dimanche 29 juin 2014

Ouverture officielle des travaux de l'Expo 2017 au Kazakhstan

Le 11 juin 2014 s’est tenu la 155ème session de l'assemblée générale du Bureau International des Expositions (BIE), pendant laquelle s’est tenu la reconnaissance officielle de l'EXPO 2017 et la cérémonie de présentation du drapeau du BIE. Plus de 2 millions de personnes de plus de 100 pays visiteront l'Exposition universelle de 2017 entre juin et septembre 2017. Elle mettra l'accent sur le développement et l'utilisation de nouvelles sources d'énergie et sera le premier évènement majeur à l'échelle mondiale, qui se tiendra au Kazakhstan.

Le Secrétaire général du Bureau International des Expositions, Vicente Gonzalez Lossertales, a félicité la partie kazakhe de recevoir le drapeau du Bureau International des Expositions, désignant le transfert du drapeau vers le Kazakhstan comme un «événement historique». Selon les mots de M. Lossertales, le Kazakhstan a prouvé dans cette première étape que le choix du BIE à l'égard d’une république d'Asie centrale était bon : l'assemblée générale a passé en revue le dossier d'enregistrement du Kazakhstan avec succès. Le secrétaire général des expositions du BIE a souligné que le Kazakhstan a régulièrement franchi chaque étape du développement de la feuille de route en vue de l'EXPO 2017. Par ailleurs, il a noté que le thème « Énergie du futur » est très pertinent pour la communauté internationale, et que la première de l'exposition à Astana, servira d'impulsion pour le développement des infrastructures de la ville et du pays, et d'autre part, fournira une opportunité pour le développement de la science et de l'innovation dans la République.

La remise du drapeau du Bureau International des Expositions est la reconnaissance officielle de l'exposition EXPO 2017 et à partir de ce moment, commence un travail de grande envergure pour attirer et accréditer les participants étrangers à l'exposition et pour promouvoir l'image de l'EXPO 2017 sur la scène internationale. Actuellement, des discussions sont en cours avec les participants et les partenaires investisseurs étrangers qui souhaitent participer à l'exposition.

L'un des défis auxquels sont confrontés les organisateurs est d'attirer le nombre maximum de participants. L'un des premiers à annoncer sa participation est la Principauté de Monaco, qui a demandé 500 pour son pavillon. L'exposition est prévue pour attirer plus de 100 pays.

En vertu des règles de l’exposition, Le Kazakhstan n'avaient pas le droit de commencer la construction de l'Expo avant d’obtenir le drapeau. Mais les intempéries dans la capitale ont favorisés des ajustements, et à partir d’avril, le BIE a autorisé à entamer les travaux pour la construction des infrastructures de
l'exposition : le reboisement, délimitation des zones, la mise en place des réseaux, etc
 
Il est prévu que la superficie totale de la foire Astana EXPO 2017 sera de 174 hectares, où sur ce complexe, seront construits plus de 1 million de m² de surface d'exposition dont en particulier se trouvera le pavillon national du Kazakhstan, les pavillons internationaux, thématiques, d'entreprises, ceux pour faire du shopping, ainsi que des installations de service et de divertissement.

Tokyo: un homme s'immole contre la révision de la Constitution

Un homme âgé d’une cinquantaine d’années s’est immolé par le feu, ce dimanche 29 juin, dans le centre-ville de Tokyo, pour protester contre un projet de réinterprétation de la Constitution pacifiste que le gouvernement du Premier ministre Shinzo Abe doit adopter, mardi 1er juillet. Un texte qui doit permettre à l’armée japonaise d’intervenir à l’étranger.
 
L’incident s’est produit devant la plus grande gare de Tokyo, celle de Shinjuku à travers laquelle passent chaque jour plus de cinq millions de personnes. Un homme âgé d’une cinquantaine d’années revêtu d’un complet veston, l’uniforme des salariés japonais, s’est assis en tailleur sur une sorte de poutre de passerelle en hauteur.
 
Il a posé à côté de lui deux bouteilles en plastique remplies d’essence. Il a sorti d’un sac un mégaphone et pendant une heure il a parlé d’une voix calme pour dénoncer la décision que s’apprête à prendre mardi 1er juillet le gouvernement japonais, de réviser la Constitution pacifiste pour consacrer le droit à l’autodéfense collective. En clair, le droit pour l’armée japonaise de participer à des opérations militaires extérieures, pour aider des alliés à commencer par les Etats-Unis.
 
Une fois son discours terminé, cet homme s’est arrosé d’essence avant de se mettre le feu. Et des centaines de curieux qui l’ignoraient jusqu’alors l’ont vu tomber de la poutre, le corps recouvert de flammes en train de crier : « Non à la révision de la Constitution pacifiste ». Il a été transporté à l’hôpital.
 
Frédéric Charles. correspondant à Tokyo pour www.rfi.fr le 29/06/2014
 

L’armée irakienne regagne du terrain

 
Un temps débordée, l'armée régulière irakienne a repris l'initiative ces derniers jours pour tenter de repousser les combattants sunnites d'Etat islamiste en Irak et au Levant (EIIL).
 
Durant le week-end, les forces gouvernementales ont ainsi lancé l'assaut pour reprendre Tikrit. Située à 160 kilomètres au nord de Bagdad, cette ville est tombée au deuxième jour de l'offensive des assaillants d'EIIL venus de Syrie. Mossoul, deuxième ville du pays, est en revanche encore aux mains des insurgés.
 
L'offensive cette fois est d'envergure. Elle compte des centaines de blindés et des milliers de soldats ainsi qu'une équipe de démineurs. L'armée régulière espère d'autant plus reconquérir le terrain perdu qu'elle bénéficie de l'appui de pays étrangers. Elle vient de recevoir l'aide des Russes, qui ont, selon le porte-parole du ministère de la Défense, livré des avions de combat, des Soukhoï 25, sans en préciser pour autant le nombre. A Damas, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, a souligné que Moscou ne comptait pas rester « les bras croisés » face à l'offensive djihadiste. « La situation est dangereuse et menace les fondements de l'Etat irakien », a indiqué le diplomate russe.
Raids intensifs
Pour lui, la solution en Syrie aussi bien qu'en Irak ne peut venir que d'un « véritable dialogue national ». En attendant, l'Irak continue de demander de l'aide internationale. Bagdad a ainsi réclamé, depuis plusieurs semaines, des frappes aériennes américaines contre les insurgés, mais les Etats-Unis se sont pour l'instant contentés d'envoyer 300 conseillers militaires et d'annoncer un plan de 500 millions de dollars pour armer et entraîner les rebelles « modérés » en Syrie. Cette enveloppe doit encore attendre de recevoir le feu vert du Congrès. Washington a bien envoyé des drones survoler Bagdad, mais c'est pour « protéger » le cas échéant les ressortissants américains restés dans la capitale irakienne.
Reste l'armée syrienne, qui n'est pas non plus inactive. Jusque-là, le régime de Bachar Al Assad se contentait de bombarder épisodiquement les convois de l'EIIL. Mais, depuis les événements en Irak, l'aviation du régime mène des raids intensifs et quotidiens contre les bastions djihadistes.
Par Michel de Grandi sur www.lesechos.fr le 29/06/2014

samedi 28 juin 2014

Pyongyang lance deux missiles qui échouent en mer

«Le Nord a tiré deux missiles vers la mer du Japon depuis la côte Est du pays», a indiqué un porte-parole du ministère sud-coréen de la Défense, refusant de préciser le type d'engin lancé. Selon l'agence sud-coréenne Yonhap, qui cite un responsable militaire, il s'agissait de missiles Scud à courte portée, soit environ 500 km.

Jeudi, la Corée du Sud avait déjà annoncé le lancement par le Nord de trois engins, également à courte portée et en mer du Japon. Le geste avait été considéré comme une démonstration de force de la part du régime nord-coréen à l'approche de la visite à Séoul du président chinois Xi Jinping, les 3 et 4 juillet.

Ce sera la première fois, depuis presque deux décennies, qu'un président chinois visite la Corée du Sud avant le Nord.

Pékin est l'allié traditionnel du Nord, à qui il fournit une aide économique essentielle à sa survie. La Corée du Nord utilise souvent des tirs de missiles à courte portée pour marquer sa colère vis-à-vis de ce qu'elle considère comme des «provocations» du Sud. En mars, elle avait lancé plusieurs Scud tandis qu'étaient effectués au Sud des exercices militaires conjoints avec l'armée américaine.

Sur www.20mn.ch le 28/06/2014

lundi 23 juin 2014

Cette nuit en Asie : l'économie chinoise sous perfusion

Pour la première fois de l’année, l’indicateur avancé des directeurs d’achats publié par HSBC au sujet de la Chine s’est situé au-dessus de la barre des 50, qui témoigne d’une activité stable. A 50,8 pour le mois de juin, cet indice suivi de près par les analystes confirme la tendance observée depuis quelques semaines : une réelle amélioration conjoncturelle en Chine.
 
Qu Hongbin, l’économiste de HSBC qui supervise cette étude mensuelle, a précisé que l’amélioration était « générale », puisque « à la fois les sous-indices sur les commandes intérieures ainsi que sur la demande extérieure sont en progression ». C’est une nouveauté, et cela devrait soulager, à court terme, les milieux d’affaires. Sur le fond, cela confirme toutefois que Pékin, après avoir promis de se montrer stoïque face au coup de frein de son économie, a fini par employer les grands moyens pour soutenir l’activité. Tout en se défendant d’opter pour un vaste stimulus, le pouvoir a multiplié les initiatives ciblées.
 
Il a été décidé d’investir plus massivement dans les infrastructures (eau, énergie, centrales nucléaires, logement social), et les gouvernements ont été sommés de dépenser leurs budgets au plus vite. Les banques ont été mises à contribution : certaines ont été sommées de prêter plus, tandis que la banque centrale abaissait le taux de réserves obligatoires d’un certain nombre d’institution de crédits censées prêter plus généreusement aux PME et aux régions rurales.
 
Comme les années précédentes, 2014 devrait connaître un deuxième semestre plus vigoureux que le premier, mais une fois de plus, c’est d’abord aux mesures prises par le pouvoir que la Chine doit de continuer à connaître une croissance supérieure à 7%. Pour les observateurs les plus critiques, la période actuelle est donc celle qui démontre que Pékin, malgré ses promesses répétées de privilégier les réformes à long terme plutôt que la croissance à court terme, est en train de faire tout le contraire. Au risque d’exacerber les dangereux déséquilibres qui fragilisent l’économie chinoise.
 
Par Gabriel Gresillon et Yann rousseau le 23/06 sur www.lesechos.fr

dimanche 15 juin 2014

La CEEA ne sera pas une réincarnation de l'ex URSS

L’union économique eurasienne est une nouvelle communauté apparue sur la carte du monde. D'un coté, ce processus ne devrait apporter que des bienfaits. Cependant, à la lumière des récents développements politiques dans les Etats post-soviétiques, tenter de faire valoir une unité est regardé avec méfiance par tous, y compris par la population des Etats concernés eux-mêmes. Ne voulant pas plonger dans les détails et les subtilités des passeports diplomatiques, ainsi que d’élaborer des informations à partir d'une source louche et pas toujours objective, les adversaires de l'intégration dessinent une image hideuse en agitant le spectre de la renaissance du totalitarisme et du goulag au sein de l’ex URSS. On peut remarquer que cette Image est pratique pour ceux qui préfère un partenariat stratégique à la soviétique plutôt qu’une libre concurrence.

Les procédures de fonctionnement entre les membres de l’union sont déjà actées. Les réclamations sont considérées au mieux par les pays participants. En règle générale, les citoyens ordinaires ont peur de la perte de la souveraineté de leur Etat et d’une dépendance totale à la Russie.

« Il n’y aura pas de réincarnation »

Cette déclaration convient-elle oui ou non à la réalité ? Nous pourrons le conclure avec les mots de l'un des principaux initiateurs de la CEEA, le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev. Celui-ci a donné une conférence à l'Université Lomonossov des sciences humaines de Moscou, il a rappelé qu'il y a 20 ans, dans ces mêmes murs, a été mis en avant l'idée d'Union économique eurasienne.

« Sa conception est basée sur la vérité, aussi proche et compréhensible pour tous les citoyens de nos pays » a déclaré M. Nazarbaïev. « L’Histoire commune, les relations économiques, une communication étroite et la proximité des cultures humaines, donnent à nos peuples une chance de construire un nouveau type de relations interétatiques multilatéraux. J'étais et je reste un fervent partisan du fait que l'Union eurasienne n’est possible que sur des principes de volontariat, d'égalité, de bénéfice mutuel et de considération des intérêts pragmatiques de chaque pays participant. Cette initiative est un point de départ pour un nouveau processus historique, qui est maintenant appelé intégration eurasienne »

Cette déclaration contredit la version de la renaissance de l'URSS et montre que l'union est possible seulement si les États sont tous indépendants. Le président du Kazakhstan n’imagine pas agir contre la souveraineté de sont pays.

Il y a 20 ans, l'initiative de M. Nazarbaïev n'a pas trouvé d’échos de la part de ses collègues de la CEI. Mais dans les années qui ont suivies, alors que le développement se poursuivait, il y a eu de nombreuses plates-formes d'intégration culturelles, politiques et économiques : la banque eurasienne de développement, le Conseil des affaires Eurasiennes, le forum des médias eurasiens, l'association eurasienne des universités et bien d'autres...

L’intégration eurasienne fut bénéfique aux populations des pays coopérants. L’'accroissement des échanges entre les États, les barrières douanières, ont rendu possible la création de coentreprises et la coopération dans divers domaines, allant de l'éducation à l'emploi. Les problèmes de sécurité sont en grande partie résolu dans la région.

Il faut également souligner les succès économiques. Le volume total des échanges économiques des économies de l’union, la Biélorussie, le Kazakhstan et la Russie est de 2 200 milliards de dollars. Le volume total de la production industrielle des trois pays s'élève à près de 1 500 milliards de dollars. L’effet d'intégration est si prometteur que la croissance totale du PIB en 2030 pourrait atteindre environ 900 milliards de dollars.

Aujourd'hui, en parlant de l'Union économique eurasienne, certains experts et politiciens effraient l'opinion mondiale par le mythique «réincarnation» de l'Union soviétique, a remarqué non sans ironie, le leader kazakh. Il a dit : « je crois que les arguments à cet égard sont loin de la réalité et sont sans fondement. Aujourd'hui, l’intégration sur le modèle soviétique n’a tout simplement pas de cadre institutionnel. Tout est définitivement passé à l’Histoire, sans possibilité de retour. Les peuples de l'ex-Union soviétique ont construit leur propre Etat. Le système actuel de propriété, la structure sociale et la structure économique de nos sociétés sont loin de l'archaïque union soviétique. Et sur ce point, nous étions d'accord avec les dirigeants de la Russie et de la Biélorussie.

Un nouveau jalon sur la voie de l'intégration euro-asiatique devrait être la future signature du traité instituant l'Union économique eurasienne. Cela sera probablement fait dans un proche avenir. Un certain nombre de réunions bilatérales et trilatérales entre les chefs d'États membres qui se sont tenues à la fin avril, ainsi qu'une réunion ordinaire du Conseil suprême économique eurasien à Minsk, suggèrent que les négociations sont menées à grande échelle, sur tous les niveaux.

Comme l'a souligné le président Vladimir Poutine, au cours des années précédentes, un énorme travail a été réalisé par tous les participants « pour créer l'union la plus avancée de l’espace postsoviétique ».

« L’union douanière que nous avons créé apporte du travail et de réels avantages » a dit le président russe. « Nous voyons les résultats dans les économies de nos pays. C’est un fait évident. Mais nous pouvons faire un autre pas. Nous avons convenu de cette étape qui est d’approfondir notre coopération et de promouvoir cette coopération à un niveau plus élevé ».

Selon le chef de la Fédération de Russie, la création de la CEEA, réelle, officielle et confirmée par un document, permettra aux pays participants d’améliorer la compétitivité de leurs économies afin de les rendre plus efficaces et d’attirer des investissements nationaux et étrangers.

« Oui, il y a des questions qui ne sont pas encore entièrement traitées au niveau des experts » a déclaré M. Poutine. « En fait, nous sommes réunis pour cela. Mais je suis d'accord avec vous, chers collègues, qu’il peut toujours être fait plus de travail dessus et trouver ce qui est acceptable pour tous ».

Pour eux, cette recherche est nécessaire. Pour le moment, la question la plus difficile et non résolue est la question de la Biélorussie. Ainsi, selon le président du Bélarus, Alexandre Loukachenko, l'Union eurasienne doit être fondée sur un principe d’échanges commerciaux équilibrés, comprenant le pétrole. Astana et Moscou ne partagent pas cette opinion.

« Il a été créé une liste des questions sur lesquelles les opinions divergent et cette liste est inquiétante » a remarqué le leader biélorusse. « On nous propose de laisser ces questions en suspens alors qu’elles auraient du être résolues au  stade précédent.

D'une part, ces déclarations montrent que le processus d'intégration n'a pas été aussi facile que prévu, et d'autre part qu’il ne sera accepté aucun diktat de la Russie, et qu’à la conclusion des accords, il sera pris en compte les intérêts de tous les partenaires de la future association. Toutefois, les parties s'attendent à ce qu’ils seront en mesure de parvenir à un accord de compromis sur les aspects de l'Union économique eurasienne qui restent actuellement en suspend.

mardi 10 juin 2014

Les projets de l'Asie se clarifient

Les Russes ont récemment annoncé quelque chose d'extraordinaire, qui explique en grande partie la raison pour laquelle la Russie et la Chine achètent de l'or, et qui a été grandement ignoré par les médias. Le président Poutine a annoncé que « la Russie et la Chine doivent sécuriser leurs réserves d'or et de devises étrangères ». Il est peut-être allé un peu trop loin en commentant sur les politiques monétaires de la Chine, mais il ne l'a certainement pas fait sans raison. Il est de plus impossible de sécuriser des réserves de devises étrangères, parce qu'elles sont constamment sous le contrôle des banques centrales qui les émettent. Ce qu'a donc voulu dire Poutine, c'est que la Russie et la Chine devraient sécuriser leur or.

Pour ceux d'entre nous qui s'intéressent de près à l'or, cela n'a rien de surprenant. La raison pour laquelle nous n'en avons pas beaucoup entendu parler en Occident est que nous ne pensons pas comme ils le font. Ils ont émergé de nations communismes basées sur le Marxisme. Les théories keynésiennes et monétaristes se sont développées alors que l'Asie était complètement isolée économiquement, et sont moins basées sur Marx que sur le Christianisme. Cela signifie que les Russes et les Chinois n'ont pas automatiquement adopté la théorie économique occidentale suite à l'effondrement du communisme. En partie peut-être, mais pas entièrement.

C'est pour cette raison qu'il est bien trop simpliste pour les commentateurs occidentaux d'analyser la Russie et la Chine en termes occidentaux. Les deux nations ne se font aucune illusion quant aux devises nationales, qui perdent de leur valeur avec le temps, et quant à l'or qui restera toujours la meilleure valeur de réserve qui soit. Contrairement aux gouvernements occidentaux, les gouvernements russe et chinois se considèrent sérieux dans la manière dont ils gèrent leurs affaires et portent une grande attention à la qualité du paiement qu'ils reçoivent en échange de leurs exportations.

C'est pourquoi l'or a des chances de jouer un rôle important dans les échanges transnationaux en Asie. Il est aussi nécessaire de noter que la directrice de la Banque de Russie, qui était autrefois la conseillère économique de Poutine, est désormais sa conseillère personnelle. Elle n'en serait jamais arrivée là si elle adhérait aux politiques keynésiennes et monétaristes. Tout indique qu'Elvira Nabiullina est, comme Poutine, réaliste pour ce qui est de la situation commerciale et économique. Elle est l'une des seules au monde parmi ses pairs à refuser de refinancer les banques insolvables.

La Banque de Russie accumule également de l'or, et lui alloue ce qu'une banque centrale occidentale pourrait considérer comme des réserves de devises étrangères précieuses qui pourraient être utilisées en période de troubles. La Russie et la Chine voient l'or de la même manière, ce qui donne davantage de force à la déclaration de Poutine.

Les objectifs de la Chine sur le long terme

J'explique depuis longtemps que le gouvernement chinois travaille à établir un plan stratégique qui n'est que partiellement rendu public par ses objectifs sur cinq et dix ans. Ayant développé son économie grâce à sa rapide industrialisation, la Chine tourne désormais son attention vers ce ses voisins, vers un territoire qui pourrait ironiquement être décrit comme le royaume de Gengis Khan au XIIIe siècle, depuis de Détroit de Béring jusqu'aux portes de Jérusalem. Elle continuera d'établir des contacts commerciaux avec l'Europe et les Etats-Unis et d'extraire des minéraux en Afrique et en Australie, mais son attention commerciale est désormais portée sur l'Asie. Et pour ce qui est des accords transnationaux passés à un niveau intergouvernemental, soyez certains que les devises occidentales seront laissées de côté autant que possible, et que les devises asiatiques et l'or seront favorisées.

La Chine et la Russie y travaillent depuis un certain temps au travers de l'Organisation de coopération de Shanghai, sur laquelle reposent leurs politiques commerciales mutuelles. L'OCS couvre grâce à ses membres, ses associés et ses futurs membres la quasi-totalité de l'Asie, à l'exception du sud-est de l'Asie et des Etats arabes. Ces blocs culturels et régionaux devraient se tourner vers l'OCS à mesure que le pouvoir économique et politique de l'Occident décline. Il s'agit d'un marché de plus de quatre milliards de personnes, quatre fois plus qu'en Occident.

L'ancien territoire de Gengis Khan est peu à peu transformé en un vaste bloc économique qui deviendra un jour plus vaste que l'Accord de libre-échange d'Amérique du nord et l'Union européenne mis ensembles. Il ne porte pas le lourd fardeau de l'Etat-providence, et ses citoyens sont des épargnants. La confiance qu'a la Chine en cette stratégie se reflète dans ses disputes territoriales avec ses voisins qui ne sont pas membres de l'OCS. Elle a demandé au Vietnam, aux Philippines et à l'Indonésie de sortir du cercle d'influence des Etats-Unis et de rejoindre l'OCS.

Les gouvernements de part et d'autre de l'Asie commencent à prendre conscience de leur futur commun. Dès que les Etats-Unis quitteront l'Afghanistan, le pays devrait rejoindre l'OCS. La Turquie tourne le dos à l'Union européenne et se tourne elle aussi vers l'OCS. Les marchés financiers de Moscou jusqu'à Dubaï, et peut-être même Bangkok, se préparent à devenir des centres mondiaux pour le négoce de l'or.

La situation est claire comme de l'eau de roche. Avec un système financier qui a la stabilité d'un château de cartes et fait face à une potentielle banqueroute, les Etats-Unis et l'Europe ne sont pas les partenaires commerciaux de choix de la Russie et de la Chine. Sans bagage keynésien et monétariste, ces pays comprennent bien mieux que l'Occident le rôle de l'or en tant que monnaie.

C'est pourquoi tant d'or se trouve aujourd'hui en Asie et au Proche-Orient. L'or est destiné à faire partie du système financier asiatique. Et nous savons, au vu des tonnes d'or qui prennent le chemin de l'Aise, qu'une grande partie de cet or provient des coffres des banques centrales occidentales.

La stratégie asiatique se fera à l'exclusion de l'Europe, et en supprimant le prix de l'or au travers de la vente de leur or monétaire, les banques occidentales ont permis à la Chine de mettre son projet à exécution. Quand et comment les banques centrales nous annonceront-elles que leurs réserves d'or sont actuellement entre les mains de l'Asie, et qu'elles ont été complices depuis les années 1970 du plus important transfert de richesses de l'Histoire ?

Par Alasdair Macleod le 10/06/2014 sur www.24hgold.com

Les sociétés russes se tournent vers le renminbi

Les sociétés russes se préparent à convertir certains contrats en renminbis et en d'autres devises asiatiques de peur de voir les sanctions imposées par l'Occident leur barrer l'accès au marché du dollar.

« Au cours de ces quelques dernières semaines, un certain nombre de grosses sociétés russes se sont intéressées à des produits en renminbis et en d'autres devises asiatiques et à l'ouverture de compte dans diverses régions de l'Asie », a expliqué Pavel Teplukhin, directeur de Deutsche Bank en Russie, au Financial Times.

Andrei Kostin, directeur de la banque d'Etat VTN, a expliqué que l'utilisation de devises autres que le dollar est l'un des « objectifs principaux » de sa banque.

« Compte tenu de l'étendue de nos accords bilatéraux avec la Chine, le développement de contrats en roubles et en yuans (renminbis) est l'une de nos priorités », a-t-il annoncé au président Vladimir Poutine lors d'un récent briefing. « Nous y travaillons depuis mai ».

Cette décision d'ouvrir des comptes commerciaux en renminbis, dollars de Hong Kong et dollars de Singapour souligne la tentative de la Russie de se tourner vers l'Asie à mesure que ses relations avec l'Europe se détériorent.

Les sanctions imposées par l'Occident poussent les sociétés à réduire leur dépendance aux marchés financiers occidentaux alors que les banques américaines et européennes réduisent leur activité de prêt en Russie depuis son annexe de la Crimée en mars.

La banque centrale tente de créer un système de paiement national pour réduire la dépendance du pays en certaines sociétés occidentales telles que Visa et MasterCard.

« Il n'y a rien de mal à ce que la Russie cherche à réduire sa dépendance au dollar – c'est en fait une décision très raisonnable de sa part », a déclaré le directeur d'une autre banque européenne en Russie. Il a ajouté que l'exposition de la Russie au dollar l'expose également à la volatilité des marchés en période de crise. « Il n'y a pas de raison à ce que la Russie continue d'établir ses contrats commerciaux avec le Japon en dollars ».

Le directeur d'une société russe sont 70% des revenus proviennent de l'exportation en dollars a déclaré que sa compagnie prévoit d'établir des contrats en d'autres devises dans l'éventualité de nouvelles sanctions. « Si quelque chose se produisait, nous serions prêts à nous tourner vers d'autres devises – comme le yuan ou le dollar de Hong Kong ».

Alexander Dyukov, directeur de la division pétrolière de Gazprom, a expliqué que sa société a discuté avec ses clients de la possibilité de convertir ses contrats en d'autres devises que le dollar, alors que Norilsk Nickel a annoncé au FT avoir établi des contrats en renminbis avec ses plus gros clients chinois.

« Il semblerait qu'une tendance s'installe », a ajouté Mr Teplukhin, avant d'expliquer que les sociétés russes sont en mesure de contrer les risques liés aux sanctions en modifiant leurs contrats afin de pouvoir en changer la devise si nécessaire.

Certains hommes politiques ont suggéré à Moscou de répondre aux sanctions en déliant complètement son économie du dollar.

Mais bien que le gouvernement ait récemment conseillé aux grosses sociétés russes de se tourner vers d'autres devises pour rendre l'économie moins vulnérable, il a rejeté d'autres mesures plus extrêmes.

« Tant que la Russie n'est pas sujette à plus de sanctions économiques, qui pourraient limiter l'accès de notre pays au dollar, nous ne prendrons pas de mesure de dé-dollarisation », a décrété Andrei Belousov, conseiller économique de Mr Poutine.

Par Jack Farchy et Kathrin Hille sur le Financial Times, Londres, le dimanche 8 juin 2014
http://www.ft.com/intl/cms/s/0/9f686816-ed51-...144feabdc0.html

mardi 3 juin 2014

La Chine souhaite plus d'influence dans la détermination du prix de l'or et de l'argent

Le mécanisme de détermination du prix de l'or et de l'argent, le Fixing de Londres, est sous pression et la Chine compte bien profiter de cette remise en cause pour avoir plus de poids dans la future détermination du prix des métaux précieux.

Pour rappel, le « London Silver Fix » qui permet la détermination du cours de l'argent, prendra fin en Août 2014.

La chine, premier producteur et importateur d'or physique au monde a commencé à approcher des banques étrangères et les principaux producteurs d'or pour leur proposer de participer activement au « Global Gold Exchange » à Shangai.

Le « Shangai Gold Exchange » (SGE) a obtenu l'accord de la banque centrale de Chine pour lancer une plateforme de négoce de l'or physique depuis la zone de libre échange de Shangai.

Un lancement dont le timing correspond à la remise en cause de la fiabilité du Fixing de Londres, mécanisme de détermination majoritairement sous influence des grandes banques Occidentales.

La Barclays est la première banque à avoir été condamnée pour manipulation depuis le début de l'existence du Fixing de Londres.

Le Shangai Gold Exchange, plus importante place de négoce d'or physique au monde pourrait ouvrir rapidement sa plateforme aux brokers et producteurs d'or étrangers et confirmer ainsi sa place dans le négoce d'or physique international.

La Chine veut plus d'influence dans la détermination du prix de l'or et le lancement du Shangai Gold Exchange (SGE) est un premier pas.

Par Fabrice Drouin Ristori le 03/06/2014 sur  www.goldbroker.com

 

dimanche 1 juin 2014

Mer de Chine: Pékin dénonce les provocations des USA et du Japon

 
La Chine a vivement dénoncé dimanche les déclarations «provocatrices» du Premier ministre japonais Shinzo Abe et du secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel, qui ont accusé Pékin de mener des «actions de déstabilisation» en mer de Chine, une zone où les tensions se multiplient.
 
Devant un parterre de responsables réunis pour un forum sur la sécurité à Singapour, le général Wang Guanzhong, vice-chef d’Etat-major de l’Armée de libération du peuple, a qualifié d'«inacceptables» les déclarations des deux hauts responsables politiques.
Chuck Hagel avait accusé samedi la Chine d’entreprendre «des actions de déstabilisation» en mer de Chine méridionale, avertissant que les Etats-Unis ne resteraient pas passifs si l’ordre mondial était menacé.
 
Les Etats-Unis, tout en ne prenant pas partie dans les différents conflits territoriaux en mer de Chine, «s’opposent fermement à tout recours à l’intimidation, à la coercition, ou menace de la force pour affirmer des revendications», avait poursuivi le secrétaire à la Défense à l’attention de la Chine.
 
Lors de ce forum annuel du Dialogue de Shangri-la qui réunit responsables de la défense, hauts gradés, diplomates et experts en sécurité, Shinzo Abe avait, lui, appelé vendredi les pays à respecter la loi, une demande tacitement adressée à la Chine.
«La délégation chinoise (...) a le sentiment que les discours de MM. Abe et Hagel étaient une action provocatrice contre la Chine», a rétorqué le général Wang Guanzhong, le plus haut gradé de cette délégation.
 
«C’est tout simplement inimaginable», a déclaré le général en uniforme, laissant de côté son discours préparé. Il a ajouté que les propos de l’Américain et du Japonais étaient «inacceptables et pas dans l’esprit du Dialogue de Shangri-la».
Il a indiqué préférer l’attitude franche des Etats-Unis, qui citaient nommément la Chine, aux circonvolutions du Japon, qui ne nommait pas Pékin mais y faisait visiblement référence.
 
Les termes de MM. Abe et Hagel «m’ont donné l’impression qu’ils s’étaient coordonnés, qu’ils s’encourageaient mutuellement, et ils ont profité du fait de s’exprimer en premier (...). Ils ont ainsi arrangé des actions provocatrices et lancé des défis à la Chine», a ajouté le militaire.
 
Shinzo Abe a quitté ce forum samedi et Chuck Hagel dimanche matin, avant la prise de parole de Wang.
 
Selon le Pentagone, Hagel et Wang se sont rencontré brièvement samedi pour «échanger leurs vues sur des sujets importants pour les Etats-Unis et la Chine, ainsi que pour l’ensemble de la région».
 
- Tensions exacerbées -
 
Chuck Hagel avait réaffirmé samedi le soutien de Washington à ses alliés en Asie en appelant à un règlement pacifique des conflits de territorialité.
 
Les Philippines et le Vietnam surtout, mais aussi Taïwan, la Malaisie et Bruneï ont des différends territoriaux maritimes avec Pékin en mer de Chine méridionale.
 
La Chine revendique la quasi-totalité de ce carrefour de routes maritimes vitales pour le commerce mondial, et réserve potentielle de pétrole, de gaz et d’importantes ressources halieutiques.
 
Les tensions se sont exacerbées ces dernières années alors que Pékin affirmait de plus en plus fortement ses ambitions, qu’il justifie par des droits historiques. Ces tensions se doublent de fortes rivalités avec le Japon, autour d’îlots situés en mer de Chine orientale, qui empoisonnent les relations entre les deux puissances asiatiques.
 
Quelques jours auparavant, les Etats-Unis ont d’ailleurs mis en garde Pékin contre ses ambitions en mer de Chine orientale, cette autre zone disputée, après que des avions de chasse chinois eurent frôlé des appareils militaires japonais.
 
Les deux plus puissantes nations asiatiques sont à couteaux tirés depuis un an et demi en raison d’un contentieux autour d’îlots rocheux revendiqués par Pékin et Tokyo, un contentieux avivé par les querelles héritées de l’Histoire.
 
Les deux pays se disputent les Senkaku, à 200 km au nord-est de Taïwan et à 400 km à l’ouest d’Okinawa (sud du Japon), des îlots administrés par le Japon mais revendiqués vigoureusement par la Chine sous le nom de Diaoyu.
 
Alors que le forum approchait de sa conclusion, le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a appelé les parties en présence à faire preuve de retenue pour prévenir des conflits plus sérieux.
 
Un accord entre la Chine et l’Association des nations d’Asie du sud-est (Asean) sur un code conduite pour gérer les disputes en mer de Chine méridionale est «la seule manière de prévenir des incidents dans cette zone convoitée», a déclaré le ministre français.
 
Sur www.liberation.fr le 01/06/2014

Turquie : la police disperse violemment les manifestants

Un an après la fronde antigouvernementale qui a embrasé la Turquie, la police turque a violemment dispersé des manifestants samedi dans les plus grandes villes du pays. Des dizaines de personnes ont été interpellées.
 
La police turque a violemment dispersé samedi 31 mai, à Istanbul et Ankara notamment, des milliers de manifestants descendus dans les rues pour célébrer le premier anniversaire de la fronde contre le gouvernement islamo-conservateur qui avait embrasé la Turquie en juin 2013.
 
Comme l'avait lui-même annoncé le Premier ministre Recep Tayyip Erdoganles forces de l'ordre sont intervenues dans la soirée dans les deux plus grandes villes du pays avec force gaz lacrymogène et canons à eau contre les contestataires qui ont bravé l'interdiction de manifester aux cris de "Taksim partout, résistance partout" ou "Tous ensemble contre le fascisme".
 
Selon l'Association turque pour les droits de l'homme, 80 personnes ont été interpellées et 13 blessées. Le Premier ministre avait prévenu dans la journée que ceux qui voudraient manifester sur la place Taksim seraient arrêtés.
 
À Istanbul, les forces de sécurité ont bloqué les manifestants qui se dirigeaient vers le parc Gezi pour lire une déclaration et déposer des gerbes de fleurs en mémoire des six personnes tuées lors des rassemblements de l'an dernier. C'est dans ce petit jardin public qu'est née la vague de contestation qui a fait, pour la première fois, trembler le régime d’Erdogan, qui règne sur le pays depuis 2003.
 
"Nous seront là, encore et encore"
 
Melissa a fait partie de partie de ceux qui l'ont occupé pendant deux semaines pour protester contre un projet immobilier. "Cet endroit était rempli de tentes... Ici, il y avait un petit jardin et nous avions planté des choses juste pour dire : ‘Vous voulez nous prendre le parc, ok, nous nous allons faire revenir la nature dans le parc’ ", se souvient-elle. L'occupation par une poignée de militants écologistes s'est transformée en vaste campement, abritant plusieurs centaines de personnes.
 
Au petit matin du 31 mai 2013, la police a violemment délogé du parc quelques centaines de militants écologistes qui s'opposaient à sa destruction dans le cadre d'un projet de réaménagement de la place Taksim. "Des gens sont morts ici, en essayant de protéger Gezi, pendant les manifestations partout dans le pays, on est arrivés à un point de non retour. S'ils essayent de nous démolir, nous seront là, encore et encore", assure Melissa.
 
Le pouvoir brise toute contestation
 
Nourri par cette répression, le combat s'est rapidement transformé en une vague de contestation politique sans précédent. Au total, quelque 3,5 millions de Turcs, selon la police, ont défilé contre Erdogan dans toute la Turquie pendant les trois premières semaines de juin. Violemment réprimées, ces manifestations ont fait au moins huit morts et plus de 8 000 blessés. Des milliers d'arrestations ont également eu lieu. Un an après, la tension politique née de la révolte de Gezi n'est toujours pas retombée.
 
Mis à mal, cet hiver, par un vaste scandale de corruption qui a éclaboussé tout le régime, Erdogan garde malgré tout une base solide, surtout parmi les classes les plus populaires. Le 30 mars, il a remporté haut la main les élections municipales et il s'apprête désormais à annoncer sa candidature à la présidentielle des 10 et 24 août prochain, sans réel adversaire en mesure de lui barrer la route.
 
Depuis Gezi, le chef du gouvernement s'est appliqué à briser toute contestation en muselant la presse, en purgeant la police et en faisant voter une série de lois, dénoncées comme "liberticides" pour renforcer son emprise sur la justice et les réseaux sociaux et pour accroître les pouvoirs de ses fidèles.
 
Sur www.france24.com le 31/05/2014