistan.
 
Comme l’a précisé le ministère des Affaires étrangères du Kazakhstan, le ministre des Affaires étrangères du Kazakhstan Yerlan Idrisov, et la baronne Warsi se sont entretenus mardi à Astana.
 
Au cours des pourparlers, les parties ont discuté des questions de la poursuite de l'amélioration du régime des visas et de faciliter les procédures d'obtention d'un visa britannique pour les Kazakhstanais, qui a été convenu lors de la visite à Astana de David Cameron.
 
Ont également été discutées, les questions liées à la situation en Ukraine, le programme nucléaire iranien et la situation en Afghanistan notamment de l'élection présidentielle du pays et du processus de retrait de la partie principale des troupes de la coalition internationale avant la fin de 2014.
 
Après les pourparlers, le ministre adjoint des Affaires étrangères du Kazakhstan, Alexei Volkov, et la baronne Warsi ont signé des documents bilatéraux relatifs aux marchandises en transit à travers le territoire du Kazakhstan, lequel revêt une importance particulière pour le retrait effectif des troupes britanniques d'Afghanistan.
 
Le chiffre d'affaires du commerce entre le Kazakhstan et la Grande-Bretagne en 2013 s'élevait à 2,1 milliards de dollars. La Grande-Bretagne est le troisième investisseur dans l’économie du Kazakhstan ( après les Pays-Bas et les États-Unis ). Selon la Banque nationale du Kazakhstan, le montant total des investissements directs britanniques au Kazakhstan entre 2005 jusqu’à septembre 2013 s'élève à 10 milliards de dollars.

Astana se prépare à accueillir la 47ème réunion annuelle de la Banque asiatique de développement

Astana se prépare à accueillir la 47ème réunion annuelle de la Banque asiatique de développement. Environ 5000 participants, dont des économistes connus, des politiciens et des hommes d'affaires de 67 pays, rendront visite à Astana, la capitale du Kazakhstan, au début du mois de mai 2014.
 
L’un des thèmes clé du Kazakhstan, le développement de la Route de la Soie, sera à l’ordre du jour.
 
Ce thème n'a pas été choisi par hasard, car le centre de l'économie mondiale se déplace progressivement vers les marchés émergents que sont les marchés de l'Asie. En fait, la nouvelle Route de la Soie est la concrétisation d’un projet conjoint du Kazakhstan et de la Banque asiatique de développement, répondant au nom de corridor transnational "Europe de l'Ouest - Ouest de la Chine". En plus d’associer les routes, il va stimuler les échanges entre l’Asie et l’Europe et  améliorer les relations Est/Ouest.
 
Les experts prédisent que le transit apportera des revenus élevés au Kazakhstan dès 2015. Au cours des 20 dernières années, la Banque asiatique de développement a apporté une grande contribution à l'amélioration de la gouvernance de l'Etat du Kazakhstan, ainsi que dans le développement du secteur privé.

Chine: des dizaines de milliers d'ouvriers en grève

 
Des dizaines de milliers d'ouvriers étaient en grève mercredi dans une énorme usine du sud de la Chine fabriquant des chaussures de sport pour Nike et Adidas, un mouvement social qui a déclenché un imposant déploiement des forces de l'ordre, a rapporté une ONG.
 
Plus de 30 000 employés de l'usine Yue Yuen de la ville de Dongguan refusent depuis la semaine dernière de reprendre le travail, en se plaignant de leurs conditions salariales, de leurs contrats d'embauche lacunaires et de carences dans leur couverture sociale.

L'organisation China Labor Watch, spécialisée dans les mouvements sociaux du secteur industriel chinois, a diffusé une série de photos montrant le déploiement de centaines de policiers autour de l'usine, certains équipés de matériel anti-émeute et d'autres tenant en laisse des bergers allemands.
Selon China Labor Watch, les policiers ont frappé ou interpellé plusieurs ouvriers depuis le début de la grève, qui a par ailleurs été évoquée dans la presse officielle à Pékin.

Sur son site internet, la société Yue Yuen, en partie contrôlée par des capitaux taïwanais, affirme être le premier fabricant mondial de chaussures de sport et elle indique sous-traiter notamment pour les marques Nike, Adidas, Puma, Asics, Converse et New Balance.

Mais dans un message à l'AFP, la marque Puma a assuré «ne pas travailler avec l'usine concernée» par la grève.

«Les travailleurs poursuivent leur grève, et leur nombre a sans doute augmenté», a commenté à l'AFP Dong Lin, membre d'une association de défense des droits basée à Shenzhen et proche des ouvriers.
Dong Lin a estimé à 40 000 le nombre des grévistes, qui selon lui exigent le paiement d'allocations sociales qui leur seraient dues.

La direction de l'entreprise s'est engagée à effectuer un rattrapage dans ces versements d'ici fin 2015, a relaté à l'AFP, sous couvert de l'anonymat, une salariée du site.

Mais cette proposition a été rejetée par les ouvriers en grève, inquiets par la perspective que la direction puisse brusquement décider de fermer l'usine pour la délocaliser, sans honorer ses promesses, un cas de figure classique en Chine.

«Personne n'ose se lever et prendre la tête de la contestation, car nous avons tous peur que l'usine exerce des actions de représailles par la suite», a-t-elle confié, en ajoutant: «La presse locale n'ose même pas mentionner l'existence de notre grève».

La province méridionale du Guangdong, parfois surnommée «l'usine du monde», car elle concentre une part importante de l'industrie manufacturière chinoise travaillant pour les exportations, n'est pas exempte de conflits sociaux. Et ce, malgré l'absence d'organisations syndicales indépendantes.

En Chine, les exportations demeurent le principal moteur de la croissance et tout ralentissement de cette dernière peut avoir des répercussions sociales immédiates, les patrons devenant plus exigeants face à la baisse de la demande et à la hausse des coûts.

Sur www.lapresse.ca le 16/04/2014

lundi 7 avril 2014

Afghanistan: un camion rempli de bulletins de vote explose

D'après un responsable local, les résultats des huit urnes détruites avaient été répertoriés avant le départ du camion. Trois personnes sont mortes dans l'explosion.
 

Une bombe artisanale a explosé dimanche dans le nord afghan au passage d'un camion transportant des bulletins de vote de l'élection présidentielle organisée la veille, tuant trois personnes, a annoncé la police locale. L'explosion s'est produite dans la province de Kunduz.
    
"Une bombe artisanale a explosé au passage d'un camion transportant des urnes entre le district de Khan Abad et la ville de Kunduz. L'explosion a fait trois morts, dont un membre de la Commission électorale indépendante, un policier et un chauffeur", a déclaré à l'AFP, Sayed Sarwar Hossaini, porte-parole de la police provinciale. "Le camion et huit urnes pleines de bulletins ont été détruits", a-t-il ajouté.
    
Le chef de la section locale de la Commission électorale indépendante, Amir Amza Ahmadzai, a confirmé l'incident, tout en précisant que les bulletins avaient été comptés et les résultats répertoriés avant le départ du camion, alors que des opérations de dépouillement et de collectes des bulletins sont organisées dans tout le pays.

Une action probable des talibans

Les bombes artisanales font parties des armes de prédilection des talibans, artisans d'une violente insurrection en Afghanistan depuis leur éviction du pouvoir en 2001, et profondément hostiles à cette élection présidentielle qu'ils jugent téléguidée par les Occidentaux.
    
Malgré les menaces des rebelles, les Afghans ont voté samedi en nombre pour le premier tour de ce scrutin qui doit désigner le successeur du président Hamid Karzaï, auquel la Constitution interdit de briguer un troisième mandat.
   
L'élection, première passation de pouvoir d'un président afghan démocratiquement élu à un autre, est considérée comme un test majeur pour ce pays pauvre de 28 millions d'habitants déchiré par trois décennies de guerre et qui envisage avec incertitude le retrait des 51.000 soldats de l'Otan d'ici à la fin de l'année.

Le 07/04/2014 sur http://www.bfmtv.com

vendredi 4 avril 2014

Sur ordre de la justice, le gouvernement turc lève le blocage de Twitter


Le gouvernement turc a levé jeudi son blocage très controversé du réseau Twitter ordonné il y a deux semaines pour enrayer la diffusion d’accusations de corruption, au lendemain d’un arrêt de la Cour constitutionnelle jugeant la mesure illégale.
 
Sous pression depuis vingt-quatre heures, le ministère des Transports et de la Communication a finalement annoncé en fin d’après-midi la réouverture du site de microblogging à ses quelque 12 millions d’adeptes turcs.
 
«Conformément à la décision de la Cour constitutionnelle, la mesure bloquant l’accès au site Twitter.com a été levée. Une fois prises les mesures techniques nécessaires, le site sera rouvert aux utilisateurs», a indiqué le ministère dans un communiqué.
 
Annoncée en pleine campagne électorale, cette interdiction, décrétée par le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, a suscité une avalanche de protestations, en Turquie comme à l’étranger, et nourri les critiques sur sa dérive autoritaire.
 
L’interdiction de la plateforme YouTube, décrétée il y a une semaine, restait toutefois toujours en vigueur jeudi.
 
Très attendue, la levée de l’interdiction a été immédiatement saluée par les internautes, avec ironie et prudence toutefois.
 
«Quand Twitter a été rouvert, j’ai éprouvé autant de joie qu’à l’ouverture du premier McDonald’s en Turquie», a lancé un animateur télé, Yunus Gunce. «Que la joie parcoure le monde, il a plu au Sultan de...», s’est réjouie une autre «tweetos», Nervana Mahmoud.
 
«Ne changez pas vos réglages VPN (un service qui a permis de contourner l’interdiction, ndlr). Parce que le gouvernement garde le contrôle d’internet. Il peut à nouveau le débrancher quand il veut», a mis en garde le journaliste Adem Yavuz Aslan.
 
L’entreprise Twitter, basée à San Francisco (Etats-Unis), s’est déclarée «encouragée par la nouvelle venue de Turquie» et a souhaité la «bienvenue» à ses fidèles turcs.
 
L’autorité turque des télécommunications (TIB) avait bloqué l’accès au réseau Twitter dans la nuit du 20 au 21 mars, sur instruction du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, décidé à en finir avec la diffusion quotidienne sur internet d’écoutes téléphoniques le mettant en cause dans un scandale de corruption.
 
- Retards -
 
«Nous allons éradiquer Twitter», avait alors annoncé M. Erdogan.
 
Saisie par trois internautes, la plus haute juridiction turque a jugé mercredi à l’unanimité que le blocage de Twitter constituait une violation du droit constitutionnel à la liberté d’expression et ordonné son déblocage immédiat.
 
Une semaine plus tôt, un tribunal administratif d’Ankara avait déjà rendu un jugement identique, jamais suivi d’effet.
 
Même si l’arrêt de la Cour constitutionnelle était aussitôt exécutoire, le gouvernement turc a traîné les pieds et attendu vingt-quatre heures avant d’obtempérer.
 
Un député du parti au pouvoir, Mustafa Sentop, a ainsi indiqué que le autorités allaient «évaluer» la décision, suscitant une nouvelle rafale de critiques.
 
«La décision s’impose à tous, même au Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, qui n’applique pas la loi», s’est indigné un député du Parti républicain du peuple (CHP), Segni Tanrikulu, en menaçant de saisir la justice.
 
Le président Abdullah Gül, qui avait exprimé son opposition à l’interdiction, a lui aussi réclamé l’exécution immédiate de la décision de la Cour. «L’interdiction de Twitter et de YouTube doit être levée», a déclaré le chef de l’Etat à la presse.
 
A l’étranger également, le département d’Etat américain ou le commissaire européen Stefan Füle ont pressé jeudi Ankara d’appliquer rapidement l’arrêt de la Cour.
 
Non content d’avoir bloqué Twitter, M. Erdogan a également bloqué le 27 mars la plateforme d’échanges de vidéo YouTube, après la diffusion de l’enregistrement d’une réunion confidentielle évoquant une éventuelle intervention militaire turque en Syrie à trois jours des élections municipales du 30 mars.
 
Le Premier ministre accuse ses anciens alliés de l’organisation dirigée par l’imam turc Fethullah Gülen, qui vit aux États-Unis, d’être à l’origine de ses fuites dans le cadre d’une «conspiration» destinée à lui nuire.
 
Malgré les accusations de corruption qui pèsent sur lui, son parti a très largement remporté les élections municipales de dimanche, ouvrant à M. Erdogan les portes de la présidentielle d’août prochain.
 
Le 3 avril 2014 sur www.liberation.fr