La perfide Albion, suite à une longue tradition, fournit à des escrocs des abris de couleurs différentes selon leur éventuelle utilité à la couronne.
Cependant, dans le cas de Bergey Ryskaliyev, fugitif d'Asie centrale qui a trouvé refuge en Grande-Bretagne, l’état de grâce ne s’est pas prolongé jusqu'à présent. Tout d'abord, bien que cet homme est un voleur, il s’est fait connaître du grand public récemment, il ne peut donc pas être comparé aux autres voleurs. D’autre part, il n’est pas suffisamment riche pour entrer dans les sphères les plus élevées. Et par ailleurs, la Grande-Bretagne guindée n'aime pas quand les gens compte sur sa miséricorde en étendant une traînée de crimes sanglants et des allégations de complicité du terrorisme. Elle est attentive à son image.
Cependant à Londres, Bergey est sans aucun droit. Il est en fait proche d’une extradition vers le lointain Kazakhstan, où il s’attend à une punition bien méritée.
Qui est Ryskaliyev? Il n'est pas un délinquant idéologiste, car alors il aurait au moins eu une petite chance. Il est un ancien fonctionnaire administratif. En fait, dans les steppes de la Caspienne, il est devenu un intermédiaire du wahhabisme, idéologie qui pour une raison étrange aime se propager dans les territoires riches en énergie.
En conséquence, étant à la tête de la région d’Atyrau (plus grande région pétrolifère du Kazakhstan), Bergey Ryskaliyev a transformé la région en un foyer de l'extrémisme religieux et du terrorisme. Dans son nid familial qui est le village Makat, ont été organisé des camps d'entraînement pour les militants. En parallèle, il y avait un travail idéologique. Il a été construits illégalement des mosquées, où ont été invités des prédicateurs particuliers. La signification approximative de prédication a été limitée à un seul postulat : la vie des infidèles ne coûte pas un centime, ils peuvent être tués et leurs biens saisis.
Pour autant les tentatives du parquet et des services de renseignement pour endigué le problème, a rencontré une très forte opposition.
La première sonnette d'alarme a sonné au Kazakhstan quand on eu lieu les évènements de Janaozen les 16 et 17 décembre 2011. Rappelons qu’il y a eu des émeutes, provoquées hommes de mains de Bergeyev. A la veille de l'événement qui a tué au moins 16 personnes et blessé des centaines d’autres, sont venus d’Atyrau (région de Mangystau) plusieurs escouades de Ryskaliev dans des véhicules SUV noir. Plus tard, les services secrets ont découvert qu’ils avaient un arsenal d'armes automatiques, ainsi que des explosifs. A Janaozen, une partie de ces forces a été maîtrisée, les autres groupes se sont infiltrés. Les émeutes ont acquis un véritable caractère de masse, y compris avec des tirs en direction des autorités.
Selon les autorités chargées de l'enquête, ce fut une action planifiée afin de déstabiliser la situation politique dans le pays et dans la région. Les experts ajoutent que, dans la théorie du chaos contrôlé - il y avait une tentative de certaines forces pour prendre le contrôle des régions pétrolifères du pays dans le but de faire sortir des concurrents des gisements de Tengiz, Kashagan et Karachakanak. En particulier, certaines structures occidentales étaient embarrassées par l'expansion économique de la Chine dans le secteur énergétique du Kazakhstan.
Il est possible que Bergey Ryskaliyev ait été un pion dans le jeu étrange de quelques autres. Il a probablement trop joué, avec ses contacts avec les terroristes et les extrémistes de tous bords. Il était à la tête d’une petite armée professionnelle, pour faire face à ces questions "sensibles", y compris pour créer une atmosphère de peur et de panique au Kazakhstan. Il est clair que cette année 2011 a été la plus fructueuse dans les attaques terroristes au Kazakhstan, et la tête de ces évènements se trouvait dans la région d'Atyrau.
Ainsi, il est évident que Bergey Ryskaliyev s’est montré fortement comme un homme étroitement associé non seulement avec les milieux criminels (sa garde personnelle est appelée «Makat OPG»), mais aussi à des organisations terroristes internationales.
Certains adeptes se sont aujourd'hui échappés du Kazakhstan et luttent contre la Syrie dans le cadre de l'Etat islamique. Ce seul fait rend l'Angleterre très méfiante de ce fugitif odieux, qu’elle ne serait même pas en mesure de blanchir, même par les groupe de pression les plus professionnelles.
Aujourd'hui pour Londres, la seule chance de sauver la face est d’extrader ce délinquant.