lundi 1 juin 2015

Scandale dans l'affaire Aliyev

En Autriche, il y a eu une confusion dans la justice qui va entacher de façon indélébile des représentants de la justice. A Vienne, le juge Andreas Bem a remis en liberté Alnur Musayev et Vadim Koshlyak qui étaient soupçonnés d'avoir commis une série de crimes graves.
 
Cette décision était inattendue et ses motifs ne poseraient pas tant de questions s’ils n’étaient déroutants. Le bureau du procureur général a protesté à ce sujet auprès d’une autorité supérieure, et au début du mois de mai, la Cour suprême de la province de Vienne a commencé son enquête. Même les journalistes locaux sont surpris. Après tout, les défenseurs sont des protagonistes de l'affaire à sensations de Rakhat Aliyev, ce qui signifie qu’ils représentent un danger social extrême pour la société.
 
Que la vérité de l’affaire soit sacrifiée par du verbiage, que la vérité et le triomphe de la justice soit « maquillée », en particulier par des nuances et des détails mineurs, c’est une chose. Mais il en est une autre lorsque le juge influence le jury, consciemment ou inconsciemment. Soyons d’accord, c’est un domaine très sensible où l’équilibre est perdu au moindre coup de vent. Et si le juge montre soudainement sa «loyauté» à l'accusé, il jette ainsi le doute sur son statut d'arbitre impartial.
 
Si généralement les média autrichiens sont sur la réserve dans les affaires judiciaires, ce n’est pas par hasard qu’ont éclaté une série d'articles critiques à l'encontre de la justice.

Un des plus grands journaux autrichiens «Osterreish», a critiqué de façon cinglante l'ensemble du système judicaire : «  les étudiants en droit ont expliqué que le droit pénal autrichien est l'un des meilleurs dans le monde, mais il n’est pas aussi logique qu'il n'y paraît. Preuve en est, le procès de l’affaire Aliyev ».
 
Que dire de plus, si ce n’est qu’avant l’intervention de M. Böhm, il y a eu 16 instances judiciaires autrichiennes, y compris la Cour suprême qui ont conclu à l'unanimité que la détention de Musayev et Koshlyak était légale. Les ministères autrichiens compétents, y compris le ministère de la Justice, étaient tous d’accord sur l’accusation d’assassinat des banquiers kazakhstanais. Et soudain, un trait de plume a jeté une ombre sur l'ensemble du système judiciaire.
 
N’y a-t-il pas eu trop de scandales autour de cette affaire ? Tout d’abord, le principal accusé, Rakhat Aliyev, est mort dans la prison de Yozefshtand. Il règne maintenant la confusion dans la justice.

Les représentants de la justice se moquent ouvertement des témoins. En particulier, lors de l'interrogatoire du conducteur Sapojhnikov, M. Böhm, a dit que s’il avait été lui-même forcé à transporter des personnes recouvert d’un masque, il se serait immanquablement demandé ce qui se passe. Le juge a apparemment oublié que l'accusé représentait les forces de sécurité et pouvait, sans qu’aucune question ne lui soit posée, réquisitionner n’importe quel transport.
 
Lorsque les témoins ne se souviennent pas des détails parce que plus de huit ans se sont écoulés, le juge commence à appuyer psychologiquement et de façon menaçante sur leur responsabilité pénale pour faux témoignage.

Un exemple frappant de double standards est en évidence dans le cas présent. Le Juge Böhm, essayant apparemment de transférer l'affaire au plan politique, a appelé à témoigner Rysbek Sarsenbayev, frère du politicien Altynbek Sarsenbayev au Kazakhstan, qui a été tuée en février 2006.
 
Malgré la protestation du bureau du procureur à Vienne, M. Böhm décide de l'interroger. Imaginez sa surprise lorsque le témoin a parlé de l'implication de Musayev et Aliyev dans le contrat du meurtre de son frère. Le témoin a également suggéré la complicité de Musayev et Koshlyak dans l'assassinat des banquiers. Il a effectivement soutenu la ligne de l’accusation et apparemment cassé le scenario développé par le jury.

Pourquoi le juge Böhm a tant insisté, au mépris du bureau du procureur ? Son intérêt pour le témoin R. Sarsenbayev s’est, de façon spectaculaire, immédiatement refroidi. Il a interrompu ses mots: "C’est une autre affaire, laquelle ne nous concerne pas
."
 
Telle est justice, une comédie qui tourne.

Cette affaire fait grand bruit. Pour être honnête, tout est empêtré par le mensonge. Les défenseurs tentent d'éviter leur responsabilité, et pour être tout à fait honnête, ils exploitent l’égocentrisme européen. En particulier, nous parlons de l'absence totale de confiance vers les pays de l'Est de Vienne, utilisés par les voleurs et les criminels fugitifs. Le statut de combattant de la liberté d'une part et un gros portefeuille prévoyant une couverture juridique totale, de l'autre, et il est possible de vivre heureux pour toujours. Les affaires de ce genre, comme le montre la pratique, sont retardées pendant des années.
 
Mais quelqu'un a-t-il essayé de vérifier ses propos? Pendant ce temps, il est devenu connu que sa première femme et ses filles ne tolèrent aucune forme de harcèlement. La fille aînée, Almira Musayev, femme d’un diplomate kazakhstanais en République tchèque, la plus jeune s’est mariée à un citoyen de la Fédération de Russie. Ils se déplacent facilement entre les pays, et personne au Kazakhstan, ne les en empêche. La deuxième femme, est venue plusieurs fois en Autriche avec son fils, dont M. Musayev est le père.
 
Mais lui même, ex-général est bien adaptés au rôle de dictateur. Sa femme a été forcée d'abandonner le christianisme et de se convertir à l'islam, de changer non seulement sa religion, mais aussi son prénom. Toutefois, cela est une affaire privée.

Pour faire un portrait de Musayev, il suffit d’avoir assez de ces matière, lesquels sont maintenant considérés par la justice autrichienne. La chose principale est qu'elle soit vraiment objective et impartiale.

Aucun commentaire: