L'environnement international actuel est largement caractérisée par l'influence d'un certain nombre de facteurs d'instabilité. La poursuite de l’élargissement de zones de conflit dans diverses parties du globe forme une nouvelle gamme de défis dans l'économie mondiale, de nouveaux défis émergents à caractères démographique et civilisationnelle. La solution efficace à ces problèmes nécessite la révision du système de contrôle datant du XXe siècle et concernant l'amélioration des outils, à la fois économique et politique.
Dans la réalité actuelle, on ne peut pas nier que certains des mécanismes mondiaux de coopération "lourds" utilisés doivent être améliorés. Souvent, l’un des objets de cette critique est l'Organisation des Nations Unies, lorsqu’il est cité son incapacité à éviter un scénario négatif, et qu’elle est sans réelle capacité à arrêter la violence dans diverses parties du monde. La modernisation du dialogue international n’exigent pas uniquement une plate-forme institutionnelle. Surmonter les défis clés du monde moderne est impossible sans la modernisation des méthodes elles-mêmes et l'application d’instruments modernes adéquats.
Les conflits de la dernière décennie, ainsi que les processus turbulents en cours dans l'économie mondiale obligent les dirigeants de tous les États à développer leurs propres solutions plus acceptables. Une plus grande valeur doit être attribuée aux projets qui peuvent être utiles non seulement à un pays ou à une région en particulier, mais aussi à ceux qui peuvent offrir des solutions efficaces aux problèmes clés des processus actuels.
Une telle initiative de création d’une plate-forme mondiale de communication a été proposée lors du «G-Global» en 2011 par M. Nazarbaïev. Cette organisation unique est conçue pour consolider la communauté mondiale tout entière. «G-Global» n’est pas un exemple du «big seven», «huit», ou même «vingt», il est destiné à unir tous les pays, sans exception, et non pas en les divisant en pays majeurs et mineurs. Au Kazakhstan, on pense que le projet «G-Global» ne constitue pas une alternative aux groupes établis du G8 ou du G20, c’est un instrument supplémentaire de dialogue mondial.
Il est prévu que ce projet donnera un nouvel élan à la recherche de solutions globales anticrises et générera des opportunités de participation à toutes les entités de la communauté internationale pour un dialogue ouvert. Le chef kazakh a invité tous les pays à concentrer tous leurs efforts sur le développement d'une stratégie pour l'ensemble du globe, afin de débarrasser le monde de la menace de la guerre et éliminer ses causes possibles.
Actuellement, la plate-forme de communication «G-Global» est une plate-forme en ligne multifonctionnelle où les esprits du monde s’unissent pour discuter des enjeux du développement mondial.
Le Kazakhstan reçoit actuellement des propositions de scientifiques et d'experts de différents pays sur la nécessité urgente de tenir le premier forum «G-Global» durant la période de l'exposition internationale "EXPO-2017", qui se tiendra à Astana en 2017. Il est estimé que cette conférence sera en mesure de rassembler sur sa plate-forme des responsables politiques, des experts et des représentants d'organisations internationales.
L’ancien ministre des affaires étrangères, Lord Douglas Hurd, a vérifié que l'initiative du chef de file kazakh est tout à fait réaliste. Il considère particulièrement pertinente l'idée de l'adoption du plan mondial de lutte contre la crise, qui a été discuté lors du Forum économique d'Astana, et convenu que le terrorisme, la migration et d'autres phénomènes négatifs sont des conséquences de la crise économique, la pauvreté, l'analphabétisme et le chômage, et qu’ensemble, il est possible de résoudre ces problèmes.
Comme indiqué par les observateurs internationaux et exprimé par son Président, la République du Kazakhstan offre la projection d'une expérience réussie dans le monde. Le Kazakhstan réaffirme effectivement son attachement à un concept global de sécurité, les questions de sécurité concernant l'interdépendance, les droits de l’Homme et le développement durable. Face à des processus de crise et de confrontations géopolitiques, avec ses idées anticrises, le dirigeant kazakh reconquiert une dimension pratique pour la communauté mondiale.
Rappelons que cet été, le Kazakhstan a été élu membre non-permanents du Conseil de sécurité de l'ONU pour les années 2017-2018. De la tribune du Conseil de sécurité des Nations unies, ce pays prévoit de promouvoir activement des approches efficaces dans le domaine de la sécurité mondiale et un environnement stable pour le développement, y compris ceux liés aux principes du «G-Global».
Les experts internationaux estiment que l'initiateur du projet «G-Global», est certainement en mesure d'apporter de la fraîcheur au dialogue mondial et de définir à un rythme soutenu, des réponses optimales aux défis et aux menaces émergentes. Le Kazakhstan, en dépit de sa courte histoire en tant que pays indépendant, jouit d'une très solide expérience en matière de sécurité internationale. Astana a maintes fois préconisé des initiatives progressistes, des perspectives pour lesquelles la communauté internationale qu’on ne peut parfois pas évaluer immédiatement.
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