Le Kazakhstan, qui postule à l'organisation des Jeux olympiques d'hiver de 2022, étudie la possibilité de déposer également une candidature pour accueillir la Coupe du monde 2026 de football. C'est ce qu'a fait savoir mardi le président de la Fédération kazakhe, Yerlan Kozhagapanov, au quotidien russe Sport Express. « Nous sommes en train de discuter de cette question avec le gouvernement de mon pays et d'évaluer quelles sont nos possibilités », a affirmé M. Kozhagapanov, également adjoint au maire d'Astana, la capitale du Kazakhstan.
« Notre pays connaît un développement rapide, notre économie est en croissance [4,6 % en 2014 grâce à d'importantes réserves d'hydrocarbures]. Pourquoi pas ?, a-t-il déclaré. Nous voulons organiser les Jeux d'hiver en 2022 [la ville d'Almaty est à la lutte avec Pékin], et nous envisageons de nous engager dans la course à l'organisation du Mondial 2026. »
Le pays hôte du Mondial 2026 sera désigné en mai 2017 à Kuala Lumpur (Malaisie) par les 209 Fédérations nationales qui constituent le congrès de la FIFA. En 2013, l'instance internationale avait décidé que le vote d'attribution des Coupes du monde ne serait plus l'apanage des membres de son comité exécutif. Cette réforme fait suite aux scandales de corruption qui ont émaillé le scrutin d'attribution (le 2 décembre 2010) des Mondiaux 2018 et 2022, respectivement à la Russie et au Qatar. C'était surtout l'un des engagements du président de la FIFA, Joseph Blatter, lors de sa réélection pour un quatrième mandat en 2011.
Selon l'instance, le processus de candidatures pour le Mondial 2026 « s'ouvrira cette année ». La Fédération internationale approuvera les règlements pour le processus d'appel d'offres lors de son prochain congrès, le 30 mai à Zurich, en Suisse. « La campagne sera transparente dès la première minute du processus, et ce jusqu'à la prise de décision », a déclaré, en mars, le secrétaire général de la FIFA, Jérôme Valcke.
En mars 2010, la Colombie avait également fait acte de candidature par la voix de son président Alvaro Uribe. En 1986, elle n'avait pu accueillir le Mondial en raison de ses difficultés économiques sous la présidence de Belisario Betancur. La Colombie avait renoncé à organiser le Mondial 2014, soutenant la candidature de son voisin brésilien. Visant initialement l'édition 2026, le Maroc semble hors jeu depuis son refus d'accueillir la Coupe d'Afrique des nations 2015.
En janvier 2014, le Canada avait également émis le souhait de postuler à l'organisation du Mondial 2026 alors qu'il accueille déjà le tournoi féminin en 2015. « Nous sommes le seul pays du G8 qui n'a encore jamais accueilli la Coupe du monde », avait notamment fait remarquer en 2013 Victor Montagliani, le patron de la Fédération canadienne.
Grands perdants (huit voix contre quatorze pour le Qatar) du vote d'attribution du Mondial 2022, les Etats-Unis ont conditionné leur candidature pour l'édition 2026 à une réforme du mode de scrutin. En octobre 2013, le président de la Fédération américaine (USSF) et membre du comité exécutif de la FIFA, Sunil Gulati, avait réclamé des « règles plus claires ».
« Va-t-il y avoir un système de rotation [des continents], ou non ? s'interrogeait-il alors que son pays avait organisé la compétition en 1994. Cela doit être établi assez en avance pour que les gens sachent. Je pense que ce vote devrait être rendu public. » Si le système de rotation était maintenu, la FIFA pourrait repousser les candidatures européennes et asiatiques, étant donné que la Coupe du monde de 2018 aura lieu en Russie et que celle de 2022 se déroulera au Qatar.
Par Remi Dupré sur www.lemonde.fr le 01/04/2015
« Notre pays connaît un développement rapide, notre économie est en croissance [4,6 % en 2014 grâce à d'importantes réserves d'hydrocarbures]. Pourquoi pas ?, a-t-il déclaré. Nous voulons organiser les Jeux d'hiver en 2022 [la ville d'Almaty est à la lutte avec Pékin], et nous envisageons de nous engager dans la course à l'organisation du Mondial 2026. »
Le président kazakh « intéressé »
Il a assuré que le président du Kazakhstan, Noursoultan Nazarbaïev, au pouvoir depuis 1990 et par ailleurs président honoraire de la fédération nationale de football, était personnellement intéressé par une candidature de son pays à l'organisation de ce Mondial. Affilié à la FIFA depuis 1994 et à l'UEFA depuis 2002 (il était auparavant lié à la Confédération asiatique), le Kazakhstan n'est jamais parvenu à se qualifier pour une grande compétition internationale. La sélection kazakhe (138e au classement FIFA) est actuellement lanterne rouge du groupe A des éliminatoires pour l'Euro 2016, organisé en France. En mars 2014, la capitale Astana avait accueilli le 38e congrès de l'UEFA.Le pays hôte du Mondial 2026 sera désigné en mai 2017 à Kuala Lumpur (Malaisie) par les 209 Fédérations nationales qui constituent le congrès de la FIFA. En 2013, l'instance internationale avait décidé que le vote d'attribution des Coupes du monde ne serait plus l'apanage des membres de son comité exécutif. Cette réforme fait suite aux scandales de corruption qui ont émaillé le scrutin d'attribution (le 2 décembre 2010) des Mondiaux 2018 et 2022, respectivement à la Russie et au Qatar. C'était surtout l'un des engagements du président de la FIFA, Joseph Blatter, lors de sa réélection pour un quatrième mandat en 2011.
Selon l'instance, le processus de candidatures pour le Mondial 2026 « s'ouvrira cette année ». La Fédération internationale approuvera les règlements pour le processus d'appel d'offres lors de son prochain congrès, le 30 mai à Zurich, en Suisse. « La campagne sera transparente dès la première minute du processus, et ce jusqu'à la prise de décision », a déclaré, en mars, le secrétaire général de la FIFA, Jérôme Valcke.
Le Mexique, la Colombie, le Canada ont déjà fait acte de candidature
Dès septembre 2012, le Mexique s’était déclaré candidat à l’organisation de la Coupe du monde de football en 2026. « Les infrastructures se développent dans notre pays et nous sommes capables de répondre aux exigences de la FIFA. Nous allons nous battre pour cette Coupe du monde, il y aura une forte concurrence avec les Etats-Unis », avait à l'époque indiqué Justino Compean, président de la Fédération mexicaine. Le pays d’Amérique centrale a organisé la compétition en 1970 et 1986 et deviendrait, en cas de victoire, le premier à accueillir à trois reprises le plus prestigieux des tournois.En mars 2010, la Colombie avait également fait acte de candidature par la voix de son président Alvaro Uribe. En 1986, elle n'avait pu accueillir le Mondial en raison de ses difficultés économiques sous la présidence de Belisario Betancur. La Colombie avait renoncé à organiser le Mondial 2014, soutenant la candidature de son voisin brésilien. Visant initialement l'édition 2026, le Maroc semble hors jeu depuis son refus d'accueillir la Coupe d'Afrique des nations 2015.
En janvier 2014, le Canada avait également émis le souhait de postuler à l'organisation du Mondial 2026 alors qu'il accueille déjà le tournoi féminin en 2015. « Nous sommes le seul pays du G8 qui n'a encore jamais accueilli la Coupe du monde », avait notamment fait remarquer en 2013 Victor Montagliani, le patron de la Fédération canadienne.
les Etats-unis candidats si...
« Tout le monde sait que les Etats-Unis peuvent organiser cet événement avec un an de préavis, et je sais que le Mexique et le Canada sont très intéressés », avait confié en mars le président de la Confédération de football d'Amérique du Nord, d'Amérique centrale et des Caraïbes (Concacaf), Jeffrey Webb.Grands perdants (huit voix contre quatorze pour le Qatar) du vote d'attribution du Mondial 2022, les Etats-Unis ont conditionné leur candidature pour l'édition 2026 à une réforme du mode de scrutin. En octobre 2013, le président de la Fédération américaine (USSF) et membre du comité exécutif de la FIFA, Sunil Gulati, avait réclamé des « règles plus claires ».
« Va-t-il y avoir un système de rotation [des continents], ou non ? s'interrogeait-il alors que son pays avait organisé la compétition en 1994. Cela doit être établi assez en avance pour que les gens sachent. Je pense que ce vote devrait être rendu public. » Si le système de rotation était maintenu, la FIFA pourrait repousser les candidatures européennes et asiatiques, étant donné que la Coupe du monde de 2018 aura lieu en Russie et que celle de 2022 se déroulera au Qatar.
Par Remi Dupré sur www.lemonde.fr le 01/04/2015
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