Les investisseurs opérant dans des pays qui sont confrontés à la crise financière, réorientent leurs investissements vers d'autres régions, notamment au Kazakhstan, a déclaré Khalid Yusuf Halafalla, chef du programme sur la promotion de l'investissement et l'assistance technique de la Banque islamique de développement, indique "Interfax-Kazakhstan".
"La crise est une opportunité pour le Kazakhstan. Autrement dit, les investisseurs qui sont tentés d'investir prochainement dans des pays comme les États-Unis, pourraient se raviser en raison de la crise. Dans ce cas, le Kazakhstan peut les intéresser", a t-il dit à l'agence "Interfax-Kazakhstan".
Au même moment, Carlos Bronzatto, le leader de l'Association mondiale des organismes de promotion de l'investissement (WAIPA), note que peut-être en raison d'une crise imminente, le Kazakhstan aura à réviser ses plans pour atteindre une augmentation de 15% de l'investissement dans le secteur non pétrolier en 2015.
"Tout dépend du moment où ils se sont donnés ces objectifs. Avant ou après la crise? Si c'est avant la crise, il est clair que ces chiffres seraient irréalistes et difficiles à atteindre (...) Sinon, cette croissance de 15% sera difficile à atteindre dans le cas de la présente crise économique. Cette barre aurait probablement besoin d'être ajustée", a t-il dit.
Selon lui, la plupart des agences de promotion des investissements dans le monde, membres de l'association, sont pessimistes sur le niveau de la restauration du volume d'avant la crise des investissements attirés. "WAIPA a mené une enquête à travers les agences du monde entier pour savoir combien de temps il faudrait pour atteindre des niveaux d'avant la crise de l'investissement. La plupart ont répondu que cela prendrait trois à cinq ans à partir de 2012. Mais la majorité a conclu qu’il faudra encore plus de temps.", a t-il dit, notant que les agences les plus pessimistes sont parmi les pays développés.
Toutefois, comme l'a noté Kairat Karmanov, vice-président de l'Agence nationale pour l'exportation et l'investissement Kaznex Invest, du ministère de l'Industrie et du Commerce : «L'année dernière et pour la première fois, le Kazakhstan a attiré plus d'investissements directs étrangers dans le secteur non pétrolier que dans les matières premières".
" 20 année d''indépendance ont permis un très bon résultat, plus de 58% de croissance dans le secteur non pétrolier (...) Nous ne sommes pas pessimistes face à la crise financière mondiale. Par exemple nous croyons que si en Europe, les conditions commerciales deviennent plus strictes pour les entreprises européennes, au Kazakhstan c'est le contraire. Chaque année, le climat d'affaires s'améliore.
Nous savons que les investisseurs de Grèce et d'Italie sont prêts à investir dans de nouveaux marchés au Kazakhstan, en Russie et dans d'autres pays de la CEI. Pour eux c'est la crise, mais pour nous c'est une opportunité et nous devons utiliser cette chance. Par conséquent, nous sommes optimistes", a t-il souligné. Il a souligné que les investissements directs étrangers au Kazakhstan en 2011 ont augmenté de 22% par rapport à 2010, dépassant les 13,1 milliards de dollars.
"La crise est une opportunité pour le Kazakhstan. Autrement dit, les investisseurs qui sont tentés d'investir prochainement dans des pays comme les États-Unis, pourraient se raviser en raison de la crise. Dans ce cas, le Kazakhstan peut les intéresser", a t-il dit à l'agence "Interfax-Kazakhstan".
Au même moment, Carlos Bronzatto, le leader de l'Association mondiale des organismes de promotion de l'investissement (WAIPA), note que peut-être en raison d'une crise imminente, le Kazakhstan aura à réviser ses plans pour atteindre une augmentation de 15% de l'investissement dans le secteur non pétrolier en 2015.
"Tout dépend du moment où ils se sont donnés ces objectifs. Avant ou après la crise? Si c'est avant la crise, il est clair que ces chiffres seraient irréalistes et difficiles à atteindre (...) Sinon, cette croissance de 15% sera difficile à atteindre dans le cas de la présente crise économique. Cette barre aurait probablement besoin d'être ajustée", a t-il dit.
Selon lui, la plupart des agences de promotion des investissements dans le monde, membres de l'association, sont pessimistes sur le niveau de la restauration du volume d'avant la crise des investissements attirés. "WAIPA a mené une enquête à travers les agences du monde entier pour savoir combien de temps il faudrait pour atteindre des niveaux d'avant la crise de l'investissement. La plupart ont répondu que cela prendrait trois à cinq ans à partir de 2012. Mais la majorité a conclu qu’il faudra encore plus de temps.", a t-il dit, notant que les agences les plus pessimistes sont parmi les pays développés.
Toutefois, comme l'a noté Kairat Karmanov, vice-président de l'Agence nationale pour l'exportation et l'investissement Kaznex Invest, du ministère de l'Industrie et du Commerce : «L'année dernière et pour la première fois, le Kazakhstan a attiré plus d'investissements directs étrangers dans le secteur non pétrolier que dans les matières premières".
" 20 année d''indépendance ont permis un très bon résultat, plus de 58% de croissance dans le secteur non pétrolier (...) Nous ne sommes pas pessimistes face à la crise financière mondiale. Par exemple nous croyons que si en Europe, les conditions commerciales deviennent plus strictes pour les entreprises européennes, au Kazakhstan c'est le contraire. Chaque année, le climat d'affaires s'améliore.
Nous savons que les investisseurs de Grèce et d'Italie sont prêts à investir dans de nouveaux marchés au Kazakhstan, en Russie et dans d'autres pays de la CEI. Pour eux c'est la crise, mais pour nous c'est une opportunité et nous devons utiliser cette chance. Par conséquent, nous sommes optimistes", a t-il souligné. Il a souligné que les investissements directs étrangers au Kazakhstan en 2011 ont augmenté de 22% par rapport à 2010, dépassant les 13,1 milliards de dollars.
Le 07/03/2012 sur www.tengrinews.kz
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