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vendredi 18 janvier 2013

EXPO 2017 - Un projet futuriste et ambitieux au Kazakhstan

 
Les pénuries d'énergie dans le monde poussent les grandes puissances à chercher de nouvelles façons de résoudre ce problème. Si dans le domaine sportif, l'excellence se trouve aux Jeux Olympiques, dans le secteur du développement et de l'innovation, elle se trouve à l'EXPO, traditionnel lieu d'exposition international. En 2017, l'EXPO sera accueillie par le  Kazakhstan. «Énergie pour l'avenir » sera son thème principal. Il est souligné que cette vitrine des meilleures réalisations de l'humanité pour le développement de l'énergie verte aura lieu dans un pays dont l'économie a toujours été fragile. Peut-être cela sera-t-il le principal intérêt de l'événement.

Selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), dans le prochain quart de siècle, l'humanité fera face simultanément à deux menaces mondiales, qui sont pénurie de ressources énergétiques et catastrophes écologiques. Les autorités du Kazakhstan, jeune pays qui en décembre 1991 a rompu avec l'Union soviétique, ont adopté ce thème afin d'atteindre le plus grand nombre de votes et avoir l'honneur d'accueillir l'EXPO-2017.
 
Le principal concurrent d'Astana, capitale du Kazakhstan, était Liège en Belgique, un concurrent sérieux qui a déjà l'expérience de ce genre d'évènement. A la 152ème Assemblée générale du Bureau International des Expositions (BIE), la Belgique a proposé le thème «Rassembler les gens». Cependant, lors du scrutin à bulletin secret des 161 représentants des États membres du BIE, c'est Astana qui a recueilli le plus grand nombre de votes. Le Kazakhstan a reçu 103 votes « pour » des pays participants, et 44 «contre».
 
Cette exposition est importante non seulement à l'échelle de la région de l'Asie centrale, mais également pour toute la Communauté des États Indépendants (CEI). Deux grands événements internationaux, intervenus dans cette région au cours des deux dernières années ont pu favoriser le choix d'Astana.
 
Le sommet de l'OSCE, réunissant les chefs d'Etat et diplomates de 56 pays de l'OSCE, a été organisé pour la première fois à Astana les 1er et 2 décembre 2010, 11 ans après un sommet similaire à Istanbul.
 
Un mois plus tard, le Kazakhstan a été le premier pays d'Asie centrale à accueillir les 7ème  Jeux asiatiques d'hiver. Les compétitions ont été organisées avec la participation des athlètes de 26 pays, du 31 Janvier au 6 Février 2011, dans les capitales politique et économique du pays (Astana et Almaty).
 
Mais les deux derniers événements sont incomparables à l'EXPO, à laquelle selon les estimations prudentes du Kazakhstan, participeront environ 5 millions de personnes en provenance de 100 pays et quelques 10 organisations internationales. A titre de comparaison, selon les données officielles, Astana a une population de 758.000 personnes.
Réalisant à quel point l'EXPO 2017 est un test sérieux pour la jeune capitale du Kazakhstan, le Présidium du BIE a acté le fait que les préparatifs de l'exposition auront lieu sous la surveillance et avec l'aide directe des dirigeants du pays.
 
De retour à Paris, après qu'il ait été décidé d'organiser l'Expo-2017 à Astana, le Vice-Premier Ministre du Kazakhstan Kairat Kelimbetov a annoncé lors d'une conférence de presse la création  du Fonds du Kazakhstan EXPO-2017 pour le soutien de la recherche dans le domaine de l'énergie de l'avenir. Il concentre plus de 62 millions d'euros qui seront affectés au financement de projets de recherche et de développement sur les sources d'énergie renouvelables, à la faveur de plus de 69 pays en développement.
 
L'EXPO-2017 à Astana coûtera € 1,2 milliards dont 250 millions d'euros seront alloués par le budget de l'Etat pour la préparation du site. Près d'un milliard d'euros seront nécessaires à la construction des pavillons, des hôtels et des infrastructures.
 
Les gouvernements de nombreux pays sont sceptiques quant à leur participation à une telle exposition, eu égard aux coûts énormes. Cependant, l'histoire regorge d'exemples d'EXPO organisées sur la base d'une participation financière massive des pays exposants. L'exemple le plus récent est l'exposition universelle Chine Expo 2010. L'événement a réuni plus de 190 pays et a été visité par plus de 73 millions de personnes et les organisateurs ont engrangé un bénéfice de 12 milliards de dollars.
 
Mais les avantages ne sont pas seulement pour les pays d'accueil. Ce fut le cas pour les Pays-Bas qui en ayant placé un pavillon à l'EXPO 2000 à Hanovre (Allemagne), ont enregistré un bénéfice 10 fois supérieur à l'investissement. Pour un investissement de l'ordre de 35 millions d'euros, les Néerlandais ont entraîné dans leur économie environ 350 millions d'euros.
 
Et pour l'organisateur de l'exposition, l'Allemagne, l'EXPO 2000 a occasionné des pertes : le pays a perdu environ 1,2 milliards d'euros. Au lieu des 40 millions de visiteurs attendus, seuls 18 millions sont venus. Les pertes de l'EXPO 2000 ont été l'une des raisons pour lesquelles la France (organisateur de l'EXPO suivante) a refusé de tenir l'EXPO 2004 en Seine-Saint-Denis.
 
Il ne faut pas seulement garder à l'esprit l'impact économique direct de l'exposition, mais aussi les avantages supplémentaires de l'EXPO. Au Canada, en 1967, l'exposition a coûté 283 millions de dollars canadiens (178 millions d'euros), mais le bénéfice de cet événement résulte de la croissance du revenu national du tourisme de la même année. Le tourisme international a complété le budget du pays de 480 millions de dollars canadiens (303 millions d'euros).
 
Il est possible que l'EXPO laisse à Astana de nouvelles attractions. Rappelons que ce fut le cas de l'exposition en 1851, où a été construit le Crystal Palace de renommée mondiale dans Hyde Park à Londres. Rappelons également la célèbre Tour Eiffel, symbole de la France, qui a été conçue par l'ingénieur français Gustave Eiffel pour l'EXPO de 1889 à Paris.
 
A l'occasion de presque tous les événements importants au Kazakhstan, un nouvel ouvrage architectural est construit à Astana. Grâce à la participation d'architectes de renommée mondiale tels que Kisho Kurokawa et Norman Foster, la capitale du Kazakhstan a été transférée en 1997, à Astana (anciennement connu sous le nom d'Akmola) laquelle a augmenté près de trois fois sa taille, de 258 à 710 kilomètres carrés.
 
La partie kazakhe s'attend à attirer des montants importants d'investissements privés dans la construction des lieux d'exposition et des nouvelles infrastructures. A Astana, la prochaine Expo 2017 est considérée comme un coup de pouce à la prochaine étape du développement de la ville. Le terrain pour la construction du Centre Expo a déjà été sélectionné et le développement des infrastructures de la ville pris en compte. La superficie totale est de 113 hectares, dont 25 hectares pour le complexe, et le reste pour le stationnement, la construction extérieure et le village EXPO-2017.
 
A Shanghai plusieurs lignes de métro ont été spécifiquement construites pour l'exposition. Par exemple, en 1998 au Portugal, afin de faire face au nombre prévu de visiteurs, un programme de construction d'infrastructures a été mis au point. Il comprenait le pont Vasco de Gama (le plus long d'Europe), une série de 7 nouvelles stations de métro à Lisbonne (5 étaient prêts à l'ouverture), un nouveau terminal multimodal, train, métro, bus et taxi, appelé Garedo Oriente.
 
Dans le même temps, l'EXPO du Kazakhstan augmentera le nombre de touristes étrangers dans le pays. Les ouvrages construits dans le cadre de l'EXPO, resteront en place. Astana deviendra une plateforme de présentation, d'exposition et d'information d'envergure internationale.
 
Les autorités kazakhes ont l'intention de mettre en œuvre des plans pour le développement des industries de transformation. Le gouvernement a adopté une politique d'industrialisation rapide. L'introduction par l'Etat de nouvelles industries engendrera une croissance de la consommation d'énergie.
 
Étant donné qu'au Kazakhstan, dans les profondeurs de la terre se trouve une quantité importante de charbon (3,6% des réserves mondiales), l'énergie des pays d'Asie centrale est principalement basée sur cette ressource.
 
Néanmoins, le Kazakhstan renforce sa politique de telle sorte que d'ici 2030, la part des sources d'énergie renouvelables (SER) augmente à 11% de la capacité de production d'énergie du pays. Les autorités kazakhes estiment que le développement dans le monde des technologies des énergies renouvelables, rendront celles-ci moins chers.
 
L'approvisionnement énergétique de la zone d'exposition à Astana sera assuré par des sources d'énergie renouvelables, ce qui est symbolique. Ainsi, la capitale du Kazakhstan représentera la «ville du futur». La présentation des réalisations du monde de l'énergie alternative à l'EXPO-2017 permettra d'élargir les horizons de l'énergie renouvelable au Kazakhstan.
 

dimanche 9 septembre 2012

La Chine et la Russie tirent le signal d'alarme

VLADIVOSTOK, Russie (Reuters) - La Chine et la Russie ont tiré samedi le signal d'alarme sur l'état de l'économie mondiale et exhorté les pays membres de l'Apec, réunis au sommet ce week-end à Vladivostok (Russie), à se protéger en renforçant des liens économiques au niveau régional.
Le président Hu Jintao a déclaré que Pékin ferait tout son possible pour renforcer les liens de coopération entre les 21 Etats membres du Forum de coopération économique Asie-Pacifique et relancer son économie afin d'améliorer les chances d'une embellie de l'économie mondiale.
Son homologue russe a dit qu'il fallait abattre les barrières douanières en ouvrant les travaux du sommet, organisé sur l'île Rousski, relié à Vladivostok par un nouveau pont spectaculaire symbolisant le virage vers l'Asie d'une Russie prenant ses distances avec une Europe se débattant dans la crise de la dette.
"Il est important de bâtir des ponts et non des murs. Nous devons continuer à nous battre pour une plus forte intégration", a déclaré Vladimir Poutine à ses pairs de l'Apec, assis au bord d'une table ronde donnant sur le pont suspendu, le plus grand de ce type au monde et qui a coûté un milliard de dollars.
"La reprise économique générale marque le pas. Nous ne pourrons surmonter les tendances négatives qu'en augmentant le volume des biens et des services et en renforçant les flux de capitaux", a-t-il dit.
Avant le sommet, Hu avait déclaré à des hommes d'affaires que l'économie mondiale était entravée par "des facteurs déstabilisants et des incertitudes", ajoutant que la crise de 2008-2009 était loin d'être terminée. La Chine, avait-il promis, jouera son rôle en consolidant la reprise.
"L'économie mondiale se redresse aujourd'hui doucement et des facteurs de déstabilisation et des incertitudes persistent. L'impact sous-jacent de la crise financière internationale est loin d'être terminé", avait-il dit.
VIRAGE VERS L'ASIE
"Nous travaillerons pour maintenir l'équilibre entre une croissance robuste s'ajustant aux structures économiques et une gestion des attentes en matière d'inflation. Nous relancerons la demande intérieure et maintiendrons une croissance régulière et robuste ainsi qu'une stabilité des prix de base".
Hu Jintao avait également annoncé un plan de relance des dépenses publiques de 157 milliards de dollars visant à renforcer les infrastructures dans les secteurs de l'énergie, de l'agriculture, des chemins de fer et des routes.
Il avait aussi réaffirmé le soutien de la Chine à une plus forte libéralisation des échanges commerciaux.
"Nous devrions améliorer et explorer de nouveaux mécanismes pour des investissements et le financement en matière d'infrastructures et encourager la participation au développement d'infrastructures par divers acteurs", avait-il dit.
Vendredi, Vladimir Poutine avait déclaré que la Russie serait un fournisseur stable d'énergie et jouerait le rôle de portail vers l'Europe pour les pays asiatiques. Il a aussi promis de mettre en valeur le réseau de transports de la Fédération russe.
L'Apec, qui comprend aussi les Etats-Unis, le Japon, la Corée du Sud, l'Indonésie et le Canada, regroupe les pays du pourtour du Pacifique "pesant" 40% de la population du monde, 54% de sa production économique et 44% des échanges commerciaux de la planète.
Les Etats-Unis sont représentés par Hillary Clinton, qui remplace le président Barack Obama, retenu à la convention démocrate de Charlotte (Caroline du Nord).
Prenant la parole devant des hommes d'affaires, la secrétaire d'Etat américaine a appelé à une libéralisation du commerce, affirmant qu"'une économie équilibrée et stable est un défi trop vaste et complexe pour être abordé par les pays de manière individuelle".
Le chef du gouvernement australien, Julia Gillard, a dû renoncer à la dernière minute à se rendre à Vladivostok en raison du décès de son père.
Le président russe boitait légèrement lorsqu'il a accueilli ses hôtes sur l'île Rousski. D'après ses collaborateurs, Vladimir Poutine s'est simplement déchiré un muscle, sans plus de précision si ce n'est pour dire qu'il menait "une vie très active".

Par Timothy Heritage sur http://tempsreel.nouvelobs.com le 09/09/2012
Avec Gleb Bryanski, Andrew Quinn et Douglas Busvine; Jean-Loup Fiévet pour le service français
 

dimanche 5 août 2012

Kazakhstan : Quel potentiel ?

A la lumière de la crise économique, les investisseurs sérieux ont commencé à réfléchir où investir leur argent. La direction la plus rentable est les pays en développement, y compris le Kazakhstan. Et je vais vous expliquer pourquoi ...

J'ai fait la connaissance avec ce pays insolite dans les halls du cinquième Forum économique à Astana. Malgré mes attentes, j'ai été surpris que les problèmes mondiaux ont été discutés. Comme par le passé, je pensais que j'allais venir ici, attirer les investisseurs et vanter mon Asie sauvage.
En vérité, il s'est produit tout à fait autre chose que des discussions sur  la transformation économique au niveau mondial. Le Président de ce pays a proposé de travailler sur une approche commune de cette question, sur une base G-Global. Son idée a été soutenue par les participants au forum : 12 lauréats du prix Nobel d'économie, d'anciens chefs d'États et de gouvernements à travers le monde, des hommes politiques célèbres et des experts reconnus dans plus de 90 pays ...
En bref, ces jours-ci le Kazakhstan est devenu un centre de la pensée économique mondiale. Lors du forum de nombreuses recommandations importantes de discussion ont été acceptées dans des formats G8 et G20.

J'avoue que cette approche du Kazakhstan m'a surpris et inspiré. Ce pays qui a expérimenté avec succès la crise, se rend compte que dans le processus de la mondialisation, les problèmes sont communs à tous. Il lance donc une recherche d'une recette contre les cataclysmes financiers.
Depuis, je me suis intéressé à l'actualité de cette République, aux fins d'investissement. Et là, je tiens à souligner quelques points importants. Contrairement aux autres pays riches en ressources naturelles, le Kazakhstan ne cherche pas à dépendre de ces ressources.
Les enquêtes menées par des experts de la "Sberbank" en Russie, me semblent très curieuses. Selon les données fournies par ces experts, la structure des investissements entrants au Kazakhstan ne peut pas être qualifiée d'équilibrée: 65% sont relatifs aux matières premières. Au cours des quatre dernières années, l'écart entre les investissements du domaine des matières premières par rapport aux autres a diminué de plus de deux fois!
Cet indicateur est la preuve de ce que la politique de diversification économique, en cours de mise en œuvre par le gouvernement, donne des résultats positifs.
Aujourd'hui, les investisseurs du Kazakhstan sont particulièrement invités à investir en dehors du secteur des matières premières. Si auparavant l'activité était limitée par la taille du marché (population de 16 millions de personnes), cette question n'est plus à l'ordre du jour en raison de la formation d'une union douanière entre la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan, ainsi que d'un espace commun de libre marché entre ces pays. Cela ouvre un marché d'une capacité de plus de 170 millions d'habitants et dont le PIB total est de deux milliards de dollars.
Le marché n'est pas petit. Cependant, la Russie et la Biélorussie n'acquerront-elles pas une bonne partie des investissements? Non, cela n'arrivera pas. L'environnement des affaires au Kazakhstan est plus favorable que les autres pays de l'Union douanière. Selon le classement de la Banque mondiale Doing Business 2011, la Fédération de Russie et la Biélorussie tiennent les 123e et 68e places du classement, tandis que le Kazakhstan est à la 59ème place. En outre, en 2012 le Kazakhstan a été classé à la 47ème position et son indicateur «protection des investisseurs» a gagné 34 places.
En conséquence pour les deux dernières années, le Kazakhstan est en tête de la liste des 10 pays qui ont obtenu le plus de succès dans la création de conditions favorables à l'activité d'entrepreneur.Je tiens à le répéter, les investissements du Kazakhstan ne sont pas une priorité de nos jours. Par habitant, cet indicateur est deux fois plus élevé qu'en Chine et en Turquie, et 1,6 fois plus élevé qu'en Russie. Depuis 1993, plus de 146 milliards de dollars américains d'investissements directs étrangers y ont été attirés.
Par conséquent, nous pouvons maintenant parler de la seconde phase de développement, qui veut que la qualité des placements soit plus importante que la quantité. Les innovations sont devenues un objectif principal pour le Kazakhstan.
Afin d'attirer des entreprises dans la République, une attention toute particulière est portée à la réduction des barrières administratives, à la simplification des procédures, à l'augmentation de l'efficacité de la loi et du système judiciaire, à l'amélioration de l'administration douanière et fiscale. Des zones économiques spéciales doivent être élaborées et des projets de concessions doivent être réalisés.
Cependant, il y a quelques problèmes. La Société «Ernst & Young» a publié les données d'une enquête commandée par le Conseil des investisseurs étrangers, compétent auprès du Président de la République du Kazakhstan. Celle-ci certifie que la communication du Kazakhstan n'est pas assez puissante à l'étranger afin de créer une image positive des aspects économiques du Kazakhstan.

Les experts de cette société ont décidé d'étudier l'attractivité des investissements du Kazakhstan sur la base de sondage auprès de 200 investisseurs existants et potentiels provenant de 27 pays. Les résultats sont positifs. Il est admis que le Kazakhstan est l'un des trois marchés les plus attractifs des pays de la CEI. Pour ceux qui travaillent déjà dans ce pays, le Kazakhstan est à la 1ère place. Mais seuls 18% des investisseurs potentiels sont d'accord avec cela.
Donc, la politique d'auto-publicité au Kazakhstan n'est pas à la hauteur, eu égard aux possibilités réellement offertes par ce pays.
L'ensemble du Kazakhstan peut être attrayant pour un bon nombre de raisons. Si nous parlons des matières premières, le pays prend la 6ème place des stocks de ressources naturelles. Il y est produit du pétrole, du gaz, de l'uranium, du zinc, du tungstène, de l'argent, du plomb, de la chromite, du cuivre, de la fluorite, du molybdène et de l'or. Les matières premières minérales du Kazakhstan reposent sur 5004 gisements, pour un coût approximatif de 46 milliards de dollars américains.
Les minéraux ne sont pas la seule ressource importante du Kazakhstan, son emplacement stratégique et géographique l'est aussi. Les grandes routes transcontinentales, reliant la région Asie-Pacifique avec le Moyen-Orient et l'Europe, passent par le Kazakhstan. De nos jours, il est nécessaire de comprendre le potentiel offert par la construction d'un corridor de transport "Europe de l'Est - Est de la Chine". Un tel projet augmenterait la capacité d'écoulement des marchandises à travers le Kazakhstan de près de deux fois plus d'ici 2020, pour atteindre près de 50 millions de tonnes. Cette route de la Chine vers l'Europe a un avantage: elle est beaucoup plus courte que la voie maritime à travers le canal de Suez. Le long de ce couloir, des infrastructures touristiques pourront être créées. Il s'agit là d'investissements rentables.
Si nous ne parlons que du tourisme, au Kazakhstan il y a de nombreuses réserves animales et des parcs nationaux uniques, plus de 100 centres de cure et d'amélioration de la santé, et plus de neuf mille monuments archéologiques et historiques.Cependant, la nature exotique et  les riches ressources ne veulent pas dire grand-chose s'il n'y a pas de paix dans le pays. Par conséquent, la priorité de la république est d'abord sa stabilité politique interne. Le Kazakhstan est un exemple de la façon dont des représentants de plus de 140 nationalités vivent en paix et en harmonie. Ici, l'islam, le christianisme, le judaïsme et les autres religions coexistent.
Un exemple de démonstration du succès de la politique étrangère et intérieure du Kazakhstan est sa présidence de l'OSCE en 2010, conditionnée par la confiance de la communauté mondiale de la viabilité des perfectionnements en cours dans la république. Le sommet de l'OSCE, réalisé en Décembre 2010 à Astana est un sommet majeur dans l'histoire de l'espace postsoviétique.
J'ai découvert ce pays incroyable. Je peux dire avec confiance qu'il y a une population très éduquée et tolérante qui assure la stabilité de la république. J'affirme qu'au cas où une révolution devait s'y produire, il ne s'agirait alors seulement que d'une révolution dans le domaine des connaissances scientifiques et des technologies.
Le 5 août 2012