jeudi 30 juin 2016

Le Kazakhstan crée une place financière

Le Centre Financier International "Astana" (IFCA) sera prêt à recevoir ses premiers clients après l'EXPO-2017. C’est ce qu’a déclaré personnellement Kairat Kelimbetov, le dirigeant de l’IFCA. Malgré le fait que les investisseurs occidentaux recoivent l'idée avec un certain scepticisme, et malgré la crainte de la Russie qu’"Astana" risque de devenir un nouveau paradis fiscal, le Kazakhstan a quand même le potentiel d'occuper la niche de « centre financier » de la région eurasienne.

L’idée du Kazakhstan de création d’un centre financier international, qui deviendra le centre "Astana", ne date pas d’hier. Il a été lancé par le plan présidentiel des "100 mesures concrètes" qui définit clairement comment va changer l'Etat pour donner une nouvelle impulsion au développement économique, politique et social. Et justement, la création d'un centre financier international va jouer un rôle important dans ce domaine. Les entreprises qui intègrent l’IFCA, recevront des conditions sans précédent : l'absence d'obligations de payer des impôts pour 50 ans (cela vaut la pour TVA sur les matières premières importées et utilisées pour des projets d'investissement),  l’ajustement au modèle juridique anglo-saxon, ainsi que le régime spécial des visas et du change.

En ce qui concerne les activités opérationnelles de la place financière, selon Kairat Kelimbetov, il est prévu que le centre "Astana" s’occupe de la cotation des entreprises Kazakhstanaises, ainsi que de l’introduction en bourse des sociétés d'État. Par l’IFCA, les actifs du Fonds national et les fonds de pensions trouveront leurs institution de gestion. D’autre part, par sa conception, cette place financière permettra de placer les valeurs des états islamiques.

«Nous comprenons que ce projet est important et complexe. Il est important de pouvoir intéresser la région, de transformer l’IFCA en un centre de services financiers participant au projet économique de la « route de la soie ». Lors d'une réunion avec les membres de la direction de l’IFCA, le président kazakhstanais Nazarbayev a souligné : « Nous devons monter au créneau et commencer à nous développer progressivement. Nous nous réjouissons de la participation des institutions financières internationales, des grands hommes d'affaires qui viendront au Kazakhstan, lesquels vérifieront qu’ici, il est possible de travailler. Je suis certain que le plein appui de ces acteurs financiers sera intéressant dans le cadre de ce projet ».

Les opportunités de la place financière seront affichées à la fin de cette année au profit des investisseurs. Et les membres du conseil d'administration d’ "Astana" notent que si toute la législation prescrit la réglementation de travail du centre financier, le Kazakhstan se joindra au petit groupe des pays qui ont réussi à s’intégrer dans le courant moderne de construction de leur État. Ceci d’autant plus qu’un tel centre n’existe pas dans la région eurasienne. Rappelons que, selon l'élaboration du plan, le centre financier fournira des services sur le marché du Kirghizistan, d'Ouzbékistan, du Tadjikistan et dans l'avenir, dans celui de la Mongolie et du Caucase. Au cours d'une rencontre avec des hommes d'affaires russes dans le cadre du Forum économique de Saint-Pétersbourg, le président Noursoultan Nazarbaïev a parlé de la réduction du niveau d'investissement de la Russie au Kazakhstan, et a ainsi invité les entrepreneurs stratégiquement important à travailler avec la place financière IFCA "Astana".

Selon les analystes financiers étrangers, la création d’un centre financier au Kazakhstan n’est pas une mauvaise idée. A présent, l’environnement économique est favorable au Kazakhstan : la monnaie nationale a survécu à une série de dévaluations, et la macroéconomie s’est déplacée vers un mouvement inflationniste. Les prix au Kazakhstan sont maintenant accessibles pour les investisseurs et aux entreprises. D'autant plus qu’il existe une ambition particulière pour transférer les grandes sociétés d'État dans des mains privées.

Pour le développement du marché local des capitaux, le Centre travaille à établir, en collaboration avec le partenaire stratégique parmi les principales places boursières mondiales, une  d'infrastructure d'échange de haute technologie à la IFCA. Des discussions se sont tenues avec le London Stock Exchange, la Bourse des métaux, le NASDAQ, le Chicago Mercantile Exchange, le NASDAQ Dubai et le New York Stock Exchange.

D'autre part, malgré l'attrait des investisseurs étrangers pour la zone de l’IFCA, les analystes estiment que les acteurs locaux ne devraient pas être laissé de côté, car à l'avenir ils pourraient devenir les successeurs du monde des affaires. En outre, les sociétés étrangères peuvent aller et venir. Mais l'introduction de nouvelles technologies d'affaires permettra aux investisseurs locaux de développer des services financiers de qualité qui pourront servir de levier lorsque le modèle d'entreprise sera appliqué au marché intérieur.

dimanche 26 juin 2016

L'Asie une région à prendre en compte désormais

Lors de la Drupa 2016, le continent asiatique était bien représenté, du côté des visiteurs, mais aussi des exposants. Cette présence traduit un marché en expansion et devrait faire émerger de nouveaux constructeurs sur le marché européen. 

Les visiteurs de la Drupa 2016 sont venus de 188 pays pour parcourir ce salon international des industries graphiques qui se déroulait en Allemagne du 31 mai au 10 juin. 
Et nombreux d'entre eux sont venus d'Asie. Cette année ils représentent 17 % des visiteurs étrangers. En 2012, ils étaient seulement 13,6 %. 

Ce sont surtout des visiteurs indiens et chinois. L'Inde est même la deuxième nation la plus représentée (près de 5 % de tous les visiteurs), juste derrière l'Allemagne, suivie par la Chine (3 %).

Et les constructeurs asiatiques ont également fait le voyage jusqu'en Allemagne. Selon la base de données de l'exposition 2016, environ 470 des 1900 exposants étaient basés en Asie (dont 48 en Inde). En 2012, les exposants basés en Asie étaient environ 300 (sur 1900) dont une trentaine en Inde.
Cela traduit un marché en pleine expansion et même que le centre de gravité des industries graphiques est en train de se déplacer vers l'Asie. Chaque bilan annuel des constructeurs pointe du doigt la croissance asiatique. Par exemple le constructeur allemand Manroland Sheetfed affichait des commandes en hausse l'an dernier grâce à son développement sur le marché asiatique. L'an dernier également, le français MGI installait sa première JETvarnish et module iFoil en Asie et le fabricant basé aux Pays-Bas Xeikon ouvrait un centre de démonstration en Malaisie.

Et si certains constructeurs basés en Asie font partie des leaders de l'industrie des arts graphiques depuis de très nombreuses années (les Japonais Komoriou Epson), de nouveaux noms apparaissent (le Chinois Cron ou encore le Coréen Dilli) et d'autres ne devraient pas tarder à montrer le bout de leur nez sur le marché européen et français dans les années à venir.

Par Faustine Loison le 29/06/2016 sur www.graphiline.com

mardi 21 juin 2016

Le Kazakhstan face à ses agresseurs

Les tentatives visant à déstabiliser la situation politique interne au Kazakhstan se sont soldées par un échec complet

Pour une fois, le Kazakhstan a attiré l'attention des médias du monde entier. Il a fait l’objet d’un évènement tragique, qui a été l’attaque dans l'un des centres régionaux de la république dans la ville de Aktobe.

Les extrémistes, pseudo partisans d'enseignements radicaux, ont volé deux magasins d'armes à feu, déclenché une fusillade avec la police, puis attaqué une unité militaire dans l'espoir de se procurer des armes lourdes. Ils ont tué trois soldats et cinq civils dans cette ville.

Il faut comprendre qu’après les attentats d’Aktobe, la société Kazakhe est devenue plus unie. Pourtant les attaques ont été conçues afin de terroriser les gens et de porter atteinte à la foi dans la capacité de l'État à protéger le citoyen ordinaire. Mais dans les coulisses, les auteurs ont obtenu exactement l'effet inverse. Les attaques ont eu lieu à la veille du mois sacré pour tous les musulmans, le Ramadan. Ce seul fait a mobilisé la société kazakhe pour une guerre sans compromis contre les radicaux.

D'autre part, l'action efficace des forces de sécurité a montré la capacité des autorités à faire face aux menaces terroristes. Les employés de la police et de la Garde nationale ont été en mesure d'arrêter les bandits. Au cours de ces événements, 13 militants ont été éliminés et six blessés. Les enquêteurs ont recueilli les témoignages et le Kazakhstan a élevé le niveau de la menace terroriste à la couleur jaune.

En outre, certains de ceux qui ont vu ce qui est arrivé ont voulu y voir des "signes à venir d’effondrement" de ce pays. Mais ils ont oublié une chose simple : la stabilité d'un organisme vivant exposé à des virus. En bref, nous pouvons dire que ce printemps, le Kazakhstan était malade avec une grippe.

Selon certains rapports, dans la lignée des émeutes, il est prévu de transformer et de radicaliser des groupes religieux. Et ce qui est arrivé à Aktobe devrait être considéré comme une nouvelle étape de ce combat. Acculés, les extrémistes ont organisé une attaque audacieuse, mais ayant été tous tués sans exception, il est probable qu’ils n’étaient pas bien préparés.

Ce qui est drôle est que certains médias ont été prompts à diffuser une information du Web selon laquelle les terroristes de Aktobe seraient une soi-disant «Armée de libération du Kazakhstan ». La société Kazakhstanaise a répondu sans équivoque, que la liberté de tuer et la liberté de voler sont inutiles.

Aujourd'hui, nous pouvons dire que les attaques à Aktobe ont encore cimenté la société kazakhe. Et il est peu surprenant qu’elle préfère l'évolution à la révolution. L’exemple des pays voisins qui sont retombés en arrière et dont le développement a pris des années de retard est très présent. L'exemple de la démocratisation de certains pays du Moyen-Orient est très révélateur, du fait qu’ils ont perdu leur souveraineté suite à des agressions extérieures.

En poursuivant l'analogie, on peut dire que le Kazakhstan est à l'abri de toute sorte d'influences extérieures. Il subit peut-être tout au plus un léger inconfort, qui passe rapidement, mais qui renforce et tempère le corps.

lundi 20 juin 2016

Le festival de la viande de chien à Yulin enrage les internautes


Pendant 10 jours, la ville de Yulin organise le festival de la viande de chien. Dans la province de Guangxi au sud de la Chine, les festivités commencent  le 21 juin agitant toujours plus d’associations de défense des droits des animaux.
Un festival traditionnel
Le festival a lieu tous les ans à l’époque du solstice d’été. Entre tradition et commerce, c'est une occasion pour célébrer la nouvelle saison en famille mais aussi de faire commerce. Selon le reportage de Vice, 500gm serait vendu 18 Yuan soit 2,4euros. La viande de chien serait un met de fête, nutritif et avec du gout. On le mange avec de la liqueur locale et des lychees en dessert.
Manger du chien relève donc de la tradition et des festivités. Tous se défendent en disant que c’est un animal comme un autre. La vache, le mouton, le porc,… et pourquoi pas le chien ?
Cependant ce qui pose plus de  problèmes est le traitement des animaux. Agglutinés en cage et tués dans des circonstances horribles, les chiens sont vraiment maltraités et cela peut engendrer des maladies, transmissibles à l’homme.
L’association DuoDuo Animal Welfare Project estime que 50 000 animaux sont tués lors du festival, dont 10 000 chats. Les sources diffèrent mais c’est environ 10 millions de chiens qui sont tués chaque année en Chine.
La cynophagie, un acte de barbarie ?
La cynophagie, le fait de manger du chien, remonte pourtant à longtemps et ce n’était pas pratiqué qu’en Asie. Elle était aussi pratiquée en France jusqu’au XXème siècle, en Suisse, en Allemagne, en Afrique…
Même si l’animal à quatre pattes est apprécié depuis des milliers d’années, c’est surtout durant l’époque victorienne au XIXème en Angleterre qu’il prend le statut d’animal de compagnie. Ainsi, pour les occidentaux, la cynophagie peut s’apparenter à du cannibalisme dans les consciences collectives. Ce serait en effet manger "le meilleur ami de l’homme".
Des actions internationales
Les #Yulin ou #StopYulinForever se développent depuis ce matin avec un soutien international pour la fin du festival. Le gouvernement n’a d’ailleurs pas soutenu l’évènement de cette année mais celui-ci a quand même eu lieu. Une pétition a même été signée par 11 millions de personnes. "C’est embarrassant pour nous de savoir que le monde se trompe en pensant que le festival de Yulin fait parti de la culture chinoise" précise Qin Xiaona, directeur de l’association Capital Animal Welfare.
Par Sibylle Aoudjhane sur www.rtbf.be le 20/06/2016

jeudi 16 juin 2016

La Chine domine le classement des meilleures universités d'Asie


Au total, 124 universités chinoises, dont 82 de la partie continentale du pays, 7 de Hong Kong, 34 de Taiwan et une de Macao, ont été reprises dans le « Classement QS des universités d'Asie 2016 », qui rassemble les 350 meilleurs établissements universitaires de la région.

L'Université nationale de Singapour arrive en tête du classement, suivie de l'Université de Hong Kong.

Deux universités de la partie continentale de la Chine décrochent également une place dans le top 10 du classement : l'Université Tsinghua à la cinquième place et l'Université de Pékin (Beijing) à la neuvième place.

Le docteur Zhang Yan, directeur des opérations de Quacquarelli Symonds (QS) en Chine, souligne qu'en ce qui concerne l'enseignement supérieur, la Chine surpasse ses voisins dans les domaines de la recherche universitaire, de l'innovation et de la formation des talents. Il pense également que le gouvernement doit consentir plus d'efforts pour encourager les investissements et poursuivre les réformes dans le secteur de l'enseignement afin d'attirer davantage de jeunes personnes de talent désireuses d'étudier et de travailler en Chine.

Le classement des universités est établi par Quacquarelli Symonds (QS), une société britannique fondée en 1990 et spécialisée dans l'éducation et les programmes d'études à l'étranger.

Les résultats du classement sont déterminés en fonction d'une série de critères qui reflètent les priorités des universités en Asie, tels que la réputation de l'établissement, le ratio du nombre d'étudiants par faculté, le nombre de citations par article, etc.

Sur http://french.china.org.cn/ le 16/06/2016

lundi 13 juin 2016

L'Asie, et surtout l'Indonésie, mérite davantage d'attention


L’Asie offre de bonnes perspectives d’investissement. L’Indonésie doit être privilégiée. Sa notation devrait être rehaussée et elle compte de nombreuses sociétés de grande qualité
La décélération de l’économie chinoise est une réalité, toutefois il ne faut pas y voir la fin de l’eldorado des actions asiatiques. Certes, la croissance ralentit, mais l’hypothèse d’un atterrissage brutal est peu probable. En effet l’économie chinoise est en pleine évolution structurelle: la baisse constatée des exportations est compensée par une hausse de la consommation et des investissements internes. En outre, le gouvernement chinois fait preuve d’une réelle volonté politique et dispose de ressources financières suffisantes pour éviter tout effondrement. Les marchés asiatiques, et principalement ceux de l’Asie dite émergente (Corée du Sud, Thaïlande, Vietnam, Philippines, Indonésie), affichent également de belles perspectives et, par conséquent, offrent des scénarios d’investissement à long terme très intéressants.
La croissance reste vive en Asie
Tout d’abord, la croissance économique de l’Asie émergente devrait continuer à surpasser largement celle des pays développés. Les dernières prévisions du FMI affichaient une croissance du PIB de respectivement 6,4% contre seulement 1,9% pour les économies développées. Bien que ce ne soit pas le seul indicateur pertinent à surveiller, une croissance robuste du PIB reste un soutien incontestable aux résultats des entreprises et aux marchés actions.
L’incertitude politique est l’un des principaux facteurs d’inquiétude sur les marchés. Mais la région jouit d’une certaine stabilité en la matière. Tout le contraire des économies développées qui s’apprêtent à traverser une période de transition majeure avec d’importantes élections à venir dont les présidentielles américaines, les élections fédérales en Allemagne, sans oublier le référendum pour un potentiel «Brexit» au Royaume-Uni.
La volatilité comme opportunité
Alimentée par les interrogations chinoises, les prix des matières premières et les crises politiques mondiales, la volatilité s’est emparée des marchés mondiaux; les actions asiatiques ne faisant pas exception. La corrélation entre les prix du pétrole et les actifs risqués reste forte. Malgré cette hausse de volatilité récente, les actions asiatiques émergentes recèlent toujours de très nombreuses opportunités d’investissement. Cette volatilité en fait partie.
Pour en bénéficier, il serait judicieux d’augmenter l’exposition aux sociétés de qualité sous-valorisées dont les perspectives de croissance organique sont avérées, tout en étant conscient des risques associés. Et les marchés asiatiques recèlent d’entreprises sous-valorisées. En effet, ces cinq dernières années, ils ont accusé un retard sensible par rapport aux marchés développés. Ce qui se traduit par des valorisations bien plus attractives, les actions se traitant avec une décote de 25% par rapport à celles des pays développés.
La gestion active comme garantie
Le corollaire est la nécessité d’être très sélectif. Seule la gestion active de conviction permet d’offrir les meilleures opportunités d’investissement dans cette région. Une gestion passive ne saurait apporter qu’une exposition aux pays, secteurs et sociétés, les plus pondérés de l’indice, ne coïncidant pas nécessairement avec les opportunités les plus intéressantes et attractives. En suivant une gestion de conviction, les investisseurs ont la possibilité de profiter d’une exposition aux valeurs de petites et moyennes capitalisations, voire même aux valeurs non indexées offrant des perspectives de croissance souvent bien supérieures aux entreprises surpondérées au sein de l’indice.
Privilégier l’Indonésie
L’Indonésie est l’un des pays au plus fort potentiel. Sa croissance soutenue, sa stabilité politique ainsi que les récentes politiques gouvernementales accommodantes plaident en faveur d’un probable relèvement de sa notation par S&P dans les prochains mois. Avec une population de plus de 255 millions d’habitants et une classe moyenne émergente, l’Indonésie offre de nombreuses opportunités d’investissement; ceci d’autant plus que la croissance économique évolue sur un rythme plus durable, car soutenue par la consommation. Ces tendances ont un effet positif direct sur les banques et les biens de consommation discrétionnaires. Au sein de ces catégories, l’Indonésie compte de nombreuses sociétés de grande qualité qui combinent un management expérimenté, des bilans solides et de fortes perspectives de croissance. Deux sociétés se démarquent du lot: Bank Mandiri et Matahari Department Store.
La banque Mandiri bénéficie de la reprise de l’activité économique indonésienne. Elle est l’une des mieux gérées du pays et son portefeuille diversifié de prêts lui donne accès à de nombreux moteurs de croissance. L’entreprise domine le marché des prêts à la consommation.
Quant à Matahari, il s’agit de la principale chaîne de centres commerciaux. Elle vise les revenus moyens en Indonésie, un secteur qui connaît une croissance rapide. Cette société se fournit presque exclusivement sur le marché domestique, stratégie qui la protège des fluctuations de la devise locale historiquement volatile.
Par Dan Tubbs sur www.letemps.ch le 13/06/2016

dimanche 12 juin 2016

La stratégie de l'Asie centrale pour contrer l'islam radical

La tentative par un groupe radicalisé de s'emparer d'une base militaire à Aktobé dans l'Ouest du Kazakhstan à 80 km de la frontière avec la Russie, repoussé par les autorités Kazakhs et qui a couté la vie à 8 personnes vient nous rappeler que ces ex républiques soviétiques devenues indépendantes sont en guerre contre l'islamisme radical et que nombre de jeunes d'Asie Centrale, Ouzbeks, Kazakhs, Tadjiks, Kirghizs ou Turkmen ont rejoint les rangs des combattants de Daech en Syrie et en Irak...
Leur retour fait craindre une menace terroriste, et une déstabilisation de ces pays par des djihadistes dont le but est d'étendre le Califat en Asie Centrale et dans le Caucase Nord.
L'Ouzbékistan pourrait être un exemple de ce que la fermeté face a la radicalisation liée à la modernisation de la société peut être la bonne recette.
Souvenons nous il y a 10 ans la révolte d'Andijan dans la Vallée de la Ferghana qui a été très sévèrement réprimée , provoquant ainsi la condamnation de l'occident.
Ce pays a su malgré tout prendre le chemin de la modernité même si tout est encore loin d'être parfait.
Sa capitale, Tachkent est un mélange de la beauté de l'architecture orientale et du confort de la modernité...
Les femmes sont libres, habillées à l'occidentale et rares sont celles qui portent le foulard. Une jeunesse qui semble sortir des années 60 , "fleure bleu" un peu désuette, comme ces jeunes mariées ouzbèks revêtue de la longue robe blanche traditionnelle à l'occidentale que l'on peut croiser dans les rue de Tachkent, posant en famille et avec les amis pour des photos.
Les femmes sont très présentes, dans les administrations, à la tête de nombreux business ; une société civile courageuse, déterminée, relais d'un Etat considéré par nous occidentaux comme autocrate mais qui en fait protège le pays contre toute forme d'extrémisme.
Le tourisme est en plein essor grâce à la richesse historique de son patrimoine culturel. Les villes de Samarkand, Boukhara Kiva tout comme Tachkent accueillent les visiteurs venus de tous les coins du monde.
Cette apparente réussite du Président Islam Karimov est due comme me l'a rappelé l'Ambassadeur de France à Tashkent à plusieurs facteurs :
·        La lutte contre les islamistes "armés"
·   Le développement économique, : l'implantation d'une usine Général Motors a dynamisé le secteur économique et donner du travail et de l'espoir aux jeunes.
·         Le lancement d'un vaste programme de déradicalisation, mettant à disposition des mosquées des Mollah Soufi, loin de l'influence wahhabite venue d'Arabie Saoudite et de la notion de djihad takfiriste.
·       La réactivation des "Mahalla", comités traditionnelle des citoyens de quartier qui apportent un soutien à la population locale, que ce soit dans la lutte contre les violences faites aux femmes ou contre la radicalisation de certains jeunes.

le Kirghizstan, le Kazakhstan, le Tadjikistan suivent le même exemple chacun selon ses propres particularités économiques, sociales et culturelles.
C'est pourquoi il est important d'aider ces pays dans leur lutte contre l'extrémisme, de ne pas les ostraciser, sous prétexte qu'ils ne s'alignent pas sur nos démocraties occidentales.
Il convient de laisser du temps au temps, de ne pas brusquer ces "démocratures" selon l'expression employé par Nicolas Baverez a propos de la Russie.
Il se trouve que leur combat contre l'extrémisme islamiste est le même que le nôtre, que cette guerre ne pourra être gagnée que par les efforts de tous.
Il s'agit d'une guerre globale.
Par Patricia Lalonde sur www.huffpostmaghreb.com le 12/06/2016

mercredi 8 juin 2016

La Thaïlande, premier pays en Asie à éliminer la transmission du VIH de la mère à l'enfant

La Thaïlande est devenue le premier pays asiatique à éliminer la transmission du sida (VIH) et de la syphilis de la mère à l'enfant, et le deuxième au monde après Cuba, a annoncé l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Une "réussite remarquable dans un pays où des milliers de personnes vivent avec le VIH", a déclaré Poonam Khetrapal Singh, responsable de l'Asie du Sud-Est à l'OMS. En devenant le deuxième pays au monde à éliminer la transmission du VIH de la femme à l'enfant, après Cuba, la Thaïlande a fait un pas en avant remarquable dans la lutte contre le Sida.

Progrès considérables

L'ONU estime qu'environ 500.000 personnes vivent avec le virus en Thaïlande pour une population totale de 68 millions d'habitants. En 25 ans, ce pays d'Asie du Sud-Est a réalisé des progrès considérables puisque dans les années 1990 la contamination concernait plus d'un million de personnes.

"La Thaïlande a montré au monde que le VIH peut être vaincu", a ajouté Poonam Khetrapal Singh dans le communiqué. Tous les ans, en Asie-Pacifique, 21.000 nouveaux-nés viennent au monde porteurs du VIH, et plus de 200.000 enfants grandissent avec le virus.

En 2000, la Thaïlande est devenue l'un des premiers pays au monde à fournir gratuitement des traitements à toutes les femmes enceintes séropositives, ce qui permet de réduire considérablement les chances de transmission. Le dépistage pendant la grossesse y est également pratiqué de façon automatique, même dans les régions éloignées du pays, a ajouté l'OMS.

"Quand la science et la médecine sont soutenues par une action politique"

Selon les chiffres du gouvernement thaïlandais, le nombre de bébés nés avec le VIH est passé de 1.000 en l'an 2000 à seulement 85 l'an dernier.

"Les progrès de la Thaïlande montrent tout ce que l'on peut réaliser quand la science et la médecine sont soutenues par une action politique", a estimé Michel Sidibé, le directeur exécutif de l'Onusida.

Selon l'OMS, environ 1,4 million de femmes infectées par le VIH tombent enceintes chaque année dans le monde, pour la plupart dans les pays en développement et notamment en Afrique subsaharienne. Sans traitement avec des antirétroviraux, elles ont de 15 à 45% de risques de transmettre le VIH à leur enfant pendant la grossesse, l'accouchement ou en donnant le sein.

Ce risque est quasiment éliminé et tombe à un peu plus de 1% si la mère prend des antirétroviraux pendant la grossesse, ainsi que l'enfant juste après sa naissance.

Sur www.itele.fr le 08/06/2016

lundi 6 juin 2016

Le Brent progresse en Asie avant les perspectives sur la demande

Le brut gagne du terrain en Asie ce lundi alors que la demande devrait progresser aux Etats-Unis cette semaine.

Sur le Nymex, le brut pour livraison en juillet augmente de 0.93% à $49.07 le baril. Le Brent prend 0.68% à $49.98 le baril.

Cette semaine, tous les regards seront rivés sur les chiffres américains sur les réserves mardi et mercredi pour de nouvelles indications sur l'offre et la demande.

Les investisseurs continueront à surveiller les interruptions dans le monde pour obtenir des informations sur le rééquilibrage du marché.

La semaine passée, les futures sur le pétole ont terminé vendredi en baisse après les chiffres américains qui ont montré que le nombre de foreuses en activité aux Etats-Unis a augmenté pour la première fois en 11 semaines la semaine dernière, soulignant les inquiétudes concernant l'offre.

Baker Hughes a révélé vendredi que le nombre de foreuses en activité au Etats-Unis à progressé de neuf la semaine passée à 325, mettant fin à trois mois consécutifs de déclin hebdomadaire.

Les nouveaux gains de l'activité de forage aux Etats-Unis renforcent les doutes concernant la production intérieure qui pourrait rebondir dans les semaines à venir.

Les futures sur le brut américain sont en hausse de près de 80 % depuis leur passage à leur plus bas de 13 ans à $26.05 en février, alors que la baisse de la production de schiste dope la confiance. Toutefois, avec des prix aujourd'hui à des niveaux qui rendent le forage rentable pour certaines sociétés, le nombre de foreuses pourrait commencer à monter et le déclin de la production américaine pourrait ralentir.

L'OPEP s'est réunie jeudi dans parvenir à un accord sur la limite de la production. Même si l'Arabie saoudite a tenté d'apaiser les petits producteurs comme le Venezuela, l'Equateur et le Nigeria en évitant des hausses de la production dans les mois à venir, l'Iran maintient ses plans pour renforcer sa production aux niveaux avant les sanctions depuis 2007.

Toute tentative coordonnée pour un gel complet de la production ne risque pas d'avoir lieu avant au moins fin novembre, lorsque l'OPEP se réunira de nouveau.

Sur fr.investing.com le 06/06/2016